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  • De la guerre d'Algérie à la réconciliation ?

    Samedi 14 mars, Robert Ménard débaptisait à Béziers la « rue du 19 mars 1962 » pour la rebaptiser « rue du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc », du nom d'un des officiers insoumis d'avril 1961. La date du 19 mars 1962 est pour une partie de nos compatriotes un événement douloureux. Le gouvernement français, par l'intermédiaire de Louis Joxe, signait avec le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) les Accords d'Evian. La guerre d'Algérie était finie, du moins pensait-on... L'OAS ripostera pendant un mois en menant des actions contre le GPRA, pendant que le FLN poursuivra ses exactions contre la population civile débutées le 1er novembre 1954. Des centaines de milliers d'Européens et de harkis fuient alors l'Algérie, dans l'indifférence générale, en direction de la métropole où ils sont accueillis sous les crachats des dockers de Marseille. Le 22 août 1962, Jean Bastien-Thiry et ses hommes tentaient d'assassiner le Général De Gaulle au « Petit-Clamart ». Ils s'opposaient par ce biais à sa politique en Algérie. Fait prisonnier, Jean Bastien-Thiry était fusillé le 11 mars 1963.

    A moins d'avoir été, comme moi, dans un milieu qui côtoya « pieds noirs », anciens de l'OAS et anciens combattants, la guerre d'Algérie n'est pas un conflit dont parlent beaucoup les Français. Plus jeune, je ne comprenais d'ailleurs pas grand chose à cette histoire d' « Algérie française ». Les « pieds-noirs » étaient les amis de mes grand-parents ou de mes parents, mais cela n'allait pas plus loin. Quant aux appelés du contingent, ceux qui firent leur service militaire en Algérie, cette guerre n'était jamais évoquée. Je sentais simplement une sorte de ressentiment contre les Algériens, cruels et sans pitié, mais aussi pour certains contre l'OAS et les « pieds-noirs », colons jusqu'au-boutistes...

    Je me souviens aussi de cette tension palpable entre petits-enfants de « pieds noirs », gauchistes fustigeant les « racistes » et les « fachos » et petits-enfants d'Algériens... En classe on entendait parler de la torture de l'Armée française, des destructions des mechtas, d'Aussaresses, de Massu... L'Armée française était dépeinte comme une armée d'occupation digne de l'Armée allemande et l'OAS comme d'abominables terroristes d'extrême-droite. On abordait assez peu la question du FLN et leurs crimes étaient souvent relativisés. De Gaulle était le grand homme, il avait fondé la Ve République et il incarnait l'autorité de l'Etat et la souveraineté nationale. Le personnage m'était assez sympathique, dans la lignée d'un Bonaparte. Le genre d'hommes qui sont les protagonistes de la grande histoire.

    Aussi je ne comprenais pas pourquoi tant d'hommes et de femmes s'étaient battus pour « l'Algérie française ». Vivre sur un territoire non européen où 90% de la population était composée de Musulmans, ça me semblait relever de la folie intégrale. Passant d'une sensibilité bonapartiste à une sensibilité « néo-droitière », il me semblait parfaitement naturel que l'Algérie soit aux Algériens et la France aux Français. Refuser l'Algérie française c'était aussi refuser la France algérienne... L'anticolonialisme et ce que je nommerai plus tard l'« ethno-différentialisme » étaient une évidence. Je me suis donc assez longtemps désintéressé du sujet et je confesse même que les vieux ressentiments sur l'Algérie française avaient tendance à m'ennuyer profondément …

    Ce combat pour l'Algérie me semble toujours aussi curieux. Les discours de De Gaulle parlant de « 10 millions de Français » et les Européens d'Algérie célébrant leur unité avec les autochtones me font penser aujourd'hui à des diatribes dignes d'associations anti-racistes de gauche. Il y a toujours eu un rapport curieux au colonies dans les milieux nationalistes. Qu'on en juge les nord-africains engagés (et morts) lors du 6 février 1934, l'ancrage du PPF en Algérie, la fierté coloniale multi-ethnique de Vichy ou les combats de l'OAS pour « l'Algérie française », tout cela me semble assez étranger à mon combat européen...

    Mais en regardant des reportages et en me penchant plus sur le sujet, j'aborde les choses de façon un peu différente. Ce que cache la guerre d'Algérie et ce qui fait l'intérêt profond de ce sujet c'est qu'il a engendré autant la République algérienne que la Ve République française. Les deux républiques sont donc « liées » par les mêmes événements. Elles sont sœurs. Derrière la guerre d'Algérie il y a le coup d'Etat militaire de mai 1958 qui porta De Gaulle au pouvoir, il y a aussi la mise en place du FLN qui règne toujours sans partage sur ce pays... Rétablir la vérité sur la guerre d'Algérie, ce n'est pas seulement rappeler que, même au sein de la gauche française de Mitterand et Mendès-France, on défendait « l'Algérie française ». C'est également expliquer à nos compatriotes que la Ve République est née dans le sang des Européens d'Algérie, dans le sang des harkis, mais aussi dans le sang des nationalistes algériens dont les descendants sont parfois nos compatriotes en raison des vagues migratoires.

