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  • Stop gender : le silence méprisant de Najat Vallaud-Belkacem

    Au début du mois de septembre, le collectif "Stop Gender" a envoyé une lettre à Najat Vallaud-Belkacem. Signée par 12 associations lyonnaises qui signalaient à cette dernière leur inquiétude quant à l’intrusion du "genre" dans le monde de l’école, celle-ci n’a fait l’objet d’aucune réponse. Face à ce silence méprisant, le collectif "Stop Gender" a envoyé au Ministre de l’Education nationale une lettre de rappel :

    "[...] Visiblement, ces interrogations n’ont pas été jugées dignes d’intérêt, puisqu’elles n’ont donné lieu qu’à un silence de votre part. Le 2 septembre 2014, vous déclariez pourtant vouloir que votre Ministère « soit aussi celui des parents ». Sachez que certains d’entre eux s’inquiètent de ce « Plan national d’action pour l’égalité » et plus encore du mutisme dont vous faites preuve à ce sujet. Nous vous demandons alors de répondre au plus vite à nos questions, faute de quoi vous nous verriez dans l’obligation de faire appel aux autorités supérieures de la République, afin d’obtenir les informations auxquelles nous avons droit."

    Michel Janva

  • Éditorial de L'AF 2896 : Le premier mort

    C’est tombé sur un militant écologiste ; ç’aurait pu tout aussi bien être, il y a quelques mois, un manifestant du Printemps français ou de la Manif pour tous. Certes, on nous dira que les seconds ont été exemplaires alors que les écolos, trop souvent, attirent à eux une faune interlope qui, comme à Notre-Dame-des-Landes, cherche moins à promouvoir une contre-société qu’à casser pour le plaisir de casser.

    C’est vrai, mais lorsqu’on se rappelle la brutalité et le mépris des libertés publiques avec lesquelles Valls et, dans une moindre mesure le 5 octobre dernier, Cazeneuve, son clone à tête de croque-mort, ont réprimé des manifestations pacifiques, voire bon enfant en plein Paris, il fallait bien se douter que le curseur, comme on dit aujourd’hui, était monté d’un cran. N’ayant plus d’enfant dans des poussettes ou de mère de famille à gazer, de vieillard à tabasser et faute de pouvoir se faire la grenade offensive sur les trafiquants de drogue et les petites frappes des « quartiers » auxquels il n’est pas question de toucher — laisser s’étendre le cancer de l’économie parallèle permet d’acheter la paix sociale —, il fallait bien occuper nos forces de l’ordre, même s’il n’y avait qu’un terrain vague à défendre.

    L’Action française ne se fait aucune illusion : si un militant royaliste, un « Manif pour tous » ou un « Printemps français » était tombé de la même façon, ses parents n’auraient pas eu droit à la compassion du président de la république, sa mémoire aurait été salie par la gauche, les écolos et la droite bien-pensante et, à la demande du pouvoir, les media, en boucle, auraient justifié sa mort. Tout cela, nous le savons. Mais justement, nous ne voulons pas leur ressembler. C’est pourquoi nous nous inclinons devant la mémoire de Rémi Fraisse, un jeune Français.

    FRANÇOIS HOLLANDE, LE BOULET DE MANUEL VALLS ?

    A l’heure où ces lignes paraîtront, le président de la République se sera exprimé devant les Français pour son mi-mandat. Parions que, comme lors de ses précédents entretiens télévisés, il parlera pour ne rien dire, justifiant à longueur de questions complaisantes son échec en matière économique et sociale. Peut-être fera-t-il une annonce politicienne — des observateurs s’excitent déjà à la pensée qu’il instaurerait la proportionnelle pour les législatives —, mais comme toujours, elle fera flop, car Hollande est l’homme des demi-mesures et des compromis bâtards. Selon un sondage Odoxa pour RTL, publié lundi 3 novembre, 97 % des Français estiment qu’il a d’ores et déjà échoué et lui préfèrent son premier ministre dans une mise en concurrence surréaliste — on parle de « cohabitation » comme si Valls était l’opposant de Hollande !, 71% de nos compatriotes déclarant « faire plus confiance » au premier qu’au second. Un chiffre qui peut paraître contradictoire avec les petits 30% de popularité du premier ministre dans un sondage TNS Sofres pour Le Figaro, paru le 30 octobre. Il n’en est rien. La question n’est pas la même. Entre deux hommes, et subséquemment deux lectures de la Constitution, et compte tenu du caractère falot du chef de l’Etat, c’est le chef du gouvernement que privilégient les Français, faute de mieux. L’action de Valls peut paraître auprès des plus naïfs comme entravée par l’inaction du chef de l’Etat. François Hollande, le boulet de Manuel Valls ? On peut toujours faire semblant d’y croire.

