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Christiane Taubira ne peut s’en prendre qu’à elle-même…

Le peuple est-il coupable parce que le pouvoir n'a tiré aucune leçon du désastre des élections municipales ?   

Je sais, à force, c’est lassant. J’y viens, j’y reviens, je persiste, je m’incruste et je confirme. Ce n’est pas nous qui allons chercher des noises à Christiane Taubira, c’est elle qui vient nous causer du souci assez régulièrement.

Nous ne sommes pas coupables des offenses profondes ou dérisoires qu’elle inflige à la justice et à la démocratie. [...]

Parce qu’elle n’a pas voulu chanter « La Marseillaise » et que des polémiques ont surgi à ce sujet.

Pour le président de la République, elles sont « ridicules ». Pour le Premier ministre, « absurdes ». Pour le ministre Rebsamen, il y a « un relent de racisme » et pour le ministre Filippetti, c’est « ignoble ». Pour le secrétaire d’État André Vallini, la polémique est « stérile et absurde » et « personne ne peut douter un instant que Taubira aime la République ».

Fermez le ban !

[...]

Pour ma part, quoi qu’on pense de l’obligation ou non de chanter « La Marseillaise » pour un ministre – en soi, il me semble que ce serait convenable –, je suis surtout frappé par le fait que Christiane Taubira se complaît en permanence dans une posture de singularité, voire d’incongruité, presque de provocation (qui la rend chère à la gauche pure), d’évitement mais révèle un atypisme aux effets dévastateurs pour la mission qui lui a été confiée puis renouvelée.

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