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11 novembre : après la police politique, des procès staliniens ?

3 personnes, âgées de 18 à 20 ans, arrêtés lors de la cérémonie du 11-Novembre à Paris seront jugés le 18 décembre. Déférés lors d'une audience de comparutions immédiates, les prévenus, poursuivis pour violences sur des CRS et rébellion, ont demandé au tribunal correctionnel de Paris un délai pour préparer leur défense. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact les uns avec les autres. 2 sont étudiants, le troisième est en recherche d'emploi.

Le parquet avait requis le placement en détention de l'un d'eux en attendant le procès. Ce jeune homme de 20 ans, déjà sous contrôle judiciaire, est poursuivi dans une affaire de violences à caractère racial datant du 11 novembre 2011, mais n'a pas encore été jugée. Une telle décision «ne ferait qu'envenimer les choses», «alors que notre pays connaît une certaine tension» a plaidé son avocat, Me Frédéric Pichon.

David Van Hemelryck a été déféré mardi en vue d'une convocation pour être jugé le 8 janvier.

Mercredi, l'avocat des trois jeunes a souligné qu'aucun des policiers ne s'était vu délivrer d'incapacité totale de travail, tandis que son client a une ITT de deux jours et l'un de ses coprévenus une ITT de trois jours. L'avocat a estimé qu'il y a une «pression politique» dans ce dossier. L'un de ses confrères a dénoncé une affaire «montée, politisée», évoquant les «procès de Moscou».

Michel Janva

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