    En ce mois de Mars qui marque de nombreux anniversaires douloureux en lien avec ce conflit, les jeunes générations feraient bien de découvrir réellement qui était le Général De Gaulle de cette période, ce "grand patriote" qui a trahi les officiers qui l'ont propulsé au pouvoir (Salan, Jouhaud, Lagaillarde, ...), qui a abandonné des centaines de milliers d'Européens et de harkis aux bouchers du FLN, qui n'a pas hésité à employer une partie de l'Armée pour faire tirer sur des Français qui se révoltaient contre ses décisions iniques et contre leur abandon par leur propre pays. La guerre d'Algérie, c'est le viol de Lucrèce qui n'a jamais été puni.

    Les jeunes générations du FN doivent comprendre que derrière l'ascension du FN, il y a une sorte de revanche historique contre les barbouzeries gaullistes par toute une partie de l’électorat, principalement dans le sud de la France. Si De Gaulle a créé la Ve République sur le sang des "pieds-noirs", n'est-ce pas au parti co-fondé entre autre par les anciens de l'OAS de mettre à genoux, même symboliquement, la Ve République ? L'histoire aime bien les clins d’œil.

    Bien sûr, Florian Philippot et le FNJ ne doivent pas entendre grand'chose à tout cela, intoxiqués qu'ils sont par la propagande gaullo-communiste qui a réécrit l'histoire en sa faveur. Du côte algérien, c'est aussi l'histoire d'une révolution confisquée, de la corruption, du manque de perspective de la jeunesse, du revanchisme anti-français toujours présent et de l'identité kabyle malmenée. Nombreux furent les kabyles qui participèrent à la lutte pour l'indépendance nationale, mais ils furent pour beaucoup écartés du pouvoir et soumis à une politique très forte d'arabisation. Si les Français doivent en finir avec le compromis gaullo-communiste, les algériens doivent en finir avec le FLN. Et alors seulement, une page sera tournée.

    Comme se le demandait Michel de Jaeghere, rédacteur en chef du Figaro Histoire : « La guerre d'Algérie est-elle terminée ? ». La réponse est non, comme en atteste souvent les manifestations des Français d'origine algérienne, première communauté d'origine étrangère installée dans notre pays. Il est donc temps d'y mettre un terme pour que les deux rives de la Méditerranée puissent enfin se retrouver et coopérer face aux défis qui nous attendent : l'islamisme radical et la poussée démographique de l'Afrique sub-saharienne. C'est probablement la plaie purulente de la guerre d'Algérie, qui incombe en partie au général De Gaulle, qui a contribué à l'hostilité entre Français et Algériens. Une hostilité qui sert objectivement les intérêts de périls mortels pour nos deux peuples...

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Ukraine, fissure sur la façade ouest

    Situé à l’Ouest de l’Ukraine, l’Oblast de Transcarpatie est peuplée par les Ruthènes, population majoritairement tournée vers la Hongrie. Cette population semble apprécier avec beaucoup de modération le fait de devoir revêtir l’uniforme de l’armée ukrainienne pour aller se battre dans le Sud-est du pays contre un groupe de population dont les droits sont plus niés encore que ceux des Ruthènes. Le texte ci-dessous a pour but de donner un instantané de la situation actuelle. Il est composé à partir de trois articles originaux. Le premier est paru le 14 mars 2015 sur le portail de l’Agence d’Information Politnavigator, le deuxième, le 01 février 2015 sur le portail d’information Novorossia, le troisième, le 02 février 2015 sur le portail Novorossia également.
    Les Ruthènes de l’Oblast de Transcarpatie veulent que Kiev leur octroie l’autonomie.

