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  • Le président du Parlement hongrois évoque une sortie de l’UE…

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Le président du Parlement hongrois, Laszlo Köver (co-fondateur et membre de la direction de Fidesz), a déclaré vendredi que si Bruxelles voulait dire à un pays comment il doit être gouverné, alors elle ressemblerait à Moscou avant le changement de régime. Et si telle est la direction que devait prendre l’UE, alors la Hongrie devrait envisager de la quitter. Mais ce n’est qu’un scénario de cauchemar, a-t-il ajouté, disant qu’il doutait qu’on en arrive à ce point.

    Cette déclaration n’est pas passée inaperçue… Le parti de gauche E-PM a demandé à Viktor Orban de recadrer Köver, dont les propos sont contraires aux intérêts nationaux, et a signifié au Premier ministre qu’il était temps qu’il décide si l’avenir du pays est du côté de Bruxelles ou du côté de Moscou. Et le parti libéral a qualifié le propos de « grave erreur », alors que six personnalités hongroises sont interdites de visa aux Etats-Unis. Cela dit, le parti libéral, c’est 5 députés, et E-PM, 1 député."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Chantage, magouilles, corruption : le livre noir du syndicalisme français

    Nous avons toujours besoin de syndicats prêts à se battre pour les travailleurs ; pour l’instant cependant, aucun ne remplit ce rôle.

    Au-delà du cas personnel du secrétaire général de la CGT, l’affaire Lepaon révèle la face sombre du syndicalisme français. Le décryptage de Jean-Luc Touly, auteur de Syndicats - Corruption, dérives, trahisons.

    FigaroVox : La CGT aurait déboursé 130.000 euros pour la rénovation de l’appartement de fonction de son secrétaire général, Thierry Lepaon. Cela vous étonne-t-il ? Ce genre de pratiques est-il vraiment inédit ?

    Jean-Luc TOULY : La contradiction flagrante des dirigeants syndicaux que révèle cette affaire ne m’étonne aucunement. On pourrait citer un nombre incalculable de dérives semblables des individus, des organisations syndicales, des fédérations, des confédérations, des comités d’entreprise… On pourrait parler des frais de fonctionnement injustifiés, du Comité d’entreprise d’Air France, d’EDF, de la SNCF de Lyon, où les syndicats ont été condamnés. Les scandales sont légion.

    Evidemment, faire payer la CGT entre 130 000€ et 150 000€ de travaux pour Thierry Lepaon est scandaleux, d’autant plus que les syndicats sont encore financés entre les 2/3 et les 3/4 par les entreprises ou l’Etat : ce sont donc les cotisations et les subventions de l’Etat qui, indirectement, ont payé le logement ! Le manque de transparence des syndicats et leur système anti-démocratique conduisent systématiquement à des dérives. Ces informations ont d’ailleurs probablement été transmises par des adhérents de la CGT, choqués par cette découverte. Il existe ainsi des poches de résistance au sein même de l’organisation, qui dénoncent ces pratiques et ce côté occulte qui détruisent la confiance envers les syndicats. J’ai été moi-même membre de la CGT pendant 30 ans, avant de rejoindre FO, et j’ai bien vu que la dénonciation n’est jamais facile dans ces organisations : elle entraîne pressions, perte de mandat syndical voire perte de l’emploi dans certains cas !

    Au-delà du cas de Thierry Le Paon, cela révèle-t-il un problème plus large de corruption au sein de la CGT ? Quel est l’ampleur de celle-ci aujourd’hui ?

    Je pourrais vous parler de nombreux cas ! Les hauts responsables syndicaux, en fin de carrière, sont souvent nommés à des postes élevés, bien payés, dans des autorités étatiques ou privées. Bernard Thibault a ainsi été élu en juin dernier administrateur du Bureau International du Travail, à Genève, avec l’aide de François Hollande. Les grandes entreprises peuvent faire de même : le directeur de cabinet de Thibault, Bernard Saincy, a été par exemple nommé à un haut poste chez GDF-Suez, après avoir quitté la CGT. Ces nominations sont des cadeaux accordés aux dirigeants syndicaux pour services rendus ; or, quels services rendent-ils vraiment ? Je n’irais pas jusqu’à parler de méthodes mafieuses, mais les secrets et l’opacité de ces nominations posent problème…

    Les syndicats reçoivent des sommes colossales, versées notamment par les entreprises, qui achètent ce faisant une sorte de paix sociale : les organisations leur sont dès lors redevables. On comprend très vite l’ambiguïté de leur action : d’un côté, ils appellent à manifester ; de l’autre, ils maintiennent des relations très étroites avec les patrons…

    Ce nouveau scandale va venir alimenter la détestation du syndicat. Le véritable problème est celui de la transparence, de l’indépendance. Comment faire confiance à ses représentants si ceux-ci ne sont pas francs ?

