« C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. »
« Nous avons besoin de votre soutien. C’est une immense douleur pour nous de constater la déchristianisation de l’Europe alors que nous risquons la mort en vivant notre foi. » C’est ainsi que Monseigneur Nona, archevêque catholique chaldéen de Mossoul en visite à Paris, encourageait SOS Chrétiens d’Orient à quelques jours de son départ au Kurdistan irakien.
Depuis une semaine, six jeunes Français rencontrent les différentes communautés chrétiennes dans cette région autonome de l’Irak qui recueille, depuis 2003 (date du début de la guerre), une immense partie des chrétiens persécutés.
Le gouvernement kurde voit d’un bon œil l’arrivée de cette minorité réputée cultivée, bien éduquée et peu encline à s’immiscer dans les affaires politiques. La vente de terrains à des non-chrétiens est parfois même interdite dans certains villages kurdes afin d’encourager l’implantation et de stopper l’hémorragie dramatique subie par la communauté chrétienne irakienne.