La campagne lancée par votre blog contre la mise à disposition intempestive d'ouvrages inspirés de l'idéologie du gender dans les bibliothèques municipales -ce qui permet notamment d'enrichir aux frais du contribuable les artisans de cette propagande- crée des remous.
Ce matin c'est Europe 1 qui a sorti le sujet, indiquant que cela dure "depuis plusieurs semaines", alors que le premier post ne date que du 4 février. Celui-ci a en effet mis le feu aux poudres, montrant que même une ville comme Versailles n'est pas protégée des idéologues, et ensuite de très nombreux parents ont cherché à savoir ce qui se passe dans leur ville. Libération a embrayé sur le sujet, rappelant que Le Salon beige recommande le guide d'Anne-Laure Blanc, Une Bibliothèque idéale. Même M6 a parlé de votre blog ce soir dans son journal (vers 12mn45).
Vincent Peillon a demandé à ce qu'on laisse les enfants tranquilles. Mais c'est bien ce que l'on demande !
Ce soir c'est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, qui se fend d'un communiqué condamnant les pressions exercées par des extrémistes (sic) sur les bibliothèques publiques :
"Près d’une trentaine de bibliothèques publiques ont fait l’objet, ces derniers jours, de pressions croissantes de la part de groupuscules fédérés sur internet par des mouvements extrémistes [sic] qui en appellent désormais à la lutte contre ce qu’ils appellent les « bibliothèques idéologiques ».
Ils se rendent dans les bibliothèques de lecture publique, exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d’acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse, et exigent le retrait de la consultation de tout ouvrage ne correspondant pas à la morale qu’ils prétendent incarner.
Il est temps d’en appeler à Voltaire, à l’esprit des Lumières, pour dénoncer ces atteintes scandaleuses à la démocratie et à la liberté dans notre pays. La lecture est l’un des meilleurs outils de lutte contre les fanatismes, contre l’intolérance.
La France ne tolère pas les tentatives de censure de ces lieux-phares de la République que sont les bibliothèques, berceau de la connaissance et du savoir, ni les attaques contre leurs professionnels irréprochables, dont les règles d'éthique professionnelle sont d’ailleurs inscrites dans le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique.
Je réaffirme mon soutien le plus absolu au personnel des bibliothèques et aux élus locaux qui doivent faire face à ces agressions."
C'est plus simple que de dénoncer l'attaque d'une librairie parisienne par ses amis "antifas"...
A propos de bibliothèques idéologiques, proposant dans ses rayons destinés à la jeunesse des ouvrages inspirés du gender (la bibliothèque du Chesnay a placé les ouvrages non plus directement à portée des enfants, mais sur une étagère au niveau des parents), des lecteurs me signalent aujourd'hui celles de La Roche sur Yon, Limours (91), Francheville...
C'est le printemps des consciences : les parents ayant la primauté dans l'éducation de leurs enfants reprennent l'initiative et demandent des comptes à leurs élus. A un mois des élections municipales, cela paie.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html