    La suite dans Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chantage-magouilles-corruption-le

  • Ils participent aux Assises de la Remigration (2) : Renaud Camus

    Le 15 novembre prochain, le Bloc identitaire organise les Assises de la Remigration. Plusieurs personnalités interviendront lors de ces assises. Novopress diffuse régulièrement leur portrait. Deuxième d’entre eux : Renaud Camus (photo).

    Renaud Camus est écrivain. Célèbre notamment pour ses journaux et la série d’ouvrages « Demeures de l’Esprit », il a aussi forgé le concept de Grand Remplacement (concept et pas théorie, car il décrit malheureusement une ralité bien palpable pour de très nombreux Français) qu’il définit ainsi : « Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. »

    Récent partenaire du Bloc Identitaire dans le cadre de l’Observatoire du Grand Remplacement, Renaud Camus interviendra le 15 novembre 2014 à Paris dans le cadre des Assises de la Remigration.

    http://fr.novopress.info/177473/participent-aux-assises-remigration-2-renaud-camus/

  • Ils participent aux Assises de la Remigration (2) : Renaud Camus

    Le 15 novembre prochain, le Bloc identitaire organise les Assises de la Remigration. Plusieurs personnalités interviendront lors de ces assises. Novopress diffuse régulièrement leur portrait. Deuxième d’entre eux : Renaud Camus (photo).

    Renaud Camus est écrivain. Célèbre notamment pour ses journaux et la série d’ouvrages « Demeures de l’Esprit », il a aussi forgé le concept de Grand Remplacement (concept et pas théorie, car il décrit malheureusement une ralité bien palpable pour de très nombreux Français) qu’il définit ainsi : « Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. »

    Récent partenaire du Bloc Identitaire dans le cadre de l’Observatoire du Grand Remplacement, Renaud Camus interviendra le 15 novembre 2014 à Paris dans le cadre des Assises de la Remigration.

    http://fr.novopress.info/177473/participent-aux-assises-remigration-2-renaud-camus/

  • Etat islamique : la charge de 126 intellectuels sunnites contre le calife autoproclamé

    Quelques extraits d'un article d'Aleteia :

    [...] "c’est au tour de 126 intellectuels musulmans de s’emparer de l’épineux dossier de l’Etat islamique. De confession sunnite comme les djihadistes de l’EI, les signataires de la lettre datée du 19 septembre formulent en une vingtaine de pages une âpre critique théologique de leurs exactions, développée en 24 points. Ces 24 points résument toutes les violations des lois coraniques commises pour le compte de l’EI et que les auteurs de la lettre dénoncent, citant pour chaque point les versets qui s’y rapportent.

    [...] La lettre souligne en effet d'emblée l’importance capitale de « maîtriser la langue arabe, sa grammaire, sa syntaxe, sa morphologie, sa rhétorique, sa poésie, son étymologie et l’exégèse du Coran », pour se prémunir des interprétations hasardeuses. De même, le document met en garde contre la tendance, dangereuse, à vouloir « sursimplifier » le texte, faisant fi du contexte et des  clés d’interprétation.

    [...] Tout en rappelant avec force l’interdiction stricte en islam de tuer des innocents ou de se livrer à des actes de torture ou à l’esclavage, les auteurs n’oublient pas de mentionner les assassinats des journalistes James Foley et Steven Sotloff, ainsi que de l’humanitaire David Haines. « Ce que vous avez fait est incontestablement interdit (haraam)», écrivent-ils, précisant que ces derniers étaient des émissaires, un statut inviolable d’après laSunna.

    [...] La charge se fait plus rude encore pour qualifier les atrocités perpétrées à l’encontre des chrétiens et des Yézidis, cibles privilégiées des islamistes de l’EI, depuis l’instauration du califat. Les « chrétiens arabes » ou « gens du Livre » sont selon eux des « amis, des voisins et des citoyens », protégés par un accord vieux de 1400 ans, et en vertu duquel le jihad ne peut légalement pas s’appliquer à eux.

