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Négationnisme, vous avez dit négationnisme ? Comme c’est bizarre !

Le mensonge éhonté est devenu un outil politique d’usage courant pour ne pas dire ordinaire.

 
 

L’autre jour, M. Ayrault, Premier ministre, très courroucé, stigmatisait à l’Assemblée les contempteurs de la théorie du genre, à l’école et ailleurs. Allant jusqu’à les qualifier du vilain nom d’oiseau de « négationnistes ». Mais, me direz-vous, les négationnistes sont des gens qui en principe, dans l’acception actuelle, révisée et acceptée, nient l’évidence dans sa massive énormité. Mais à ce titre, en quoi les ceusses dénonçant pour X raisons un enseignement condamnable à leurs yeux seraient-ils, d’une façon ou d’une autre, d’infâmes « négationnistes » ?

À y regarder de plus près, on voit bien que le chef du gouvernement ne désignait pas seulement à la vindicte publique une démarche épistémologiquement malveillante. Mais plutôt une déviation intellectuelle de la pire espèce, celle que dénonçait quelques mois plus tôt le milliardaire rose fuchsia Pierre Bergé. Celui-ci, en effet, n’avait-il pas épinglé – sans rire – l’opposition au « mariage pour tous » comme un acte « antisémite » ?

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