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  • Les élus sont les serviteurs des banques qui les ont fait élire… Le tour de la question en 2 minutes 30 (Vidéo)

    Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, est un enseignant français dans un lycée à Marseille. Principalement connu comme blogueur, il bénéficie d’une notoriété grandissante depuis 2005, en argumentant alors pour le « non » à l’occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l’Europe. Source

    Intéressant constat par Etienne Chouard, du système ploutocrate d’où sont issus les dirigeants qui sont à la tête de la France depuis deux cents ans.

    Petit rappel historique:

    La Révolution de 1789 a été fondamentalement une révolte de la haute bourgeoisie contre la Royauté et la Religion. Louis XVI s’est vu imposer comme Ministre des Finances le banquier suisse, protestant et franc-maçon, Jacques Necker, qui, prêtant de l’argent pour combler le déficit de la France, tenait la politique du Roi. La France était alors déficitaire bien qu’elle fut le pays le plus riche du monde. Mais les grands bourgeois immensément riches, ne contribuaient qu’infiniment peu au Trésor public. (Comme les grandes entreprises qui se réfugient dans les paradis fiscaux, ou qui bénéficient des largesses de l’Etat…) Ils voulaient imposer un système économique libéral inspiré de celui d’Angleterre.

    C’est cette situation, mais aujourd’hui en France, que décrit Etienne Chouard. En deux minutes trente, il dresse un constat très juste de l’aveuglement des électeurs face à la prétendue démocratie, même si dans cette courte intervention on ne comprend pas très bien les solutions qu’il préconise. Il était l’invité, en septembre dernier, de Frédéric Taddeï dans l’émission de France 2, « Ce soir ou jamais ».

    E.D.

     

    http://www.medias-presse.info/les-elus-sont-les-serviteurs-des-banques-qui-les-ont-fait-elir-le-tour-de-la-question-en-2-minutes-30-video/17812

  • Pour Éric Zemmour : La CGT est coincée entre la CFDT et le FN

    La CGT peine à sortir de la crise dans laquelle l’a plongée l’affaire de l’appartement de son numéro un. “En d’autres temps, on n’aurait guère tiqué. La CGT a l’habitude de bien traiter sa nomenklatura”, explique Éric Zemmour dans sa chronique RTL du 6 novembre dernier. Mais voilà, les temps changent. “Et pas toujours en bien, doit se dire Thierry Lepaon”. Pour le journaliste, on ne lui pardonne rien “parce qu’il ne compte plus”.

    Les effectifs de la centrale syndicale ont fondu comme neige au soleil. “La CGT n’est plus depuis belle lurette la courroie de transmission du Parti communiste d’antan, et l’argent de Moscou n’arrondit plus les fins de mois”, poursuit Éric Zemmour, qui note que la classe ouvrière a été “disloquée et marginalisée par des décennies de désindustrialisation, de délocalisation et d’immigration”.

    Seule la droite française, quand elle est au pouvoir, fait encore semblant d’en avoir peur et lui donne le rôle du méchant dans un savant théâtre d’ombres”, analyse le journaliste. Depuis l’avènement de Hollande, le partenaire officiel c’est la CFDT. Mais l’autre souci de la CGT, ce sont ses troupes “qui votent avec leurs pieds en faveur du Front national”. Marine Le Pen a d’ailleurs aligné sa politique sociale (retraite à 60 ans, augmentation du Smic…) sur les revendications cégétistes.

    http://fr.novopress.info/

  • Soirée France-Ukraine

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  • Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en France en 2014 ?

    L’écrivain Jacob Cohen était à Dijon le 26 septembre 2014 pour une conférence sur le thème : « Qu’est-ce qu’être antisioniste aujourd’hui en France ? »

    L’intervention de Jacob Cohen :


    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    Les questions du public :