    Ce samedi 14 mars 2015, un congrès rassemblant les principales organisations ruthéniennes s’est fixé pour objectif d’obliger Kiev a admettre les résultats du référendum de 1991, selon lesquels 80% des habitants de l’oblast ont affirmé vouloir un statut autonome pour leur région.
    L’assemblée au cours de laquelle fut prise cette décision se tenait à Moukatchevo et réunissait les représentants de L’Association des Ruthènes de Transcarpatie, du Mouvement Ruthène, de l’Association Doukhovnitcha, des Ruthènes Transcarpatiques de Soïm, etc. Les organisations concernées représentent environ 40000 personnes ont déclaré leurs dirigeants.
    Les Ruthènes ont également l’intention de forcer Kiev à reconnaître leur qualité de minorité nationale. Contrairement aux pays européens, l’Ukraine ne reconnaît pas l’existence de la nation Ruthène. Dès 2006, le Comité de l’ONU pour l’Élimination de la Discrimination Raciale a recommandé à l’Ukraine de reconnaître les Ruthènes. Afin de pouvoir adresser leur requête au Président de l’Ukraine et aux députés de la Rada, les organisations ont rassemblé les 10000 signatures requises. Le document mentionne également la nécessité de reconnaître la langue ruthène, de pouvoir l’enseigner dans les écoles, d’ouvrir une chaire de langue ruthène à l’Université Nationale d’Oujgorod et de diffuser des programmes en langue ruthène sur les chaînes de radio et télévision locales.
    Par ailleurs, les organisations ruthènes ont pris la décision de constituer un syndicat transcarpatique des travailleurs migrants afin de défendre les intérêts de ces derniers. [Les travailleurs migrants ukrainiens constituent une catégorie importante de travailleurs, caractéristique du pays. N.d.T.] La prochaine session du Conseil de coordination des organisations ruthènes se tiendra du 8 au 10 avril. Les organisateurs du congrès ont lancé un appel visant à unir à leur lutte des représentants d’autres minorités nationales.
    En Transcarpatie, on exige que l’Ukraine s’explique.
    En Transcarpatie sont apparues des réactions aux pressions provocantes de la part de la junte de Kiev. Il fut affirmé que les habitants de la région resteront là où ils sont. Les Transcarpatiens souhaitent savoir ce que l’Ukraine a réellement fait pour eux afin qu’ils commencent à la considérer comme leur patrie, et plus encore, acceptent de combattre pour elle. C’est l’association patriotique et d’éducation «Kroton» qui, ayant reçu le soutien des compatriotes de la région, a soulevé ces questions dans le cadre d’une déclaration officielle, a annoncé l’agence d’informations karpatnews.in.ua.
    La déclaration de cette organisation précise exactement ceci :«Chez nous, jusque maintenant, les gens ne comprennent pas comment est apparue la confrontation militaire dans l’Est . S’agit-il d’une guerre ou d’une opération anti-terroriste ? Tous les citoyens d’Ukraine doivent-ils prendre part à cette confrontation, ou seulement des militaires ou des spécialistes des organismes de protection ? Pourquoi le pouvoir parle-t-il d’une agression de la Russie ? Pourquoi continue-t-on alors à commercer activement avec l’agresseur ?
    En outre les habitants de Transcarpatie veulent savoir, comme tous les ukrainiens, quelles garanties sociales ils recevront s’ils participent à la confrontation militaire. Ce sont des gens pragmatiques et ils veulent savoir comment l’État est prêt à les remercier de leur participation à cette guerre. Pour terminer, au cours d’un siècle à peine, le territoire de Transcarpatie a connu au moins quatre États de types différents. Nos compatriotes veulent savoir ce que l’Ukraine a fait pour qu’ils la considèrent comme leur patrie et soient prêts à combattre pour elle».
    Cette déclaration fut la réponse à une information publiée le 27 janvier 2015 par Oleg Boïko, responsable du Département de la Mobilisation du Quartier général des Forces Armées de l’Ukraine. Monsieur Boïko a déclaré que la plus forte résistance à la mobilisation avait été observée en Transcarpatie. Les conscrits potentiels locaux essaient d’éviter la campagne de conscription, même au moyen de longs séjours à l’étranger, et ce, en masse.
    Dans toutes ses déclarations, l’organisation « Kroton » souligne l’isolement de l’oblast subcarpatique. En août, ils ont ainsi prévenu qu’ils exigeraient la reconnaissance des résultats du référendum de 1991 dans le cadre duquel plus de 78% des votants avaient choisi le statut de district autonome.
    La Hongrie prête à accueillir les habitants de Transcarpatie qui fuient la conscription.
    Un site hongrois a annoncé la possibilité d’une aide gratuite aux hongrois de Transcarpatie disposant d’un passeport hongrois et ne souhaitant pas combattre au sein de l’armée ukrainienne. Les organisateurs de l’aide veulent apporter assistance à tous ceux qui disposent d’un permis de résidence en Hongrie, annonce le site « Valrad ». De nombreux Hongrois prêts à accueillir des conscrits hongrois de Transcarpatie fuyant la mobilisation se sont manifestés auprès des organisateurs de cette démarche.

    Source initialehttp://zejournal.mobi ethttp://www.russiesujetgeopolitique.ru/ukraine-fissure-sur-la-facade-ouest/

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/03/20/ukraine-fissure-sur-la-facade-ouest.html

  • Les stratégies des belligérants pendant la Seconde Guerre mondiale

    Introduction : Le Dr. Heinz Magenheimer est historien militaire et enseigne à l’Académie de Défense Nationale à Vienne et à l’Université de Salzbourg. L’article qui suit est une présentation de son livre le plus récent, Kriegsziele und Strategien der grossen Mächte – 1939-1945, paru à Bonn en 2006 chez l’éditeur Osning.

    Contrairement aux thèses qu’affirment certains historiens, le but de guerre de l’Allemagne, immédiatement après le 1er septembre 1939, se limitait à soumettre la Pologne et à organiser la défense de l’Ouest du pays (et de la Ligne Siegfried) contre les alliés occidentaux. Il me semble passablement exagéré d’attribuer à Hitler un “plan par étapes” car la stratégie allemande dépendait entièrement des vicissitudes de la situation, que l’on ne pouvait évidemment pas prévoir. La stratégie allemande ressemble bien plutôt à de l’improvisation, car la production de guerre, à l’époque, ne suffisait pas pour faire face à une belligérance de longue durée.

    Les puissances occidentales, elles, avaient d’abord développé une stratégie défensive sur le long terme, visant l’isolement et l’exténuation de l’Allemagne. L’exigence des alliés à l’endroit de Berlin, soit la restitution de la souveraineté de la Pologne dans ses frontières, n’avait plus de sens, après l’occupation soviétique de la moitié orientale du pays, à partir du 17 septembre 1939. Les grandes puissances extérieures, soit les États-Unis et l’Union Soviétique, attendaient leur heure et espéraient tirer le maximum d’avantages de la guerre en Europe occidentale. Moscou ne pouvait qu’y gagner, si les deux camps s’épuisaient mutuellement. Les États-Unis pourraient, eux, satelliser complètement la Grande-Bretagne et la France, si la guerre durait longtemps. Les deux grandes puissances extérieures suivaient une “stratégie de la main libre”.

    La victoire rapide de la Wehrmacht en Europe occidentale à partir du 10 mai 1940 a certes renforcé la position du Reich mais n’a pas atteint le but de guerre espéré : forcer une paix de compromis avec l’Angleterre. Une prolongation de la guerre n’allait pas dans le sens de l’Allemagne. Les dirigeants britanniques ont rejeté toutes les propositions allemandes de paix et ont opté pour la lutte à outrance. Churchill suivait en cela une stratégie irrationnelle, car il mettait en jeu l’existence de l’Empire britannique. Son but de guerre était dès lors de briser une fois pour toutes la prépondérance allemande en Europe centrale, en ne craignant aucun sacrifice, ce qui, de manière inattendue, rendit la belligérance encore plus âpre. Le président américain Franklin D. Roosevelt soutenait la Grande-Bretagne, dans la mesure de ses moyens, mais son objectif final était d’absorber la puissance britannique aux profit des États-Unis et de la soumettre.

    C’est alors que la deuxième grande puissance extérieure, l’URSS, qui n’avait pas escompté une victoire aussi rapide de la Wehrmacht, se mit à préparer la guerre contre l’Allemagne. Dans ce but, elle étendit son glacis dans le Nord-Est et dans le Sud-Est de l’Europe en juin et en juillet 1940. Staline abandonna sa politique de prudence, qu’il avait suivie jusqu’à ce moment-là, se mit à préparer la guerre à grande échelle et donna son aval à un déploiement offensif de l’armée rouge, car une guerre avec l’Allemagne lui semblait inévitable.

    Comme la stratégie directe de l’Allemagne contre la Grande-Bretagne avait échoué, à la suite de la bataille aérienne pour la maîtrise du ciel anglais et que la liberté de mouvement dont le Reich bénéficiait sur ses arrières grâce au pacte germano-soviétique semblait de plus en plus menacée, Hitler décida, pendant l’hiver 40/41, de changer de stratégie : il ne fallait plus donner priorité au combat final à l’Ouest mais d’abord abattre l’Union Soviétique. Il y avait certes d’autres options stratégiques possibles mais elles n’auraient pas été moins risquées. C’est ainsi que l’Allemagne se sentit contrainte d’ouvrir une guerre sur deux fronts, pour échapper à un plus grand danger encore, celui d’une attaque directe de l’Armée Rouge à moyen terme. À l’Ouest, les Allemands devaient s’attendre tôt ou tard à l’intervention des États-Unis car Roosevelt, malgré le conflit qui l’opposait au Japon, considérait que l’Allemagne était l’ennemi principal.

    L’attaque de la Wehrmacht contre l’URSS, le 22 juin 1941, ruinait tous les principes de la stratégie allemande antérieure mais offrait à Churchill une alliance avec Staline. Les dirigeants de l’Allemagne ont sous-estimé leur adversaire, qu’ils voulaient seuls et sans l’aide du Japon abattre en un bref laps de temps. C’était là une faute stratégique des États du Pacte Tripartite, que Hitler a fort regretté rétrospectivement car, disait-il, les États-Unis ne seraient jamais entrés en guerre si l’URSS s’était effondrée.

    Au Japon, on considérait que les États-Unis étaient l’ennemi principal. Après que Washington ait décrété l’embargo économique contre le Japon le 1er août 1941, l’Empire du Soleil Levant se retrouvait face à un dilemme : faire la guerre ou accepter le diktat américain. La stratégie japonaise a misé sur la destruction totale de la flotte ennemie et sur la conquête d’une solide base de matières premières dans le Sud-Est asiatique, conditions pour arriver à une paix de compromis avec les États-Unis. Le but de guerre de Roosevelt était d’abattre l’Allemagne et d’ôter toute puissance réelle à la Grande-Bretagne. Il prit le risque d’affronter également le Japon pour se retrouver, par une voie indirecte, en état de guerre avec l’Allemagne.

    Avec l’enlisement de la Wehrmacht devant Moscou en décembre 1941 et avec l’attaque japonaise contre Pearl Harbour, la guerre prit des dimensions mondiales. La deuxième puissance extérieure était désormais pleinement impliquée dans la guerre mais concentrait, dans cette première phase du conflit, l’essentiel de ses efforts contre le Japon. La déclaration de guerre de l’Allemagne aux États-Unis résultait de l’analyse suivante : tôt ou tard le Reich se trouverait tout de même en guerre avec les Américains ; pour l’instant toutefois, c’était le Japon qui subissait la pression américaine maximale.

    Les États du Pacte Tripartite commirent une deuxième erreur stratégique en 1942 : ils n’ont pas coordonné leurs efforts, mais ont mené des guerres parallèles, où l’Allemagne passait à l’offensive en Russie et le Japon dans l’espace du Pacifique. Ce que l’on a appelé le “Grand Projet” de guerre maritime en février 1942, de concert avec le Japon, avait pour objectif d’attaquer les positions britanniques en Égypte et au Moyen-Orient. Mais il ne fut pas réalisé car les chefs allemands ont renoncé à déménager vers ces régions le gros de leurs forces massées sur le front principal en Russie.

    La Wehrmacht a dû changer d’objectif à l’Est pendant l’été 1942 et passer d’une stratégie d’abattement de l’ennemi à une stratégie d’épuisement de ses forces, tandis que la stratégie japonaise n’avait quasiment plus aucune chance de concrétiser ses buts après sa défaite navale à Midway le 4 juin. Les deux pays, à partir de ce moment-là, n’ont plus fait autre chose que de lutter pour conserver leurs acquis, ce qui est l’indice d’une faiblesse stratégique. Les chefs de guerre allemands n’ont pas voulu reconnaître l’aggravation de leur situation à l’automne 1942, alors que la fortune de la guerre allait manifestement changer de camp à Stalingrad, dans le Caucase et devant El Alamein. Ils ont malgré cela envisagé des objectifs offensifs, alors que le sort leur était devenu défavorable.

    Le but de guerre de l’Union Soviétique était simple au départ : la direction soviétique voulait tout simplement assurer la continuité du régime et de l’État. Ce n’est qu’après l’échec allemand devant Moscou que leurs buts de guerre se sont lentement modifiés ; d’abord, on a voulu à Moscou récupérer les territoires qui avaient été soviétiques avant le 22 juin 1941. Mais on se réservait aussi l’option d’une paix séparée avec l’Allemagne, parce que les dirigeants soviétiques estimaient que leur pays subissait à titre principal tout le poids de la guerre. Mais lorsque la situation a réellement changé au profit des Soviétiques et que les alliés occidentaux tardaient à ouvrir le fameux “second front” en Europe occidentale, Staline a clairement envisagé d’étendre ses objectifs de conquête territoriale aussi loin à l’Ouest que possible, sans tenir compte de l’avis des “nations libérées”.

    Au début de l’année 1943, les alliés occidentaux modifient fondamentalement leurs buts de guerre, dans la mesure où ils ne visent plus à simplement affaiblir l’Allemagne et à ramener l’Europe à la situation qui prévalait avant le 1erseptembre 1939 mais à soumettre et à détruire leur adversaire allemand, à le punir de manière rigoureuse. Les chefs de guerre anglo-saxons donnèrent alors à la belligérance un caractère nettement moralisant. L’exigence d’une capitulation inconditionnelle et les directives données pour mener une guerre des bombes à outrance excluaient toute possibilité d’une paix négociée. Si les puissances de l’Axe voulaient poursuivre la guerre, elles auraient alors à encaisser de terribles coups. La guerre des bombes connut effectivement une escalade à partir du printemps de l’année 1943 et tourna véritablement, en de nombreux endroits, à une guerre d’extermination contre la population civile. Le haut commandement des forces aériennes britanniques envisageait même d’infliger à l’Allemagne des destructions si terribles que les alliés pourraient gagner la guerre sans même devoir débarquer en France.

    Après la victoire des alliés dans l’Atlantique au printemps 1943 et le début de leur offensive contre la “Forteresse Europe”, on s’aperçoit clairement que les puissances de l’Axe ne sont passées que bien trop tard à la défensive. La bataille autour de la ville russe de Koursk en juillet 1943, perdue par les Allemands, ruina définitivement leurs espoirs en une victoire limitée. Malgré quelques succès défensifs, la Wehrmacht, à la suite de cette bataille de Koursk, n’a plus subi que des revers sur le Front de l’Est, si bien que toute idée de “partie nulle” devenait impossible. Les dirigeants allemands n’ont pas exploité la possibilité de conclure une paix séparée avec Staline.

    Du côté des alliés occidentaux, on avait, au départ, des points de vue divergents quant à la stratégie à adopter. Les Américains voulaient une attaque directe contre l’Europe occidentale, en organisant un débarquement, tandis que l’état-major général britannique refusait cette option par prudence ; les Britanniques plaidaient pour une invasion de l’Italie d’abord, pour un débarquement dans le Sud ensuite. Finalement, on déboucha sur un compromis en postposant le débarquement en France et en le prévoyant pour le début de l’année 1944. Compromis qui rendit plus difficiles les relations avec Staline. Le débarquement de Normandie, en juin 1944, mené avec une écrasante supériorité en forces et en matériels, et les défaites catastrophiques subies par l’armée de terre allemande à l’Est pendant l’été 1944 firent en sorte que la guerre était définitivement perdue pour l’Allemagne. Dans le Pacifique, les Américains l’emportèrent définitivement contre le Japon après la bataille des Philippines au cours de l’automne 1944.

    La dernière offensive allemande dans les Ardennes mit une nouvelle fois toutes les cartes dans une seule donne, en négligeant les autres fronts. L’attaque, qui fut un échec, eut pour conséquence que l’offensive générale de l’armée rouge de janvier 1945 se heurta à un front dégarni et affaibli, qui s’effondra très rapidement, ce qui, simultanément, favorisait les plans de guerre de Staline.

    En résumé, on peut dire, et c’est frappant, que les buts de guerre des États belligérants, à l’exception du Japon, se sont modifiés pour l’essentiel au fil des vicissitudes. L’attitude qui a joué le plus fut incontestablement l’esprit de résistance inconditionnelle, adopté par la Grande-Bretagne à partir de l’été 1940, attitude intransigeante qui a étendu automatiquement le théâtre des opérations. Cette extension n’allait pas dans le sens des intérêts allemands ; pour la puissance extérieure à l’espace européen que sont les États-Unis, cette intransigeance britannique constituait une aubaine. Beaucoup d’historiens actuels prêtent aux dirigeants de Berlin de l’époque des prétentions à l’hégémonie mondiale, alors que la stratégie allemande n’envisageait ni la destruction de l’Empire britannique ni une attaque contre les États-Unis.

    Alors que la stratégie britannique avait pour objectif final de défaire complètement l’Allemagne,la stratégie allemande fit une volte-face et se tourna contre l’Union Soviétique car elle percevait une menace plus grande encore dans son dos. L’Allemagne a cherché ainsi à échapper à une double pression en déclenchant une guerre sur deux fronts, sans créer pour autant les conditions organisationnelles et matérielles nécessaires pour la mener à bien. L’arrêt de l’avancée de la Wehrmacht devant Moscou marque la fin d’une stratégie qui visait l’élimination de l’Union Soviétique. Les Allemands optèrent ensuite pour une stratégie d’épuisement de leur adversaire soviétique en conquérant d’énormes territoires en Ukraine et au-delà, en direction de la Volga et du Caucase. L’Allemagne s’est alors épuisée dans la défense de ces territoires conquis en 1942. De plus, les Allemands se sont payé le luxe de mener une “guerre parallèle” à celle de leurs alliés japonais.

    Face à cette situation, les buts de guerre des alliés occidentaux, auxquels se joignait l’URSS avec quelques restrictions, ont subi une modification essentielle : il ne s’agissait plus de forcer les Allemands à rendre les territoires qu’ils occupaient ou à payer des réparations ; la guerre, dès le début de 1943, prit toutes les allures d’une croisade dont le but était la soumission totale de l’adversaire. Tous les belligérants ont commis de sérieuses erreurs stratégiques, mais celles des alliés ont été beaucoup moins prépondérantes.

    Les Allemands ont réussi, pendant assez longtemps, à compenser leurs désavantages ou leurs revers par leur valeur militaire et par une gestion de la guerre souple au niveau opérationnel dans l’espoir de transformer ces atouts en une victoire stratégique. Mais finalement, les décisions erronées du commandement eurent des conséquences fatidiques et la supériorité en nombre et en matériels des adversaires eut le dessus. Les décisions qui mènent à la victoire ou à la défaite se font d’abord au niveau intellectuel, bien avant qu’elles ne deviennent tangibles sur le théâtre des opérations.

    ► Dr. Heinz Magenheimer, Junge Freiheit n°23, 2006. (tr. fr. : Robert Steuckers)

    http://www.archiveseroe.eu/histoire-c18369981/6

  • Elections départementales : les 1ers résultats

    L'abstention au 1er tour des élections départementales devrait s'élever sur l'ensemble de la journée à 48,5% selon CSA et à 48,7% selon Ipsos. Ce taux est nettement inférieur au taux constaté par le ministère de l'Intérieur lors des élections cantonales de 2011 (56,78%) mais supérieur à celui de 2008 (36,23%).

    Selon les estimations de l'institut IFOP, l'UMP et ses alliés UDI et Modem ont remporté 29,2% des suffrages, devançant le FN de Marine Le Pen et ses 26,3%. Le PS ne réunit que 21,4% des votes. Le Front de gauche a réuni 5,8% des suffrages, EELV 1,5% et les listes divers droite 7,9%.

    Une estimation CSA : l'UMP-UDI arrive en tête avec 31%, suivi du Front National à 24.5%. Le PS recueillerait seulement 19.7% des suffrages, et le Front de Gauche 9.7%. 

    Néanmoins, ces résultats nationaux sont à relativiser puisqu'il semble qu'un centre nombre de candidats non étiquetés, classés divers droite ou divers gauche, ont été associés de facto aux résultats du PS et de l'UMP afin de gonfler leurs scores.

    A noter :

    • Une triangulaire Ligue du sud -FN-Gauche dans le canton de MC Bompard (Bollène) : PS 37,4 / Ligue du Sud 32,7 / FN 30,0. La gauche pourrait remporter le canton si le FN et la Ligue du Sud ne trouvent pas d'accord.
    • La Lige du Sud et le FN s'affronteront en duel au second tour à Orange. Ils totalisent chacun plus de 30% des suffrages. L'UMP et la gauche, à moins de 20%, sont éliminés.

    Fait remarquable, tout le monde est satisfait 

    • l'UMP, pour être arrivé en tête
    • le FN, pour avoir réalisé une remarquable percée (15% aux cantonales de 2011)
    • le PS, parce que le FN n'est pas en tête... (sic Manuel Valls)
    • EELV (1%) : ce n'est pas si mal (sic Emmanuelle Cosse)

    Plaisanterie mise à part, cette élection montre, une fois de plus, qu'il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, au FN de gagner sans alliance électorale.

    Côté UMP, Sarkozy refuse toute alliance :

    Du côté de la désinformation médiatique, il faut constater la tendance à comparer les résultats électoraux avec les sondages de ces derniers jours. Alors, que, bien évidemment, on compare des résultats électoraux à d'autres résultats électoraux, en l'occurrence ceux des cantonales de 2011, qui voyaient un FN à 15% et 2 élus...

    Les résultats fermes et définitifs sont à consulter ici.

    Michel Janva

  • Départementales : Le FN annonce une plainte contre SOS Racisme

    En ce  jour d’élections départementales, l’association SOS Racisme s’est lancée sur twitter dans une véritable campagne de dénigrement du Front National et de persiflage envers ses électeurs. 

    Le tweet de SOS Racisme mis en cause par le parti de Marine Le Pen adresse à l’attention des électeurs FN ce message : « Parmi les candidats du binôme, ne pas oublier de marquer d’une croix celui que vous préférez le plus ».

    Or, tout bulletin raturé ou concernant la moindre mention manuscrite est considéré comme nul, et il n’est pas possible de dissocier les deux candidats d’un binôme.

    Le Front National compte déposer plainte contre SOS Racisme, jugeant que ce tweet de l’association en ce premier tour des départementales constitue une « manœuvre frauduleuse pour détourner des suffrages », a déclaré ce dimanche son trésorier et ancien avocat Wallerand de Saint-Just.

    Le conseil invoque l’article L97 du code électoral. Cet article stipule que : « ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15.000 euros ».

    Si le mépris, le dénigrement envers les électeurs du Front National sous-entendus dans le message de l’association SOS Racisme étaient pénalement punissables, il y aurait de quoi prendre très cher.

    http://fr.novopress.info/184448/departementales-fn-annonce-plainte-contre-sos-racisme-apres-tweet/

  • Benito Mussolini : « La Doctrine du Fascisme »

    Ouvrage fondateur du Fascisme italien rédigé par celui qui deviendra le Duce : Benito Mussolini.

