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  • Conférence-débat avec Anne Coffinier le 5 novembre

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    François Billot de Lochner, président de Liberté politique, est heureux de vous inviter à la conférence :


    "LA RECONQUETE CULTURELLE PAR L'ECOLE, un enjeu décisif"

     
    avec Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l'Ecole
     

    Si la culture précède la politique, l'éducation doit rester entre les mains des Français, et des parents en particulier. La liberté scolaire, un enjeu décisif pour la reconquête culturelle.

    Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe

    Mercredi 5 novembre, 19h-21h (entrée libre, PAF conseillée 5 €)

    Marie Bethanie

  • Farida Belghoul & Frédéric Pichon sur Radio Courtoisie

    Arnaud Guyot-Jeannin recevait Farida Belghoul, porte-parole des JRE et présidente de la FAPEC; Frédéric Pichon, président du cercle des avocats libres; Christian Brosio, rédacteur en chef adjoint des pages Histoires à Valeurs actuelles.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Kofi Yamgnane, modèle d’intégration, mis en examen pour corruption

    C’est un important symbole de la Gauche qui est foudroyé aujourd’hui…

    Kofi Yamgnane est un Togolais venu en France dans les années 60.

    Il s’impliqua dans la vie politique, du côté du PS, et devint le premier « maire noir » de Bretagne, en 1989.
    La gauche mit en avant cet élection à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, célébrant une intégration réussie (sensée éclipser l’enfer que fait vivre l’immigration de masse aux Français ?) et l’« ouverture » des électeurs blancs ayant élu un Noir, le seul de la commune.

    Conseiller régional, conseiller général, député, cet apparatchik du PS – que les médias prenaient un malin plaisir à qualifier de « breton » – avait été nommé « Secrétaire d’État chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration » en 1991.

    Bien que « parfaitement intégré », Yamgnane (« bi-national ») s’est présenté en 2005 et 2010 aux élections présidentielles… togolaises.

    On apprend maintenant que cet homme admirable a été placé en garde-à-vue hier et est mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de l’affaire de corruption impliquant Christophe Rocancourt, surnommé « l’escroc des stars ».
    Il est soupçonné d’avoir trempé dans un trafic de cartes de séjour…

    Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de ce dossier, il devra s’acquitter d’un cautionnement de 3 000 euros.

    Bref : cet individu est effectivement bien intégré à la République et au monde politique français.
    Pour ce qui est de l’intégration à la France, c’est bien sûr une autre histoire…

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • L’écolo-gauchisme a trouvé son martyr La violence revendiquée s’inscrit dans une stratégie d’affrontements

    La gauche de gouvernement est terriblement embarrassée. Ses forces de l’ordre ont tué un manifestant écologiste. Comme on lui envoie au visage le cas Malik Oussekine, elle est pétrifiée. L’affaire Malik Oussekine pour mémoire a été très médiatisée contre la droite, l’action des forces de l'ordre ayant entraîné la mort le 6 décembre 1986 à Paris de Malik Oussekine, après une manifestation étudiante contre le projet de réforme universitaire du ministre délégué Alain Devaquet qui, suite à ce drame, présentera sa démission. L’instrumentalisation de la mort de cet étudiant d’origine immigrée et manifestant dans des cortèges violents malgré un état de santé fragile est un exemple de la stratégie gauchiste de victimisation et de diabolisation de l’adversaire.

    C’est toujours efficace avec la complicité de médias hostiles par idéologie aux forces de l'ordre sauf quand elles tuent des fascistes. Il n’est pas sur que le falot Bernard Caseneuve sauve sa tête. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a affirmé mardi sur Public Sénat que la mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens dimanche n'était "pas une bavure". «Vous évoquez le cas de Malik Oussekine, les circonstances n'ont rien à voir l'une avec l'autre», a dit le ministre, qui avait annoncé un peu plus tôt la suspension de l'utilisation de grenades offensives. «L'enquête établira les conditions dans lesquelles les événements se sont produits. C'est un échec de la société, car il y a trop de violence», a-t-il dit. L’enquête pour le moment le met terriblement sur la défensive.