    Jacob Cohen – Qu’est-ce qu’être antisioniste en… par ERBourgogne

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • L’homme n’existe pas

    Chose promise, chose due. La PMA pour personnes homosexuelles s’installe tranquillement dans le sillage du mariage pour tous. Jusqu’ici, elle n’était permise qu’aux couples hétérosexuels, sous condition d’être en âge de procréer et infertiles. Avec l’avis de la Cour de cassation du 22 septembre dernier, tout change ou plutôt, tout se met en place. C’est que le vote du mariage pour tous en mai 2013 rendait, depuis, intenable l’interdiction de la PMA aux personnes homosexuelles. Le mariage pour tous ayant entériné une conception de la famille dépourvue de toute racine anthropologique, l’interdiction de la PMA ne reposait plus que sur d’ignominieux vestiges homophobes. L’attachement à la « biologisation de la filiation » – terme barbare pour n’indiquer rien d’autre que la nécessaire altérité homme-femme pour pouvoir procréer – dont se rendait coupable l’interdiction contrastait trop avec le déni de réalité de rigueur. Eh bien voilà que la Cour, d’un revers de robe rouge, vient docilement mettre un terme à cette incohérence fomentée par ceux-là même qui la dénonce. Et il est désormais considéré dans l’intérêt de l’enfant que de permettre son adoption par la conjointe de sa mère, aux dépens des troubles à l’ordre public collatéraux.

    Dans le rapport de la Cour, ainsi que les savantes conclusions de l’avocat général, il fut aussi question de fraude à la loi. Tout un développement est ainsi consacré, en vain, à savoir si, oui ou non, il y a détournement de l’institution de l’adoption, auquel cas la fraude serait de nature à empêcher l’adoption de l’enfant par la conjointe. Le détournement consiste à provoquer la nécessité de l’adoption par l’ablation délibérée d’une branche de la filiation de l’enfant. Or, c’est précisément ce que prévoit la PMA avec tiers donneur, que ce soit pour les couples hétéro- ou homosexuels, quand il est admis que le père biologique ne prétendra par principe à aucune paternité. On le voit, l’enfant est bel et bien conditionné dès sa naissance à l’adoption. Ce qui correspond ni plus ni moins au détournement dont il était question : c’est-à-dire le fait de rendre délibérément l’enfant adoptable. Autrement dit, par la PMA avec tiers donneur, le mal que l’institution de l’adoption s’évertuait à enrayer depuis toujours devient d’un coup vulgaire marchandise, avec sa propre chaîne de production médico-légale et ses consommateurs cibles. On produit un manque chez l’enfant pour avoir à le combler par la suite. De la même façon que l’argument de l’altérité homme-femme ne justifiait plus l’interdiction de la PMA aux couples homosexuels, la question du détournement de l’institution de l’adoption perd toute substance face à la nouvelle conception an-anthropologique de la famille. Peu importe que l’enfant soit conçu délibérément en situation de manque puisque la conception même de ce manque repose sur une lecture anthropologique et donc homophobe de l’être humain.

    Les garde-fous sautent les uns après les autres. A chaque réforme sociétale les politiques s’accordent sur des compromissions qui ont pour seul effet de tromper l’électeur sur ce à quoi le législateur s’engage réellement. Le divorce et l’avortement, le PACS et le mariage homosexuel, la PMA et la GPA. Autant d’exemples passés et présents. D’aucuns veulent y voir les bienfaits d’une élite éclairée et pédagogue. J’y vois plutôt la prétention d’imposer au peuple ce que son histoire, sa culture, ses traditions, et plus encore son cœur lui interdisent de croire : à savoir, que l’homme n’a rien de réel, que la nature qui l’a fait ne nous dit rien sur lui, qu’il n’est qu’un concept sans ancrage anthropologique aucun. En somme, que l’homme n’existe pas. Alors qu’un certain relativisme de convenance pouvait faire bonne effet dans les médias, le nihilisme qui s’installe, lui, ne se contentera pas de simples discours passifs. La menace est réelle. A nous d’agir.

    Tribune écrite par Melchior de Solages.

    Le Salon Beige

  • « Des » lycéens manifestent, pas « les » lycéens !

    1.000 au mieux sur près de 100.000, soit 1 % ! Cela a suffi pourtant jeudi aux chaînes télé pour ouvrir sur cet « événement »…   

    « LES lycéens manifestent à Paris à la mémoire de Rémi Fraisse… »

    Sauf qu’il aurait fallu annoncer : « DES lycéens… » tant ils étaient peu nombreux. 1.000 au mieux sur près de 100.000, soit 1 % ! Cela a suffi pourtant jeudi aux chaînes télé pour ouvrir sur cet « événement »… 

    Lorsque Élise Lucet s’en prend — avec courage — directement aux dirigeants des grandes firmes de la mode ou de la téléphonie mobile comme elle le fit mardi dans « Cash investigation », elle mérite, selon moi, toute notre reconnaissance : elle apporte sa pierre à la lutte contre l’esclavage d’êtres humains, surtout des enfants, en poussant les responsables de ces marques internationales à ne plus jouer aux singes de la sagesse, celui qui ne voit pas, celui qui n’entend pas et celui qui ne parle pas…

    Mais lorsqu’elle choisit, jeudi, d’ouvrir son 13 heures sur « LES lycéens » manifestant dans Paris, elle savait qu’elle poussait le bouchon un peu loin. 