    "TINA"

    Car Valls doit jouer avec sa majorité et un centre qui ne s’est jamais vendu qu’au plus offrant. Surtout, libre d’agir comme il l’entendrait, son masque d’homme efficace tomberait très vite, car que ferait-il de plus qu’Hollande ? Et qu’est-ce qu’Hollande l’empêche de faire ? Les électeurs de l’UMP qui voient en lui un homme de centre droit ne se trompent peut-être pas. En revanche, ils se trompent sur la révolution qui consisterait pour le pays à adopter la politique qui irait avec l’emballage. Valls, mais également Juppé, Sarkozy ou Fillon ne feraient qu’à la marge « une autre politique », pour reprendre un slogan qui fleure bon ses années 1970. « TINA » [1] : Margaret Thatcher avait raison, il n’y a pas d’autre politique possible, toutefois, en ce qui concerne la France de 2014, tant que nous gardons l’euro, tant que nous restons au sein de l’Union européenne, tant que nous accroissons notre allégeance à l’égard des Etats-Unis en signant « rapidement », comme le souhaitent non seulement Hollande, mais Valls et toute la classe politique, le traité transatlantique. Oui, il n’y a alors pas d’autre politique possible que celle du chômage, de la déflation, de la récession, celle dont la pauvreté et l’insécurité, l’immigration et le communautarisme sont les fruits les plus désastreux. Oui, il n’y a alors pas d’autre choix que celui du renoncement et du déclin. Or si cette politique est évidemment celle de Hollande, elle serait également celle d’une Valls libéré de son actuel boulet élyséen et serait celle de tous ceux qui, à droite comme à gauche, lorgnent du côté de l’Elysée pour 2017, voire, déjà 2022... Comme si la France pouvait attendre jusque-là ! Entre Hollande et son premier ministre, mais également les prétendants de la droite parlementaire, il n’y a qu’un jeu de chaises musicales. Au fur et à mesure que passeront les mois, les candidats se déclareront toujours plus nombreux avant que la campagne, petit à petit, n’élimine les moins crédibles et qu’il n’en reste plus que deux, pour un seul siège. Comme d’ordinaire, les programmes concoctés par les états-majors n’engageront que ceux qui y croiront.

    LA FRANCE "PÉRIPHÉRIQUE" ? LA VRAIE FRANCE

    A moins que... Étudiant cette France périphérique, composée des Français de souche et des immigrés anciens, qu’ostracise la France métropolitaine des centres-villes (les bourgeois dénationalisés) et des « quartiers » (les immigrés récents, à la fois agents et victimes du mondialisme), Christophe Guilluy [2] note que « la montée de l’abstention ou du vote FN [est] la preuve d’une émancipation par le bas d’une part majoritaire de la population. Ces “affranchis” sont en train de remettre en cause l’essentiel de la doxa des classes dirigeantes qui n’ont toujours pas pris la mesure du gouffre idéologique et culturel qui les sépare désormais des classes les plus modestes. Ces dernières, qui n’acceptent plus aucune forme de tutorat ni politique ni intellectuel, développent le propre diagnostic de la société : le “populisme” selon la terminologie des élites. »

    Ce “populisme” n’est que l’expression de la colère du pays réel, qui doit prendre une forme politique pour se métamorphoser en une prise de conscience claire des enjeux à venir. L’abstention doit déboucher sur l’engagement ; quant au vote FN, même s’il n’est plus seulement de protestation et est devenu d’adhésion, il risque de susciter bien des déceptions en l’absence d’une ligne précise, pleinement conforme à l’intérêt national et à celui de la société, à l’heure où la banalisation du parti comme force politique crédible débouche trop souvent sur une normalisation politicienne qui hypothèque le bouleversement politique dont la France a besoin. C’est que le régime des partis est en lui-même nuisible. L’avenir du pays ne passera pas par une simple alternance politicienne, mais par un changement radical de paradigme politique.

