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  • L’Entropie dans l’Histoire (2/4)

    Frédéric Malaval, philosophe, écologiste, essayiste…

    Article II de l’Entropie dans l’Histoire : l’Ecologie au service de l’Histoire

    « Précisons que dans la Ve République, cette approche suscite des réactions hostiles, que ce soit à l’égard de la sociobiologie ou de la thermodynamique du non-équilbre ».

    Rappels d’écologie

    La vision écologiste repose sur l’intégration des différentes manifestations du vivant allant du gène à la planète-terre ; pour le moment. Les catégories intermédiaires sont le génome, l’individu, la population, la communauté, l’écosystème. Au-dessus de ces catégories, on trouve la biosphère, la géosphère, et, pour homo sapiens, dans une approche très réductrice, l’artisphère et la noosphère. Le génome est une association de gènes stables dans le temps s’exprimant à travers un individu, dont la réunion à ses semblables crée une population, qui, associée à d’autres populations, forme une communauté, qui, inscrite dans un substrat géoclimatique, devient un écosytème. Au dessus, …

    Une présentation sommaire de l’écologie ayant été déjà faite dans Polémia, nous invitons le lecteur à relire les articles publiés par le soussigné : « Regard écologique sur le surclassement social et son lien avec l’immigration », « Regard écologique sur la dette souveraine », « Ecoracialisme », « Prophétie », etc.(1)

    En résumé, le fonctionnement de tout ceci repose sur des transferts d’énergie entre différentes entités, mais pas seulement. L’énergie est associée à de la matière et à des informations, l’ensemble étant qualifé de flux néguentropiques. Le physicien Erwin Schrödinger (Nobel 1933), auteur de Qu’est-ce que la vie ? (1944), est un des savants à l’origine de cette notion. Le modèle de référence qui en est issu repose sur l’identification de toute manifestation du vivant à une structure dissipative, notion issue de la thermodynamique du non-équilibre.

    Cherchant à comprendre le moteur de tout ceci, des écologues réunis dans la catégorie des biosociologues considèrent que le gène et son conservatisme motivent toutes les manifestations supragénétiques se réalisant par une dialectique gène-milieu cherchant à réaliser l’optimum énergétique. Ce modèle est ultradominant aujourd’hui ; couplé à une conception de la vie reposant sur la sélection naturelle, non pas conçue comme la victoire du plus fort – ineptie de ses contempteurs – mais du plus adapté. Précisons cependant que dans la VeRépublique, cette approche suscite des réactions hostiles, que ce soit à l’égard de la sociobiologie ou de la thermodynamique du non-équilbre.

    Rappels de thermodynamique

    Parmi les principaux concepts issus des travaux portant sur le rôle de l’entropie dans la structuration des systèmes se sont imposées les notions de branche thermodynamique, d’état stationnaire, d’état marginal, de point de bifurcation, de structure dissipative, etc. Le siège d’un état stationnaire est une structure dissipative. C’est là que s’exercent les forces animant un système en non-équilibre thermodynamique. