Dans ses interventions au Parlement européen comme dans d’autres assemblées, Bruno Gollnisch a souvent pointé les arrières-pensées, pas toujours très avouables, des tenants de l’hypothèse catastrophiste dans le domaine du réchauffement climatique imputé aux activités humaines. Un dogme s’appuyant sur certaines conclusions, prévisions et suppositions - qui ne font pas l’unanimité de la communauté scientifique nous allons le voir- de membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, organisme créé à la fin des années 80 sous l’égide de l’ONU.
Le cinquième rapport du Giec, dont une partie des travaux a été dévoilée fin septembre, a été instrumentalisé par de nombreux médias occidentaux. Il apporterait la preuve définitive de cette marche vers l’abîme générée par les égoïsmes et les aveuglements des nations développées ou émergentes, que seule une instance supranationale, mieux encore un gouvernement mondial imposant ses règles à tous pourrait juguler…
Un Giec qui n’évoque d’ailleurs pas une question aussi déterminante que la disparition des forêts, non pas tant imputable aux industries qu’à l’explosion démographique mondiale, qui a débouché sur la conversion de forêts tropicales, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique, en surfaces agricoles cultivables. Quant à l’augmentation du niveau de vie des pays émergents, elle induit également d’autres modes de consommation alimentaire, indirectement responsables de cette déforestation, notamment avec l’augmentation des cheptels de bêtes à viande.
Pour autant, les médias relayent le même message que résumait à sa façon le quotidien de la gauche libérale britannique The Guardian: « Oubliez le changement climatique, c’est à un effondrement catastrophique du climat que nous devons nous préparer ».
En résumé le rapport du GIEC prouverait que l’homme est indubitablement responsable du réchauffement climatique, avec comme conséquences une augmentation des températures de de 0,3 à 4,8°C d’ici la fin du siècle, générant des tornades, des ouragans et des inondations; la fonte accélérée de la banquise qui verra l’océan Arctique quasiment libre de glace avant le milieu du siècle; une augmentation du niveau des océans de 26 à 82 cm d’ici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005; des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont les effets se feront sentir pendant des siècles…
Tout cela est-il parole d’évangile? Sur le site Boulevard Voltaire, Aristide Leucate relevait le 27 septembre que « la climatologie est une science à peu près aussi rigoureuse et incontestable que la divination de foire (…). Poser comme postulat indiscutable l’origine anthropique du dérèglement climatique est une attitude des plus ascientifiques. Ici, l’axiome relève d’un pur acte de foi, le GIEC se muant, pour l’occasion, en synode quasi conciliaire pour prêcher, urbi et orbi, le nouvel Évangile droit-de-l’hommard du climat unique ! Mais on n’a que faire de la science en cette affaire, pourtant sérieuse, puisque la moraline moralisatrice de ses dispendieux rapports est couverte par l’onction d’un hallucinant prix Nobel décerné à l’institution en 2007. »
Pourtant comme le souligne Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, membre du CNRS, « aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique. »
« (…) Pour sa part, l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie a justement démontré que le climat a toujours été objet de fluctuations dans la longue histoire de l’humanité, plusieurs fois entrecoupée de périodes plus ou moins glaciales, plus ou moins tempérées. »
Sur ce même site le 2 octobre le collectif La révolution des jonquilles enfonçait le clou: « Outre que nous avons la mémoire bien courte quant aux affaires qui ont entaché le GIEC (démission, il y a trois ans, de membres scientifiques éminents qui dénonçaient une dérive politique, le scandale du climategate), nous avons aussi oublié que nous sommes, d’après les spécialistes, dans une ère interglaciaire, donc pas particulièrement chaude en règle générale. »
« Nous avons oublié qu’en l’an mil de notre ère, on faisait pousser des vignes en Écosse et pâturer les vaches dans la vallée blanche. Nous avons donc encore un peu de marge en matière de hausse des températures, hausse qui serait plutôt une bonne nouvelle : des températures plus élevées = des économies d’énergie pour les ménages = moins de CO2 dans l’atmosphère. »
Bruno Gollnisch évoquait incidemment le scandale du climategate évoqué plus haut lors d’une intervention au Parlement européen: « Aucun démenti sérieux et étayé, ou en tout cas irréfragable, n’a été apporté aux nombreux savants qui pensent que la fameuse courbe exponentielle du réchauffement climatique en forme de crosse de hockey est en réalité une fabrication graphique. Contrairement aux affirmations du GIEC, les glaciers ne fondent pas partout. «
« En tout cas, contrairement à ce que le GIEC avait annoncé, ils ne fondent pas dans l’Himalaya. Le niveau de l’eau n’est pas près de surmonter le Bangladesh, au contraire. Le delta du Gange augmente sous l’effet des alluvions. Les ours blancs que l’on dit en voie de disparition n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui. L’alternance de périodes chaudes et de périodes froides s’est produite à plusieurs reprises dans notre histoire, y compris tout récemment, en-dehors de toute activité humaine. Elle a sans doute des causes astronomiques et non les gaz prétendus à effet de serre… »
« Tant qu’il ne sera pas répondu à ces questions, on pensera forcément qu’il y a peut-être là un dogme idéologique magnifique de nature à justifier l’avènement d’un gouvernement mondial » notait encore le député européen FN.
Invité de RTL le 26 septembre, le physicien François Gervais a lancé un pavé dans la mare à l’occasion de la sortie de son livre « L’innocence du carbone » (l’effet de serre remis en question) réponse cinglante mais polie et étayée aux diagnostics sentencieux de certains Diafoirus du GIEC.
Le Co2 d’origine humaine dit-il » est peu responsable du réchauffement climatique » et « une concentration plus importante sera sans influence notable sur la température. Depuis 17 ans les températures au sol n’ont pas augmenté alors que dans cette période là on a envoyé un tiers de tout le CO2 émis dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle au XIX ème siècle »!
Et François Gervais de poursuivre: » la cause du réchauffement climatique est d’origine naturelle c’est la conjonction de plusieurs phénomènes », « un petit réchauffement qui restera inférieur aux fameux deux degrés qui sont discutés dans toutes les conférences internationales ».
Signe de cette partialité des médias dans l’exposé de cette question, il note encore significativement que « sur les 2000 publications scientifiques » qui traitent de ce fameux réchauffement, « il y en a 1000 qui vont dans le sens (de ses conclusions) » raportait encore M Gervais. Mais ce sont ces 1000 là qui sont quasi systématiquement tus par « nos » médias…
Bref, nous sommes en droit de légitimement douter des affirmations des propagandistes de la pensée unique dans ce domaine, sans être pour autant un ahuri, un suppôt du grand capital, un misérable ayant vendu son âme aux lobbies des industriels pollueurs.
Citons dans ce cas de figure Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, le météorologiste Henrik Svensmark, Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC , le mathématicien Benoît Rittaud dans son ouvrage « Le mythe climatique », celui du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of Sciences Claude Allégre « L’imposture climatique », ou encore « CO2, un mythe planétaire » du polytechnicien Christian Gerondeau …