    François Marcilhac - L’AF 2896

    [1] « There is no alternative ». [2] Christophe Guilluy, La France périphérique, Flammarion p. 89.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Af-2896

  • Etat Islamique – Sur le marché aux esclaves, une fillette de neuf ans se négocie 140 euros

    C’est le site Iraqinews.com qui a fait connaître ce document de l’Etat Islamique qui révèle les prix des esclaves. Plus une femme est jeune, plus sa valeur augmente. Les fillettes sont les esclaves qui se vendent le plus cher. Ici, les djihadistes pratiquent la pédophilie en toute impunité.

    Sur le marché des esclaves, les prix s’effondrent. Par conséquent, l’État islamique a décidé de fournir des grilles de prix en fonction de l’âge des esclaves.

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  • Où Vladimir Poutine nous livre la vision stratégique de la Russie pour les années à venir

    Le site « Médias-Presse-Info », reproduit le discours intégral de Vladimir Poutine sur le nouvel ordre du monde, prononcé le 24 octobre 2014, à l'occasion de la clôture du club Valdaï, qui se tenait cette année à Sotchi en Russie. Le thème était :

    L'ordre mondial: De nouvelles règles ou un jeu sans règles ?

    108 experts, historiens et analystes politiques originaires de 25 pays, dont 62 participants étrangers, ont pris part aux travaux du Club International Valdaï qui se réunit chaque année pour discuter de la Russie face aux problèmes du monde.

    C'est la première fois que Vladimir Poutine hausse autant le ton face au mondialisme promu par les Américains. Il montre son mépris pour les« satellites » européens des USA et affirme sa franche volonté de créer une autre voie face à l'hégémonisme messianique sans partage  de Big Brother.

    Son discours, selon une tradition soviétique, est très long. Toutefois son importance est grande et il est conseillé de le lire entièrement (ici) ; ou d'en regarder la vidéo jusqu'au bout (au même endroit).  Et ce, pour deux raisons : Vladimir Poutine s'exprime avec une très grande franchise et il présente la vision stratégique russe de façon très claire. Il faut toutefois garder à l'esprit la grande capacité russe à jouer aux échecs avec plusieurs coups d'avance.

    A lire ce discours me revient la réponse cinglante du général de Gaulle au jeune Alain Peyrefitte qui se réjouissait que la récente bombe atomique française assurait enfin la sécurité de la France face à la menace soviétique, je la cite de mémoire : «  vous n'avez rien compris ; il s'agit de la souveraineté de la France ; cette bombe nous garantie notre souveraineté. Qui nous dit que dans 60 ans nous n'aurons pas à l'utiliser contre les Etats-Unis ? Un état n'a pas d'amis, Peyrefitte que des intérêts. »

    La citation exacte est à retrouver dans le tome 1 du Livre d'Alain Peyrefitte :C'était de Gaulle.

    Voici pour les personnes pressées quelques extraits importants du discours de V. Poutine; ce résumé est un peu long, mais ce discours est dense et capital pour comprendre ce qui se joue aujourd'hui:

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    Lois Spalwer

  • Fiscalité : vive l’Ancien Régime !

    Article trouvé sur Le Point qui a le mérite de rétablir quelques vérités concernant l’imposition en France durant deux époques.

