Devons-nous attendre qu'une fois revenus chez nous, ils marchent sur les pas de Merah ?
Ils sont fiers d’exhiber les cadavres de leurs victimes. Corps traînés derrière une voiture ou têtes coupées brandies sur la place d’un village, les images des atrocités commises par les djihadistes en Syrie s’entrechoquent et nous reviennent en pleine face via les réseaux sociaux. Tout ceci n’est pas virtuel.
Dans un mélange d’arabe et de français des cités, ces musulmans s’adressent à nous à travers des vidéos qui sont des appels à mener une guerre sans merci contre la civilisation européenne.
Pour Abou Chaak, « Mohammed Merah représente une jeunesse fière ». Ce djihadiste qui vient de la région parisienne prévient : « ça veut dire que nous, au jour d’aujourd’hui, on a des papiers européens. Moi si je veux je rentre en France et je fais tout péter (…) J’ai un an et demi dans les rangs des djihadistes, un an et demi de guerre que je peux venir en France mettre au service de l’islam. »
Quant à Abou Shaheed, cet autre islamiste « français », il dit rencontrer des centaines de musulmans venus de France pour mener le djihad en Syrie : « Y en a plein, plein, c’est blindé de Français ici, j’arriverais même pas à tous les énumérer ».