L'affaire est importante et se jouera dans les 24 heures. Zenit publie cet article complet qui montre la fallacieuse manoeuvre dénoncée ci-dessous par le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe et qui cherche à s'opposer à l'action trop forte pour les détracteurs de la Vie, l'un de nous, que nous vous invitons à rejoindre si ce n'est pas encore fait.
L'UMP une fois encore, joint ses voix à cette avancée de l'anti-culture de mort qui veut non seulement instituer un droit fondamental à l'avortement, mais tente d'ouvrir cette voix à la PMA. Lecture :
"Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.
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Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".
Déni de bon sens
La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.
En revanche, les droits des parents en matière de choix éducatif et de l'avortement des adolescentes, ainsi que le droit à l'objection de conscience devraient être mieux régulés pour empêcher leur mise en œuvre, selon ce texte. Un déni du bon sens que le Parlement européen se plaît souvent à constater chez les autres. Par la voix de Jean-Pierre Audy (Conseiller municipal de Meymac, circonscription du Centre - Massif central), l'UMP a officiellement annoncé soutenir cette résolution malgré l'opposition au sein du groupe PPE, et s'est ainsi isolée au sein de sa famille politique.
Une initiative conforme au droit
La situation juridique est pourtant sans appel : La Grande Chambre de la Cour européenne de Justice a déclaré pour droit (C-34/10) que l'Homme existe à partir de la fécondation et que l'embryon humain représente un stade précis du développement du corps humain. C'est pourquoi l'embryon humain est investi de la pleine dignité humaine, et protégé par les instruments communautaires et internationaux à cet égard. "Un de Nous" demande la mise en œuvre de cette jurisprudence, là où la vie et la dignité de l'embryon humain sont mises en péril : la recherche ; l'avortement et la santé reproductive et sexuelle dans la coopération au développement. La Commission européenne, politiquement et juridiquement responsable des initiatives citoyennes au niveau communautaire, a déclarée « Un de Nous » conforme aux règles prévues par la législation, et l’a autorisé.
L'avortement ne fait l'unanimité dans aucune instance décisionnelle. C'est pourquoi fut inventé le concept technique "santé reproductive et sexuelle et les droits y afférant". Son contenu inclusif se découvre à l'image d'une poupée russe: la santé reproductive contient la "régulation de la fertilité" qui à son tour contient la terminaison de grossesse (avortement). Par cette approche inclusive, les institutions nationales et internationales peuvent promouvoir et financer des programmes d'avortement sans même prononcer le mot mal aimé, avec un budget-cadre de plusieurs centaines de millions d’euros offert par l’UE" (suite).