     

    Téléchargement PDFhttp://la-dissidence.org/2015/03/13/benito-mussolini-la-doctrine-du-fascisme/0

  • Vladimir Poutine et la France – Yannick Jaffré invité de radio Courtoisie (06 mars 2015)

  • Aymeric Chauprade sur Nicolas Sarkozy : « Qui peut faire confiance désormais (…) à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste »

    21/03/2015 – BRUXELLES (NOVOpress) - Le géopoliticien Aymeric Chauprade, par ailleurs député européen du Front National, revient sur les récents attentats de Tunis et de Bamako, nouvelles conséquences selon lui de la “politique folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi”. Il revient également sur l’intention de Nicolas Sarkozy, alors qu’il était encore président de la République, d’installer des centrales nucléaires dans la Libye de “l’après Kadhafi”. Une telle incapacité à prévoir, un tel manque de sens politique, lorsqu’on occupe la plus haute fonction de l’État, devrait suffire à ruiner le peu de crédit qu’il reste à Nicolas Sarkozy auprès du peuple français.

    On mesure aujourd’hui, partout dans le Maghreb et en Égypte, les conséquences terribles de l’attaque folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi, attaque qui fut décidée, on ne le répètera jamais assez, par Nicolas Sarkozy.
    Car ce terrorisme qui dévaste la Libye, et qui a frappe aussi cruellement la Tunisie, ce terrorisme qui décapite des chrétiens coptes, qui assassine des touristes occidentaux, qui tue aveuglement des musulmans aussi, qui tente de détruire l’extraordinaire patrimoine pré-islamique de l’Afrique du Nord comme du Moyen-Orient, tout cela a des causes, et parmi ces causes, parmi les causes premières du terrorisme en Tunisie, pays voisin de la Libye, il y a les terribles erreurs de Nicolas Sarkozy et de Bernard-Henri Lévy !
    Ce même Nicolas Sarkozy qui était prêt à installer des centrales nucléaires dans la nouvelle Libye islamiste ! Rendez-vous compte ! Qui peut faire confiance désormais, pour veiller à la sécurité de la France, à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste ! On ne remerciera jamais assez les décideurs d’Areva de l’époque de s’être opposés à cette folie, sans doute motivée par d’inavouables raisons ! (…) Aymeric Chauprade, Bruxelles, 19/03/2015

    http://fr.novopress.info/184395/aymeric-chauprade-nicolas-sarkozy-faire-confiance-desormais-homme-pense-installer-nucleaire-nid-islamiste/

  • Des journalistes européens manipulés par la CIA

    Le Dr. Udo Ulfkotte, 53 ans, a collaboré pendant 18 ans ans au prestigieux quotidien Allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, jusqu’à en être le rédacteur en chef. Il fut également conseiller du Chancellier Kohl. Dans un témoignageil révèle les noms de ses collègues les plus célèbres en Allemagne, instrumentalisés par les services de renseignements américains et allemands. Il affirme avoir été manipulé comme les autres. Aujourd’hui, il se repent et déclare « avoir honte d’avoir fait partie de ce système de corruption ». Malgré l’omerta sur son témoignage,  le livre est un bestseller. 

    Aucun journaliste est autorisé à parler de mon livre au risque de se faire virer. Nous avons donc un bestseller, sur lequel les mainstreams n’ont ni l’autorisation d’écrire, ni l’autorisation de parler.”.

    Ulfkotte estime que la corruption de journalistes d’informations majeurs en Occident est une routine pour la CIA. 

    « Lorsque j’ai confié à mon journal, la FAZ, que j’allais publier mon livre, leurs avocats me menacèrent, en me disant je devrai en tirer toutes les conséquences, surtout si je publiais des noms ou des secrets, mais je m’en fiche. Vous voyez, je n’ai pas d’enfants à me soucier. Vous devez aussi savoir que j’ai été gravement blessé durant les attaques au gaz dont j’ai été témoin en Iran en 1988. Je suis le seul journaliste allemand qui a survécu à ces attaques au gaz. J’en souffre toujours. J’ai été victime de trois attaques cardiaques. Je ne pense pas vivre plus de quelques années.” 

    J’ai publié des articles sous ma signature rédigés par les agents de la CIA et autres services secrets, en particulier les services allemands.” 

    Il raconte que des organisations proches du gouvernement offrent des voyages tous frais compris aux journalistes. En contrepartie, il est exigé d’eux, d’écrire favorablement.

    Combien de journalistes, chez nous, en France, font l’objet de cette corruption ? 

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html