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  • Les cinq plaies de l’abattage halal

    Christophe Pichery, secrétaire général du CARED

    ♦ « Le halal est un combat identitaire fort qui témoigne de façon très explicite de l’avancée de l’islamisation dans notre pays. »

    Souffrance animale, insécurité et régression sanitaire, financement du culte musulman à l’insu du consommateur, tromperie sur la marchandise lors de sa vente, instrument de réislamisation et de radicalisation des immigrés de culture musulmane : telles sont les cinq plaies du halal. Le docteur Alain de Peretti fait le point.
    Polémia

    Vétérinaire de profession, président de l’association Vigilance Halal qui fédère plus de 5000 membres, le Dr Alain de Peretti a exposé les cinq plaies de la filière Halal, le 1er octobre 2014, au CARED à Troyes.

    Alain de Peretti commence son exposé en resituant son intervention : « Le halal est un combat identitaire fort qui témoigne de façon très explicite de l’avancée de l’islamisation dans notre pays. Or le halal pose toute une série de problèmes, à commencer par les problèmes sanitaires… ».

    Alain de Peretti définit préalablement ce terme : halal signifie ce qui est licite pour l’islam, donc autorisé par la charia (loi islamique). Cela recouvre tous les aspects de la vie musulmane ; ce terme n’est donc pas propre aux questions d’abattage (par exemple on parle également de mariage halal, c’est-à-dire effectué conformément à la loi coranique).

    Le principe de l’abattage halal est le suivant : l’animal n’est pas du tout étourdi préalablement à la saignée, alors que la pratique de l’étourdissement existe chez nous depuis toujours. On pratique directement un égorgement large jusqu’aux vertèbres sectionnant toutes les structures anatomiques, et notamment l’œsophage et la trachée. L’animal est tourné vers la Mecque et sont prononcés les mots « Bismilla wa allaou akbar ». Enfin, le sacrificateur musulman doit être en « état de pureté rituelle ».

    Alain de Peretti cite l’ensemble des problèmes qui découlent de l’abattage halal et sur lesquels il va revenir plus en détails :

    - la souffrance et le stress des animaux, dénoncés par les associations de protection de la dignité animale ;

    - la négation de tous les principes de sécurité sanitaire ;

    - le financement du culte musulman à l’insu du consommateur ;

    - la tromperie sur la marchandise ;

    - l’instrument de l’islamisation et re-islamisation des immigrés de culture musulmane en les enfermant dans un ghetto alimentaire (cf. concept de Malika Sorel).

    1/ – Souffrance animale

    Fondation Brigitte Bardot

    Fondation Brigitte Bardot

    La Fondation Brigitte Bardot et l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, association de vétérinaires) travaillent depuis longtemps à de meilleures conditions d’abattage en France. Depuis les années 1960, le matador est systématiquement utilisé pour l’étourdissement en France. Il est clair pour le conférencier que l’augmentation de la demande halal entraîne une régression évidente sur la question de la souffrance animale.

    2/ – Insécurité et régression sanitaire

    Alain de Peretti explique que ce point a tendance à être occulté devant les questions d’émotion provoquée par la souffrance animale. Or, le vétérinaire assène : « La question de la régression sanitaire est pourtant la preuve de la lâcheté des autorités devant la pression de l’argent et d’une population que l’on caresse dans le sens du poil. »

    Il explique alors, photos à l’appui, les modalités techniques de chacun des types d’abattage :

    – En abattage traditionnel, l’animal étourdi est décontracté, et la saignée peut se faire de façon très précise et se limite aux vaisseaux. L’œsophage est ligaturé. Après l’étourdissement, il est immédiatement suspendu pour être saigné. L’opération est extrêmement propre : le sang s’écoule sur le caillebotis et est parfaitement récupéré.