    «Cette enquête privilégie la thèse d'un décès dû à une grenade offensive lancée par les gendarmes, après la découverte de traces de TNT sur ses vêtements», a annoncé mardi le procureur d'Albi. Sauf bien sûr à dire que, quand on se rassemble sous prétexte écologique pour casser du gendarme et du matériel public, on s'expose à certains risques et qu’on en est responsable.

    En ce qui concerne le barrage il va être suspendu, c’est à dire abandonné et l'usage des grenades offensives interrompues c’est à dire interdites. C’est marche arrière-toute face aux gauchos – écolos. Les écolos qui haïssent le gouvernement Valls en font des tonnes.

    Cécile Duflot est-elle allée trop loin dans ses commentaires sur le drame de Sivens, une "tache indélébile sur l'action du gouvernement", sur France Info? Et José Bové, quand il juge que "le ministre de l'Intérieur est responsable" sur BFMTV, avant que les conclusions définitives ne soient rendues par les enquêteurs ? Dans les rangs d'EELV, les appels à la décence se multiplient, visant ceux qui dénoncent l'attitude des écologistes... Mais certains, plus modérés, englobent l'ex-ministre et le député européen dans cette critique. 

    «Ils sont allés un peu loin», estime par exemple François-Michel Lambert, député EELV des Bouches-du-Rhône, contacté ce mardi matin par L'Express. «Il y a le temps du drame, le nécessaire respect des familles... Ce n'est pas ma façon d'être, je ne veux pas donner l'impression d'utiliser les drames», ajoute-t-il. Formule reprise de toute part, par la gauche comme par la droite, visant une éventuelle instrumentalisation politique de ce drame.

    Mais le drame sera instrumentalisé et Manuel Valls l'a bien compris. C’est lui qu’on veut abattre en multipliant les affrontements autour du chantier de Notre dame des landes, de la ferme des 1000 vaches ou du barrage du Sivens. Le gauchisme écologique casqué et armé, une fleur dans les dents et le cocktail Molotov à la main sont dans la ligne des « black bloc » qui cherchent l’affrontement avec les forces de l'ordre.

    Ségolène Royale, silencieuse et prudente, est aussi dans le collimateur des écolos. Quand on veut voir jusqu’ou ils veulent aller, le mieux est souvent de se référer à Noël Mamère. Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le député Noël Mamère est sorti de ses gonds, appelant à "la responsabilité" de François Hollande et de Manuel Valls pour qu'ils stoppent la construction du barrage de Sivens. «On ne construit pas un barrage sur un cadavre», selon ses propos. Il a jugé également "scandaleux et indigne" la réaction du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui "voudrait faire croire que nous (les écologistes, ndlr) serions les complices" de la mort d'un manifestant sur le chantier du barrage.

    On serait Manuel Valls qu’on se mettrait à la construction vite fait d'un barrage contre le flot des imprécations écolos et le risque d’inondations gauchistes à répétitions.

    Raoul Fougax

    Source : Metamag

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEuyVFyFFHhtIMtIF.shtml

  • La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l’Académie française

    Un incident récent opposant à l’Assemblée nationale un député à la « présidente de séance » a attiré l’attention du public sur la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres. L’Académie française, fidèle à la mission que lui assignent ses statuts depuis 1635, tient à rappeler les règles qui s’imposent dans notre langue pour la formation et l’emploi de ces termes : 

    1. L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l’usage, sans qu’ils aient été prescrits par décret : l’Académie les a enregistrés pourvu qu’ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé. 

    Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes. Le français ne dispose pas d’un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S’agissant des métiers, très peu de noms s’avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d’autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n’est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou « non marquée ». 

