D’un côté, Manuel Valls et François Hollande qui répètent en boucle que la GPA et la PMA resteront interdites en France. De l’autre, des tribunaux contraints d’inscrire à l’état civil des enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger, ou encore d’autoriser l’adoption d’un enfant né après une PMA, par la conjointe lesbienne de la mère. Ethique, sens moral et religions sont appelées à la rescousse. Mais au final, tout cela n’est qu’une histoire d’argent, un caprice de riches. En Ukraine, tout est déjà prêt pour produire des bébés à grande échelle.
"Réduction du printemps, le paquet +succès garanti quantité non-limitée de tentatives+, l’argent est remboursé au cas du résultat négatif : 9900 euros" (sic). Voilà la triste et dure réalité de la GPA (gestation pour autrui), non pas en Inde, non pas au Mali, mais en.. Ukraine, dont la capitale se trouve à trois heures de vol de Paris, pays associé à l’Union Européenne, qui espère en devenir membre en 2020.
L’orthographe et le style sont approximatifs (la home-page vous accueille avec un immense "Infertilité n’est plus un verdict", sic), mais tout est bel et bien écrit en français sur le site mereporteuse.info qui ne laisse aucun doute sur son but, et les prix y sont mentionnés en euros. Pour 10 000 euros, pardon, pour 9900 euros, offre promotionnelle (quand le prix "normal" est de 12 000 euros), vous pouvez sélectionner la future mère de "votre" enfant sur photo, et lancer la ponte, puisqu’il n’y a pas d’autre nom.
Ici, aucun doute : le ventre est une usine, l’enfant, un produit comme le soutient Pierre Bergé : "La sélection rigoureuse des donneuses et des mères porteuses (la priorité étant donnée aux jeunes femmes en parfaite santé physique et mentale, n’ayant aucun antécédent familial de maladie génétique) et les techniques du transfert embryonnaire (la culture des embryons étant poussée jusqu’à 5 jours afin d’obtenir des blastocystes) augmentent significativement le taux de réussite".
Une fois né, quid de ramener le bébé en France, et de faire reconnaître ses parents "adoptifs" par l’état civil ? Pas de souci, le chemin est balisé, jusque dans les couloirs de l’aéroport ! Nouvel extrait d’un des sites commercialisant des bébés sur catalogue :
"Puisque GPA est légale en Ukraine, on agit en conformité avec la loi. (...) Nos mères porteuses accouchent toutes a la maternité d Etat. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille, (au-dessus vous trouverez la formule en français). Puis, l’état civil ukrainien (...) délivre aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom.
Puis on vous traduit l’acte de naissance en français, et on fait l apostille auprès du Ministère des affaires étrangères à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y réclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bébé, c’est a dire passer la frontière. [....]
La suite sur fr.news.yahoo.com
http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-PMA-Les-usines-a-bebes-sont