La campagne d’une association de défense de animaux contre l’abattage rituel est considérée comme une stigmatisation des communautés musulmane et juive, alors qu’aucune d’elles n’est citée.
La ministre de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan (PS), a annoncé mercredi avoir demandé l’avis du Centre pour l’égalité des chances et de lutte contre le racisme (CECLR) sur la campagne publicitaire menée actuellement sur les ondes radio par l’organisation de défense des animaux GAIA contre l’abattage rituel sans étourdissement.
Interrogée mercredi après-midi en plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles par les députés Jean-François Istasse (PS) et Julie De Groote (cdH), Mme Laanan a dénoncé une forme d’ »amalgame qui stigmatise les communautés musulmanes mais aussi juives qui pratiquent toutes deux l’abattage rituel« .
Ce qui est d’autant plus étrange que les Musulmans dans leur ensemble ne sont pas contre l’étourdissement avant l’abattage.
Devant les députés, la ministre a indiqué que d’éventuelles poursuites pouvaient éventuellement être envisagées contre l’annonceur au regard de différents textes réglementaires.
Ça il fallait s’y attendre. Les lois antiracistes ne servent plus depuis longtemps juste à faire taire les «racistes», c’est à dire les opposant à la politique d’immigration invasion, mais aussi les opposant à l’ordre mondiale dans leur ensemble.
Madame Laanan ne semble pas comprendre que la loi sur le bien être animale doit être d’application pour tous, sans distinction de communauté. En prenant les position qu’elle prend, elle laisse croire que tous les Musulmans seraient en faveur de la souffrance animale. Comme stigmatisation, on ne peut guère faire plus fort, mais elle ne s’en rend certainement pas compte. Il faut dire qu’au P$, qui en matière de corruption, de mensonge et de trahison, n’a pas grand chose à envier à son homologue français; on n’évolue pas en fonctions de son intelligence et encore moins de ses compétences.