    2. En 1984, après que le gouvernement eut pris une première initiative en faveur de « la féminisation des titres et fonctions et, d’une manière générale, du vocabulaire concernant les activités des femmes », l’Académie française fit publier une déclaration rappelant le rôle des genres grammaticaux en français. Les règles qui régissent dans notre langue la distribution des genres remontent au bas latin et constituent des contraintes internes avec lesquelles il faut composer. L’une des contraintes propres à la langue française est qu’elle n’a que deux genres : pour désigner les qualités communes aux deux sexes, il a donc fallu qu’à l’un des deux genres soit conférée une valeur générique afin qu’il puisse neutraliser la différence entre les sexes. L’héritage latin a opté pour le masculin. Les professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, à qui la Compagnie avait confié la rédaction de ce texte, adopté à l’unanimité dans la séance du 14 juin 1984, concluaient ainsi : « En français, la marque du féminin ne sert qu’accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d’indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l’accord des adjectifs, la variété des constructions nominales… Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu’un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. Ils risquent de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier » (déclaration faite en séance, le 14 juin 1984) → voir le texte complet de cette déclaration. 

    3. Le 21 mars 2002, l’Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position, et, en particulier, pour souligner le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise de féminisation systématique. Elle insiste sur les nombreuses incohérences linguistiques qui en découlent (ainsi une recteure nommée directrice d’un service du ministère de l’Éducation nationale, ou la concurrence des formes recteure et rectrice – préférée par certaines titulaires de cette fonction). La Compagnie fait valoir que brusquer et forcer l’usage revient à porter atteinte au génie même de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique. 

    « Un catalogue de métiers, titres et fonctions systématiquement et arbitrairement "féminisés" a été publié par la Documentation française, avec une préface du Premier ministre. La presse, la télévision ont suivi avec empressement ce qui pouvait passer pour une directive régalienne et légale » (déclaration adoptée à l’unanimité dans la séance du 25 mars 2002). Or aucun texte ne donne au gouvernement « le pouvoir de modifier de sa seule autorité le vocabulaire et la grammaire du français ». Nul ne peut régenter la langue, ni prescrire des règles qui violeraient la grammaire ou la syntaxe : elle n’est pas en effet un outil qui se modèle au gré des désirs et des projets politiques. Les compétences du pouvoir politique sont limitées par le statut juridique de la langue, expression de la souveraineté nationale et de la liberté individuelle, et par l’autorité de l’usage qui restreint la portée de toute terminologie officielle et obligatoire. Et de l’usage, seule l’Académie française a été instituée « la gardienne ». 

    4. Il convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s’effacer derrière lui : c’est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au Premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres, grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont le féminin s’impose naturellement dans l’usage. Ce texte marquait une grande convergence de vues avec l’Académie française et complétait utilement les déclarations sur cette question que la Compagnie avait elle-même rendues publiques. En 2002, l’Académie française constate que, « de ce rapport, le gouvernement n’a pas plus tenu compte » que de l’« analyse scientifique irréfutable » des Professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. 

    La Commission générale rappelle que, si l’usage féminise aisément les métiers, « il résiste cependant à étendre cette féminisation aux fonctions qui sont des mandats publics ou des rôles sociaux distincts de leurs titulaires et accessibles aux hommes et aux femmes à égalité, sans considération de leur spécificité. […] Pour nommer le sujet de droit, indifférent par nature au sexe de l’individu qu’il désigne, il faut se résoudre à utiliser le masculin, le français ne disposant pas de neutre ». Elle ajoute que « cette indifférence juridique et politique doit être préservée dans la règlementation, dans les statuts et pour la désignation des fonctions ». Elle affirme « son opposition à la féminisation des noms de fonction dans les textes juridiques en général, pour lesquels seule la dénomination statutaire de la personne doit être utilisée. » Elle « estime que les textes règlementaires doivent respecter strictement la règle de neutralité des fonctions. L’usage générique du masculin est une règle simple à laquelle il ne doit pas être dérogé » dans les décrets, les instructions, les arrêtés et les avis de concours. Les fonctions n’appartiennent pas en effet à l’intéressé : elles définissent une charge dont il s’acquitte, un rôle qu’il assume, une mission qu’il accomplit. Ainsi ce n’est pas en effet Madame X qui signe une circulaire, mais le ministre, qui se trouve être pour un temps une personne de sexe féminin ; mais la circulaire restera en vigueur alors que Madame X ne sera plus titulaire de ce portefeuille ministériel. La dénomination de la fonction s’entend donc comme un neutre et, logiquement, ne se conforme pas au sexe de l’individu qui l’incarne à un moment donné. Il en va de même pour les grades de la fonction publique, distincts de leur détenteur et définis dans un statut, et ceux qui sont des désignations honorifiques exprimant une distinction de rang ou une dignité. Comme le soutient la Commission générale, « pour que la continuité des fonctions à laquelle renvoient ces appellations soit assurée par-delà la singularité des personnes, il ne faut pas que la terminologie signale l’individu qui occupe ces fonctions. La neutralité doit souligner l’identité du rôle et du titre indépendamment du sexe de son titulaire. » 