    – En abattage halal, on égorge jusqu’à la vertèbre : l’artère carotide, la veine jugulaire, la trachée et l’œsophage sont totalement sectionnés. A partir de l’œsophage, des souillures de régurgitation de l’estomac vont venir salir toute la zone, aller dans la trachée jusqu’au poumon puisque l’animal respire toujours, et possiblement aller contaminer le reste de la carcasse. L’animal est immobilisé dans un piège rotatif, qui génère un stress énorme sur l’animal puisqu’il se retrouve en position inversée. Les photos projetées sont sidérantes : la saignée se fait dans un bain de sang terrible, et ce sang est répandu sur tout le piège. Or, le piège ne peut être nettoyé à chaque animal, donc les animaux se succèdent et baignent dans un « bouillon de culture de sang, de déjections liées à la peur, de régurgitation, et tout ça reste joyeusement mélangé à température durant toute une journée… ». De plus, l’animal met au minimum un quart d’heure avant de mourir… Le vétérinaire alerte : « Tout cela est absolument contraire au principe de précaution, principe qu’on a pourtant érigé à tout crin, parfoisd’ailleurs de façon excessive ».

    Alain de Peretti souligne d’ailleurs que l’Académie vétérinaire de France a rendu un rapport au ministre de l’Agriculture en décembre 2006 pour alerter sur les dangers de l’abattage sans étourdissement. Les risques bactériens sont multiples : souches mutées d’Escherichia Coli, salmonelles, staphylocoques dorés, et même les prions à l’origine de la tremblante du mouton, encore non totalement sous contrôle du fait des trafics internationaux liés au déficit de viande de mouton, et qui peuvent notamment être épandus dans le milieu extérieur lors des Aïd (abattoirs provisoires à l’instar de celui de Belfort). En effet, l’abattage halal est aujourd’hui montré du doigt comme une cause possible, par exemple, des augmentations d’épidémies de gastro-entérites. L’absence des règles les plus élémentaires d’hygiène augmente considérablement le risque de transfert de virulence par transduction génétique, ces transductions étant une des causes de résistance des bactéries aux antibiotiques.

    Les pouvoirs publics sont donc parfaitement au courant : la circulaire ministérielle du 23 avril 2007 impose que la viande des cantines soit fortement cuite. Cela est évidemment noyé dans une liste de causes multiples, mais parmi lesquelles les conditions d’abattage sont citées. Et le conférencier d’expliquer que nos populations et nos coutumes occidentales nous amènent à manger la viande peu cuite, d’où un risque beaucoup plus grand lorsqu’on mange halal dans nos pays que dans les pays musulmans.

     Fonctionnement des abattoirs :

    En France, depuis le 28 décembre 2011, un abattoir souhaitant abattre halal doit disposer d’une autorisation préfectorale, induisant un cahier des charges à suivre. Notamment, ne doit être abattu halal que ce qui est commandé halal. Or, le président de Vigilance Halal explique que l’association doit aujourd’hui mener des actions judiciaires pour obtenir de certains abattoirs le registre des commandes. En effet, des sources à l’intérieur des abattoirs attestent qu’il ne peut y avoir deux chaînes distinctes d’abattage. Et l’abattoir de Meaux est cité en exemple, reportage de l’émission Envoyé Spécial à l’appui…

    3/ – Le financement du culte musulman à l’insu du consommateur

    Le financement des mosquées est un problème vaste et complexe. Beaucoup d’argent circule, souvent « exonéré » de toutes taxes… C’est d’ailleurs quelque chose de choquant dans un pays dit laïc : certaines mosquées ont un monopole de délivrance de cartes de sacrificateurs, ce qui leur confère une autorité religieuse en matière de charia… Par exemple, Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon, parle, dansLe Parisien du 12 août 2010, de 10 à 15 centimes d’euros par kg (900.000 euros sur un an) de recettes financières grâce à la taxe religieuse prélevée à l’abattage. C’est le financement du culte musulman à l’insu du consommateur.

    Il n’existe en France aucune enquête sérieuse sur les flux financiers de l’industrie halal. Ces canaux financiers sont très opaques, mais il est démontré aujourd’hui dans d’autres pays que le circuit du halal alimente directement les organisations terroristes, en transitant via les mosquées et leurs organismes de certification halal. Par exemple au Canada, Alain Wagner, président de l’ICLA (International Civil Liberties Alliance), démontre comment ces circuits s’organisent par le biais des banques et des sociétés de charité islamique. En France, il y a une réelle omerta sur les circuits financiers du halal.