    [...] Enfin, c’est l’existence même du califat et du statut d’Abu Bakr Al-Baghdadi que la lettre incrimine, d’un point de vue strictement théologique : aucun califat ne peut être instauré « dans un petit coin du monde » en s’exonérant du consensus de tous les musulmans, faute de quoi la proclamation devient un acte de « sédition » (fitnah)."

    Ce manifeste, ô combien tardif étant donné que cela fait des mois que le Moyen Orient subit les exactions des barbares du prétendu Etat islamique, s'adresse à des gens dont on se demande s'ils savent lire, et si oui, s'ils ont l'intention de tenir compte de ce genre d'avertissement. Cela fait un peu penser à l'Etat nigérian qui "négocie" avec les terroristes islamistes de Boko Haram alors qu'il ne fait rien de sérieux pour faire respecter son autorité - et qui du coup n'en obtient rien si ce n'est des promesses non tenues. On peut se demander si tout cela ne ressemble pas à des gesticulations destinées à l'Occident crédule afin d'entretenir l'illusion que l'islam -le vrai- n'a rien à voir avec l'EI.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Etat-Unis: un deuxième Snowden identifié et recherché

    Un analyste travaillant pour un sous-traitant de la NSA est activement recherché par le FBI. Il est accusé d’avoir diffusé à la presse des informations confidentielles après le départ d’Edward Snowden, toujours réfugié en Russie.

    On soupçonnait depuis août dernier l’existence d’un deuxième lanceur d’alerte au sein de la NSA, l’Agence nationale de la sécurité américaine. Cet homme aurait pris la suite d’Edward Snowden, après l’exil de ce dernier en juin 2013.

    C’est désormais officiel, et, si l’on en croit Yahoo News, cette source a même été identifiée et est actuellement recherchée par la police fédérale des Etats-Unis, le FBI.

    Snowden n’était pas seul

    C’est dans le documentaire de Laura Poitras sur Edward Snowden, Citizen Four, que se trouve confirmée une vieille hypothèse: Edward Snowden n’était pas seul. Il y était question d’une source ayant choisi de rester sur le territoire américain. Un faisceau d’indices permettait déjà de deviner son existence, mais surtout, la fuite de documents datés d’août 2013 ne laissait aucun doute. A cette époque, Edward Snowden était déjà en Russie.

    Tout comme lui avant son exil, cette source travaillerait pour un sous-traitant de la NSA. Elle aurait été motivée par l’exemple de Snowden. Elle pourrait être la personne qui a révélé au site d’informations de Glenn Greenwald (le journaliste qui a publié les premières révélations de Snowden dans le Guardian), The Intercept, la liste des 680.000 personnes suspectées d’activités terroristes et surveillés par la NSA, alors qu’un tiers d’entre elles n’avait aucun rapport avec un groupe terroriste.

     

    Perquisitions au domicile du suspect

    Le FBI a perquisitionné le domicile de ce suspect en Virginie, mais la question de le poursuivre à grand bruit n’a pas été tranchée. Après les affaires Snowden et Manning, l’administration rechignerait à en faire un troisième exemple: l’image démocratique des Etats-Unis pâtirait d’une nouvelle tribune publique offerte à un lanceur d’alerte. Or, la guerre livrée par l’administration Obama lui a déjà valu de nombreuses et virulentes critiques.

    En même temps, il paraît difficile de ne pas sanctionner ce qu’ils ont déjà qualifié de « haute trahison » dans d’autres circonstances. D’autant plus que la répétition de ces fuites pourrait contribuer à créer des vocations.

    Le journaliste de Yahoo News relève que depuis l’élection d’Obama, sept personnes ont été poursuivies aux Etats-Unis pour avoir diffusé des informations classées, un chiffre deux fois plus élevé que pour tous les autres présidents.

    SourceBFM

    http://www.contre-info.com/etat-unis-un-deuxieme-snowden-identifie-et-recherche#more-35227

  • La Bibliothèque du Vatican met ses trésors en ligne

    L’auguste Bibliothèque apostolique du Vatican, l’une des plus importantes bibliothèques du monde, a commencé à mettre en ligne les versions numérisées de certains joyaux de sa collection de manuscrits.

    Le projet prévoit la numérisation d’environ 3 000 livres, sur une période de quatre ans.

