A la suite d'un nouvel article publié dans la Charente libre hier, relayant complaisamment de nouvelles hostilités contre les veilleurs de Cognac, ceux-ci battent le rappel pour leur 37e veillée, qui aura lieu mercredi prochain, comme d'habitude, place François Ier de 21h à 22h.
L'article, dont vous pouvez retrouver l'intégralité sur le compte Facebook des veilleurs de Cognac, vaut son pesant de cacahuètes. Il débute ainsi :
"Deux mois après le coup de gueule de 70 Cognaçais, signataires d'une pétition portée par le collectif "Poètes à vois haute", réclamant l'interdiction des rassemblements des veilleurs sur la place publique, les mêmes remettent ça. Michel Gourinchas, le maire de Cognac, a reçu un nouveau courrier. Deux pages aux arguments qui claquent pour lui demander de mettre fin à "ces comportements qui nuisent à l'image de Cognac".
Pour le collectif, les veilleurs, qualifiés de "groupuscule dont l'homophobie est notoire [...], membres d'une extrême droite fière et décomplexée [...], mettent en danger le climat de tempérance dans notre ville en prêchant l'intolérance en place publique." C'est "l'obscurantisme qui se donne en spectacle place François Ier", un espace qui "n'est plus aux Cognaçais le mercredi soir." "La bête est bien là et les veilleurs sont l'un de ses nombreux tentacules" dit encore le courrier."
Les signataires de la lettre, parmi lesquels un conseiller municipal Front de gauche, ancien adjoint du maire, font valoir des risques "de troubles à l'ordre public", comparant la situation à celle de Dieudonné. Le Conseil d'Etat a à peine ouvert la brèche qu'aussitôt, les apprentis révolutionnaires bailloneurs de liberté d'expression s'y engouffrent.