    4/ – La tromperie sur la marchandise lors de sa vente

    Compte tenu du risque sanitaire évoqué, il devrait y avoir un étiquetage très clair sur le mode d’abattage de l’animal dont est issu le lot. Or, d’une part, il est difficile de connaître l’abattoir d’origine d’une viande, et, d’autre part, même si cet abattoir est agréé pour faire du halal il semble impossible que de la viande non halal puisse en sortir. Alain de Peretti présente alors le fruit du travail de son association : Vigilance Halal diffuse une plaquette avec les numéros d’abattoirs qui ne sont pas agréés halal. Il faut donc acheter de la viande en provenance de ceux-ci si l’on veut être réellement certain qu’il ne s’agit pas d’un abattage halal.

    5/ – L’instrument de l’islamisation et re-islamisation des immigrés de culture musulmane qui les enferme dans un ghetto alimentaire

    Le conférencier cite certains auteurs pour expliquer cela :

    – Malika Sorel : « Il s’agit d’une philosophie de vie qui consiste, au travers des concepts de “pur” et d’“impur”, de “licite” et d’“illicite”, à bâtir une muraille identitaire autour d’une communauté d’appartenance » ;

    – Gilles Kepel : « L’enjeu du halal, au travers de ce rigorisme, est le “contrôle cultuel et politique” des musulmans par les salafistes et les Frères musulmans » ;

    – Djamilla Ben Habib : « Le halal est une espèce de cordon sanitaire qui préserve la “pureté” des musulmans du reste de la société d’accueil » ;

    – En 2010, à Islamabad, un leader de la confrérie islamiste, le mufti de Bosnie, Mustafa Ceric, a incité les musulmans à « conquérir le monde par le mouvement halal ».

    Le halal est donc un des axes du processus global de conquête. En effet, il faut savoir que l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc., achètent leurs moutons en Nouvelle-Zélande, où l’abattage halal est… interdit ! Au Sri Lanka, les 30% de bouddhistes composant la population ont réussi à faire arrêter le 100% halal qui était en vigueur de par l’influence des 70% de musulmans.

    Tout cela atteste que ces abattages n’ont aucune base religieuse, comme l’explique parfaitement l’un des anciens conférenciers du Cared, le Pr Sami Aldeeb.

    En conclusion, Alain de Peretti souligne qu’on ne doit pas se laisser paralyser par le terme de stigmatisation, très à la mode pour éviter de débattre des problèmes qui dérangent, d’autant plus qu’il s’agit de questions sanitaires majeures. Pour le vétérinaire, ces pratiques ne sont pas insérables dans une société moderne et complexe. Il faut faire du lobbying, des campagnes d’information, des actions judiciaires.

    Et de conclure sur ce sondage IFOP : 72% des Français se déclarent opposés à l’abattage rituel.

     Christophe Pichery, 3/11/2014

    Voir Vidéo : Enquête de l’association belge GAIA dans un abattoir halal.

    Vigilance Halal a organisé, le 25 mai 2013, les états généraux du halal, où se sont retrouvés pour débattre et témoigner Robert Ménard, Sami Aldeeb, le Pr Mouthon, vétérinaire de l’école de Maison-Alfort, Alain Dubos, pédiatre, Nicolas Dhuicq, député de l’Aube, Alain Wagner…

    Le CARED, Comité d’action pour le respect de l’état de droit, est présidée par Jean-Louis Chaton. Le compte rendu de la conférence du Dr Alain de Peretti tenue à la Maison des associations de Troyes, le 1er octobre 2014 devant plus de 120 participants, a été établi par Christophe Pichery, secrétaire général du CARED.

    Les illustrations sont de la rédaction.

    http://www.polemia.com/les-cinq-plaies-de-labattage-halal/

  • Entre Obama et Hollande

    Un contraste et un parallèle devrait nous interpeller. En cette belle journée du 6 novembre, on pourrait comparer les destinées de Barack Obama et de Français Hollande. Tous deux se trouvent à mi-mandats. Tous deux paraissent démonétisés aux yeux de l'opinion. Pourtant, l'un comme l'autre, ils demeurent en place.

