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Lois de “lutte contre l’immigration” et le “grand remplacement” : les audacieuses propositions de Jacques Bompard

La semaine dernière, une longue proposition de loi de “lutte contre l’immigration” du député‑maire d’Orange a été renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. Comportant un total de 95 articles de loi, le texte propose de nombreuses solutions pour réduire drastiquement les flux migratoires.
Parallèlement une proposition de Résolution européenne, du même Jacques Bompard, relative à la “lutte contre le grand remplacement” a été envoyée à la commission des affaires européennes.

Quelles sont les mesures préconisées par Jacques Bompard ?

Prenant acte que l’immigration professionnelle est devenue dans les faits une immigration de peuplement avec les graves conséquences que cela entraîne, le député‑maire a fait le choix de proposer deux types de solutions. D’une part, il souhaite limiter au maximum l’immigration par la suppression de l’Aide médicale de l’Etat attribuée aux clandestins, l’extension des peines d’expulsion pour les étrangers ayant commis de graves délits et des crimes, la révision du droit d’asile et la remise à plat des conditions pour obtenir un titre de séjour. D’autre part, il désire redonner un sens au fait d’être Français et à la solidarité nationale par la mise en place de la préférence nationale concernant l’accès à l’emploi et aux prestations sociales. La proposition de loi demande aussi la révision de la loi de 1905 afin que l’Etat reconnaisse les valeurs chrétiennes de la France. Enfin, le député propose d’interdire les minarets et certaines pratiques telles que l’abattage rituel.

Qu’est‑ce qui justifie des mesures aussi radicales ?

Dans l’exposé des motifs, Jacques Bompard pointe le coût à la fois économique et humain de l’immigration. Il y dénonce le remplacement de population en cours ainsi que le pillage des forces vives des pays les moins développés. Il souligne également les problèmes identitaires et sécuritaires suscités par les désordres migratoires. En outre, il invite les gouvernants à promouvoir une politique nataliste, mettant en parallèle les 225 000 avortements par an en France avec les centaines de milliers d’étrangers qui s’établissent ou naissent sur le sol français chaque année.

 

Une telle initiative est‑elle utile et efficace ?

Il est vrai qu’aucun député n’a cosigné cette proposition de loi et qu’elle n’a aucune chance d’être adoptée. Néanmoins, celle‑ci a au moins le mérite d’exister et de montrer qu’une réponse crédible sur le plan juridique est possible pour s’opposer à l’immigration massive. Par ailleurs, le député du Vaucluse a aussi déposé fin janvier une proposition de résolution européenne en 18 points pour permettre aux Etats membre de l’Union de mener une politique souveraine dans ce domaine.

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