    Dernière trouvaille de nos chasseurs de primes de Bercy : un impôt supplémentaire de 20 % sur les résidences secondaires « en zone de tension » (les grandes agglomérations). Personne ne sait si cette géniale initiative ira à son terme, une précédente tentative, en 2012, s’étant piteusement ensablée face à une levée de boucliers des élus. Mais ce ballon d’essai est emblématique d’une démarche désespérée pour trouver de l’argent par n’importe quel moyen afin de boucher le trou abyssal de nos finances publiques. Nullement en cherchant à réaliser des économies sur le fonctionnement de l’État ou des collectivités territoriales mais en aggravant encore une pression fiscale qui, en deux ans et demi, s’est déjà alourdie de 70 milliards d’euros.

    Jadis, sur les bancs de nos écoles publiques, laïques et républicaines, des instituteurs à blouses grises apprenaient à des enfants uniformément vêtus de tabliers noirs que la Révolution française avait, notamment, été provoquée par l’excès d’impôts. Ils égrenaient la capitation, la gabelle, le centième, la taille, le vingtième. Ils décrivaient – avec quelques exagérations – la condition pitoyable des paysans exsangues et expliquaient doctement que la charge était devenue insupportable. D’où la révolution. CQFD.

    Le jour de la « libération fiscale »

    Des historiens tout à fait sérieux, dont le remarquable Pierre Goubert, ont démontré que la somme de ces impôts de l’Ancien Régime était, somme toute, proportionnellement beaucoup plus légère que la fiscalité moderne. Tout le monde n’était pas logé à la même enseigne : les « pays d’états » (Bretagne, Bourgogne, Provence, Languedoc) possédaient des assemblées qui négociaient âprement le montant de la taille avec les intendants du roi. Ce que ne pouvaient pas faire les « pays d’élection », déjà soumis à la centralisation monarchique. Aujourd’hui, personne ne peut échapper à la broyeuse.

    Un paysan consacrait entre vingt et trente jours de travail au paiement de l’impôt. De nos jours, certains instituts d’inspiration libérale (Institut Molinari, Contribuables associés) fêtent chaque année, en juillet, le jour de la « libération fiscale », c’est-à-dire la journée à partir de laquelle le citoyen-contribuable pourra enfin travailler pour son propre compte, ayant rempli, les six mois précédents, ses obligations fiscales et sociales diverses.

    http://www.contre-info.com/fiscalite-vive-lancien-regime#more-35340

  • Rapport choc sur la gestion du droit d'asile

    Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, sort un rapport sur les failles du système d'accueil des demandeurs d'asile en France.

    • 30.000 dossiers sont aujourd'hui en attente à l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)
    • La demande de protection internationale s'est accrue de 85 % entre 2007 et 2013.
    • L'hébergement des demandeurs d'asile est devenu une charge insupportable, alors que la capacité en places des centres d'accueil pour demandeur d'asile (Cada) a quadruplé, passant de 5282 places en 2001 à 24.689 places à la fin du premier semestre 2014.
    • Coût de l'hébergement: 220 millions d'euros.
    • Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est estimé à 17,17 euros, auxquels s'ajoute une aide temporaire d'attente de 11,45 euros par jour, soit un total mensuel de 870,50 euros par personne.
    • l'aide temporaire d'attente (ATA), versée aux demandeurs d'asile, a progressé de 367 % entre l'année 2007 et l'année 2013. Elle était versée à 42 115 personnes au 31 décembre 2013, contre 37.600 à la fin de l'année 2012.

    Michel Janva

  • « Licencier sans motif » : Le rêve du patron du MEDEF

    Licencier des salariés sans aucun motif, c’est le nouveau rêve de Pierre Gattaz. Selon le président du Medef, un chef d’entreprise qui pourrait se séparer sans justification de ses salariés aurait plus de facilités à embaucher.

     

    Aujourd’hui, pour être légale, la rupture d’un CDI doit avoir une “cause réelle et sérieuse” avec des motifs précis comme l’insuffisance professionnelle, la faute ou la difficulté économique de l’entreprise.

    Pour le Medef, les contestations de licenciements aux prud’hommes sont trop nombreuses.

    http://fortune.fdesouche.com/360889-licencier-sans-motif-le-reve-du-patron-du-medef