    La divergence commence, dès lors que le chef de l'État américain se verra cantonner dans un rôle limité, par deux chambres. Les assemblées composant le Congrès à Washington y jouent un rôle considérable. Toutes deux très fortes, quoique très différentes dans leur assise électorale, et quoique composées de parlementaires très peu dépendants de leurs partis, elles ont toujours contrôlé les actes essentiels du pouvoir exécutif dans ce régime que nos professeurs de droit constitutionnel nous avaient décrit, faussement, comme "présidentiel" par excellence, basé sur la doctrine de la "séparation" des pouvoirs. Cette théorie politico-juridique remonte en effet à Montesquieu (1689-1755) qui n'a pu l'observer dans sa formulation moderne ni en France, ni en Amérique.

    Considérant, à juste titre que "le pouvoir arrête le pouvoir", il plaidait en fait en faveur du renforcement des libertés parlementaires de l'Ancien Régime français, et il faisait aussi référence aux pratiques constitutionnelles installées en Angleterre. De celle-ci on ne doit pas surestimer le caractère "démocratique", car elle fut surtout gouvernée, tout au long du XVIIIe siècle et jusqu'en 1832, par la chambre des lords. (1)⇓

    Dans la pratique, les pays où la pensée de Montesquieu a prospéré, donc en dehors de son pays natal, les pouvoirs "séparés" cohabitent, et surtout ils coopèrent sur la base d'une vertu très peu prisée par nos chers républicains : le civisme. D'autres oseraient parler de patriotisme.

    Les 100 sénateurs, désignés à parité par chacun des États régiront, notamment, la politique extérieure et c'est en général ce que, depuis Paris, nous observons, l'encensant pour les uns (c'est un peu démodé) ou la dénigrant pour les autres (c'est très couru).

    Rappelons que d'autres instances jouent un rôle essentiel. On doit citer la Réserve fédérale, où les 7 administrateurs détiennent chacun un mandat de 14 ans, et nomment pour 4 ans un gouverneur. Elle fonctionne ainsi de manière totalement indépendante du pouvoir politique. Or c'est cette institution qui gère la monnaie, ayant pour devoir légal de veiller au niveau de l'emploi, à la stabilité es prix, et à la modération des taux d'intérêt à long terme. Toutes les fantaisies que l'on peut lire sur les intentions prêtées aux "Américains" en général, sur le cours du dollar, ou sur celui du pétrole, se révèlent ainsi sans rapport avec les orientations réelles de la FED. Celle-ci après avoir fait face tant bien que mal à une crise qui découle d'abord de la défiance interbancaire est en passe de changer de politique tout simplement parce que la conjoncture a été en grande partie rétablie.

    Or, par qui a-t-elle été essentiellement rétablie ?

    L'ordre constitutionnel conforme aux théories lointaines de Montesquieu nous donne la réponse : l'amélioration de la situation aux Etats-Unis vient des 435 membres de la Chambre des représentants. On doit mesurer le fruit des efforts de la nouvelle majorité issue des élections de novembre 2012.

    Celle-ci a entrepris une politique, douloureuse, certes, pour les subventionnaires, de coupes budgétaires, face à une situation monstrueusement déficitaire issu des années Obama et, en partie, des années Bush.

    On présente donc, de façon très habituelle, le chef de l'État américain comme l'homme le plus puissant du monde. Et, à certains égards, cela se vérifie.

    La régularité des élections qui reviennent, aux États-Unis dans tout le pays, tous les deux ans, limite sérieusementsa puissance. Elle permet des correctifs réguliers qui s'imposent aux pouvoirs publics.

    De plus le président lui-même ne dispose pas, au sein de l'équilibre constitutionnel, de pouvoirs aussi étendus que ceux attribués en France à son homologue.

    Car si nous comparons nos différentes institutions, en Europe occidentale, aux États-Unis et au Japon, nous constatons au contraire que le dirigeant doté des prérogatives les plus importantes habite à Paris, au palais de l'Élysée. Même le Premier ministre britannique, qui détient pourtant des leviers d'actions considérables, doit rendre des comptes, par exemple, chaque semaine à son souverain et cela ne se réduit pas à une visite de convenance. Ne parlons même pas de la chancelière allemande, contrainte de partager le pouvoir avec le SPD pour des raisons parlementaires au lendemain de sa victoire historique de septembre 2013.