    5. Cependant, la Commission générale de terminologie et de néologie considère – et l’Académie française a fait siennes ces conclusions – que cette indifférence juridique et politique au sexe des individus « peut s’incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre. » Elle estime que, « s’agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s’oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu’elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas ». La Commission générale conclut justement que « cette souplesse de l’appellation est sans incidence sur le statut du sujet juridique et devrait permettre de concilier l’aspiration à la reconnaissance de la différence avec l’impersonnalité exigée par l’égalité juridique ». 

    En 2002, l’Académie française, opposée à toute détermination autoritaire de l’usage, rappelait qu’elle avait tenu à « soumettre à l’épreuve du temps » les « recommandations » du Conseil supérieur de la langue française publiées en 1990 au Journal officiel au lieu de les imposer par décret, bien qu’elle les ait approuvées et enregistrées dans la 9e édition de son Dictionnaire : elle a en quelque sorte libéré l’usage, en laissant rivaliser des formes différentes sans chercher à en proscrire autoritairement aucune, jusqu’à ce que la meilleure l’emporte. C’est à cette attitude, conforme à la manière dont elle a exercé continûment son magistère depuis près de quatre siècles, qu’elle entend demeurer fidèle.

    Académie française

    http://www.oragesdacier.info/

  • A propos des Boko Haram et des filles enlevées

    Lue sur le blog d'Yves Daoudal, une explication très intéressante au sujet des jeunes filles enlevées par les groupes Boko Haram :

    "On se souvient que François Hollande avait imprudemment annoncé la libération des lycéennes détenues par Boko Haram. On avait dit ensuite qu’il s’agissait d’un accord pour leur libération le mardi suivant. Mais rien n’est venu. Au contraire, Boko Haram a enlevé de nouvelles jeunes filles, et perpétré de nouveaux massacres.

    Le Père Patrick Tor Alumuku, directeur du bureau des communications sociales de l’archidiocèse d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, explique à l’agence Fides que Boko Haram est divisé en différents groupes et que « ceux qui disent négocier en son nom en ce moment ne constituent pas la composante principale ». En outre, « il en est qui déclarent que certains des “représentants” de Boko Haram qui se sont présentés ces derniers temps, sont en réalité des escrocs, qui cherchent à obtenir de l’argent du gouvernement ».

    D’autre part, « les seules déclarations proviennent du gouvernement alors que Boko Haram se tait. Le premier est sous pression pour retrouver les jeunes filles enlevées et continue à faire des annonces de trêves et de libérations d’otages qui ne trouvent cependant pas confirmation dans la réalité ».

    « La situation des jeunes filles enlevées est en outre beaucoup plus compliquée de ce que l’on pourrait penser » souligne encore le Père Patrick Tor Alumuku. « En effet, les jeunes filles ont été contraintes à se marier avec les guérilleros de Boko Haram. Il est donc difficile de les libérer de force parce que les jeunes ne sont pas rassemblées dans un seul camp militaire mais dispersées dans de nombreuses zones en compagnie des guérilleros. Les libérer par la négociation est également difficile parce qu’elles sont désormais les épouses des membres de Boko Haram ». « Toutefois cela ne signifie pas qu’il soit impossible de les libérer mais que le chemin à parcourir est plus ardu de ce que l’on pourrait penser », conclut le prêtre."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html