    Cette numérisation servira évidemment aux chercheurs, mais aussi aux curieux. Détails des trésors en ligne :

     

    Codex Borgianus (Biblioteca Apostolica Vaticana)

     

    Vergilius Vaticanus (« Le Virgile du Vatican ») (Biblioteca Apostolica Vaticana)

     

    Lire la suite

  • De l’engagement de volontaires français et musulmans dans les rangs de l’Etat islamique

    Les deux attaques menées au Canada à la fin de ce mois d’octobre 2014, par ce qu’il est convenu d’appeler des loups solitaires (« Lone Wolf »), rappellent aux Français celles de Toulouse (2012) et de Bruxelles (2014). Les hasards du calendrier font que la commission mixte paritaire du Parlement vient de déposer ce 21 octobre les derniers points relatifs à un nouveau texte législatif, lequel offre à l’Etat les armes nécessaires face à cette menace.
    Justifié sur le fond par son intitulé – « Projet de loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme » (1), le caractère potentiellement liberticide de ce texte ne sera pas ici abordé sur la forme, puisqu’il s’agit du prix à payer pour renforcer la sécurité. En outre, même si les propos qui suivent considèrent les risques liés au Djihadisme, il faut garder à l’esprit le fait que ce projet de loi concerne le terrorisme dans sa globalité ; il ne contient aucunement les mots « islamiste » ou « fondamentaliste ». Cette prudence est doublement justifiée si on se souvient, d’une part que la tactique du loup solitaire aurait été forgée par un extrémiste américain, Joseph Tommasi (1951-1975, à ne pas confondre avec son homonyme français), d’autre part que le dernier massacre d’importance en Europe (77 morts) est le fait d’un autre extrémiste norvégien, Anders Behring Breivik (2011), deux individus plutôt opposés à l’Islam…
    Les terroristes sont loin d’être des militants d’une même valeur…
    Comme à l’accoutumée, l’émotion l’emporte sur la réflexion, et une seule approche est proposée pour apporter une même solution à un problème complexe. Les attaques improvisées d’un loup solitaire sont fondamentalement différentes des attentats coordonnés et soigneusement planifiés à Madrid (2004, 191 morts) et à Londres (2005, 56 morts). Le choix des cibles est une autre différence essentielle ; anonymes dans le cadre des attentats de Madrid et de Londres, elles sont des militaires ou des Juifs lors des attaques individuelles. Cette particularité montre bien que les auteurs se considèrent déjà comme des combattants qui se sont donnés un ennemi. Quand Al-Qaïda ou l’Etat islamique lancent un appel aux attaques individuelles, leur démarche est d’abord politique, considérant que chaque Croisé est un ennemi des Musulmans. Mais on ne souligne pas assez les raisons psychologiques, voire psychiatriques, et sociales, présentes chez les individus souvent isolés qui répondent à cet appel, raisons masquées par ce qu’on croit être une unique cause idéologique ou religieuse. C’est confondre les facteurs structurels et conjoncturels, car leur engagement vise aussi un faire-valoir envers eux-mêmes et envers les autres. 
    Les attentats commis dans le contexte du Groupe islamique armé [GIA] par Khaled Kelkal (1995), passé de la délinquance à l’Islam à l’occasion de ses incarcérations, n’ont rien de commun avec le meurtre d’un soldat britannique en pleine rue à Londres (2013) par Michael Adebowale et Michael Adebolajo, deux étudiants convertis et militants, sans antécédents judiciaires. Si les quatre loups solitaires cités en préambule sont certes différents (Mohammed Merah, Mehdi Nemmouche, Martin Couture-Rouleau, Michael Zehaf-Bibeau), ils semblent avoir au moins deux points communs : d’abord un casier judiciaire pour des faits de délinquance, ensuite avoir été identifiés comme des individus à risque par les services de renseignement. Par contre, l’habituelle défaillance des gouvernements à séparer le symptôme (l’acte terroriste) de sa cause (la revendication politique) est commune aux deux modes d’attaque. Se limiter à un traitement de surface sans aller en profondeur ôter les racines du mal ne peut être qu’un palliatif…
    Quelque part, cet acte volontaire qu’est l’engagement tire pourtant l’individu hors de sa servitude, quelle qu’en soit la nature. L’engagement est un risque personnel, non seulement physique quand il s’agit d’aller combattre, mais aussi moral, en acceptant d’être jugé, notamment par ses proches. Pour certains volontaires, il pourrait même s’agir d’une démarche analogue à une rédemption, ce que devraient pouvoir comprendre des Chrétiens.