    Or, nous l'avons encore vu ces derniers jours, et il le confirme encore en sa soporofique émission du 6 novembre. Cet homme constitutionnellement tout puissant se révèle pratiquement impuissant. Certes il promet, des choses qui n'ont rien à voir avec sa fonction : "à la rentrée 2016, annonce-t-il à 21h32, tous les élèves de 5e seront équipés d'une tablette et auront une formation au numérique. Mais il faut que tous les enseignants soient impliqués... on dégagera l'argent nécessaire, l'éducation est une priorité." Mais la phrase la plus significative est mise en exergue par Le Monde : "j'ai pu commettre des erreurs, qui n'en fait pas ?"

    Le tout-puissant président normal parle et se comporte comme un bonimenteur banal, autant dire un politicien nul.

    JG Malliarakis     

    Apostilles

    1.  Dans son "Coningsby" Benjamin Disraëli dépeint ainsi le tremblement de terre que représenta la réforme électorale opérée par Charles Grey. Premier ministre "whig" de 1830 à 1834, celui-ci allait priver les lords, par son Reform act de 1832, de leur domination sur la chambre des communes dont ils controlaienet jusque-là environ les 2/3 des nominations.

    http://www.insolent.fr/

  • Blâmée, Farida Belghoul ne compte pas se laisser faire

    Farida Belghoul, a été interrogée dans Présent de ce jour, suite à son blâme par le ministère de la Education nationale. Extraits :

    "[...] Pour commencer, je vais saisir le Tribunal administratif. Je vais déposer plainte auprès de la Cour de justice de la République, contre le ministre de l’Education nationale. Il y a en effet toutes les raisons de penser que le ministre s’est rendu coupable d’abus d’autorité. Car qui est le recteur d’une académie ? Uniquement le représentant du ministre. Ce n’est donc pas le recteur de Versailles qui m’a donné ce blâme, c’est le ministre lui-même.

    Et puis je m’interroge sur la valeur de cette décision. La procédure disciplinaire qui a été entamée contre moi ne présente aucun élément sérieux. Son seul et unique but est de nuire à la militante engagée que je suis en essayant de m’atteindre dans mon métier. [...]"

    Michel Janva 

  • Lettre de Renaud Camus à Fabrice Robert concernant “Le grand remplacement”

    « Le Grand Remplacement, le changement de peuple, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours… » Renaud Camus

    L’écrivain Renaud Camus qui a forgé le terme de Grand Remplacement, a envoyé la lettre ci-dessous à Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire.

    Cher Fabrice Robert,

    Les Identitaires et vous voulez bien me demander un message inaugural, pour votre site sur le Grand Remplacement et la Remigration. Je vous l’envoie d’autant plus volontiers que vous connaissez mon amitié pour votre mouvement et pour vous, ma sympathie pour votre action à tous, ma haute considération pour la justesse de vos analyses et mon admiration pour le courage et la pertinence de vos initiatives — à commencer bien sûr par la plus mémorable d’entre elles, l’acte de présence et de protestation de vos militants les plus aguerris sur les toits de la mosquée de Poitiers en construction, il y a deux ans.

    Je salue avec d’autant plus de plaisir et d’enthousiasme votre démarche actuelle que pour moi la constatation et le refus absolu du Grand Remplacement — ce “concept” dont vous voulez bien me reconnaître la paternité — ont toujours impliqué comme leur complément indispensable, et leur substance même, la Remigration, puisque c’est le mot que vous avez choisi de mettre en avant : je disais pour ma part “le renversement des flux migratoires”, mais c’est la même chose.

    L’Algérie de 1962 est pour moi, en ces matières, la référence historique essentielle, à la fois, et le contre-exemple absolu.

    Je m’explique : je suis persuadé que le combat que nous menons est d’essence anticolonialiste. Il s’agit de libérer notre malheureux pays et l’ensemble de notre continent du joug colonial chaque jour plus insupportable et pesant qui lui est imposé. Que la France et l’Europe soient victimes de colonisation, maintenant, beaucoup de gens ne le voient pas ou refusent de l’admettre, parce que cette colonisation ne ressemble pas à celles du XIXe et du XXe s. Elle ne leur ressemble pas en ceci qu’elle n’est pas ouvertement militaire, ni politique, ni officielle, encore qu’elle soit de plus en plus ceci et cela, à mesure qu’elle se renforce : la délinquance, la violence petite et grande, la nuisance, l’ensemble de ce que j’appelle la nocence (ce dont l’innocence est le contraire…) tiennent le rôle de l’action guerrière, et ils ont pour effet, comme elle, la conquête du territoire par lambeaux successifs ; je m’en suis expliqué dans un discours qui me vaut les interminables foudres de la justice remplaciste, celle qui sert le Grand Remplacement. Et les droits toujours plus grands qu’exigent et que s’arrogent nos conquérants à mesure qu’ils sont plus nombreux, leur présence toujours plus visible dans les rouages et le gouvernement même de notre République, leur poids dans notre société, le changement de civilisation qu’il entraîne, sont les marques de leur conquête.

    En fait la colonisation en cours est beaucoup plus conforme à la définition et à l’étymologie du terme que celle à laquelle s’est livrée la France dans ce qui fut son empire, jadis. Colonisation de peuplement, colonisation par la masse démographique, colonisation par substitution ethnique, elle est surtout beaucoup plus grave, en cela qu’elle menace, elle, d’être irréversible, sans recours possible. Une colonisation comme celle qu’a pratiquée notre pays, une colonisation militaire, politique et administrative, on peut s’en débarrasser en un tournemain, l’histoire l’a montré. Une colonisation comme celle qu’il subit depuis des lustres, une colonisation par changement de peuple, celle-là est définitive, à moins de faire intervenir la remigration, précisément, avant qu’il soit tout à fait trop tard.

     

    En 1962 l’Algérie tout juste décolonisée a estimé — et le monde entier, loin de s’indigner, en a jugé paisiblement comme elle — qu’elle ne serait pas véritablement indépendante si elle conservait sur son territoire dix pour cent d’habitants qui n’appartenaient pas à sa culture dominante ; qui étaient étrangers à ce qu’elle considérait comme son essence ; en somme qui n’étaient ni arabes ni musulmans. Ceux-là ont été jetés à la mer avec une brutalité inouïe. Souvenez-vous : la valise ou le cercueil. Et quand ils ne partaient pas assez vite, en quelques jours, parfois quelques heures, ils ont été massacrés. Voilà ce qui me semble devoir être pour nous la référence historique capitale ; et voilà aussi ce qui me paraît constituer le contre-exemple absolu.

    Référence essentielle parce que personne ne pourra nous reprocher d’envisager la question dans les mêmes termes que d’autres pays colonisés avant le nôtre, et pareillement avides d’indépendance, de liberté, de sécurité, de dignité et d’identité. Encore n’avons-nous pas affaire, nous, à des colons installés depuis un siècle et plus, ou même, dans le cas des juifs en Algérie, présents sur le territoire depuis un millénaire ou deux. Nos colons à nous sont récents ou très récents, pour la plupart : trois générations au plus, très rarement quatre ; et le plus souvent une ou deux. Et même si certains d’entre eux ont prêté leurs bras et leur courage à la liberté et au redressement de notre pays, ce n’est pas eux, bien loin de là, qui l’ont créé, façonné ou mis en valeur — ils sont bien des colonisateurs, certes, mais ils ne sont pas du tout des colons.

    Contre-exemple absolu, en même temps, parce que la brutalité, la sauvagerie des Algériens au cours de cet épisode encore largement occulté font horreur. Faut-il le dire, elles sont exactement ce que nous n’avons aucune intention d’imiter, même à l’égard des partisans et des promoteurs indigènes comme nous du Grand Remplacement en cours, ceux que j’appelle les remplacistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, sarkozistes, juppéistes, hollandistes, mélenchoniens ou autres. S’agissant des remplaceurs eux-mêmes, des remplaçants, de nos colonisateurs, donc, ce que nous proposons est un divorce à l’amiable. Qu’ils se souviennent de leurs grands parents et des nôtres, en 1962, mais aussi 59, 60, 61. Qu’ils se rappellent la décolonisation, en Afrique du Nord mais aussi en Afrique noire. Bien entendu, nous, les indigènes de ce nouveau combat anticolonial, nous entendons recouvrer et conserver pour nous-mêmes, et pour ceux qui ont assimilé notre culture, notre mode de vie, notre civilisation, et qui ne prétendent pas nous imposer les leurs, ni même nous les donner en permanent spectacle, le territoire de nos pères. Mais, les autres, nous sommes tout disposés à les aider, y compris financièrement, à rentrer chez leurs propres aïeux. Il en coûtera toujours moins cher que l’immigration. Et à cette dépense-là, au moins, on pourra concevoir un terme.

    Renaud Camus

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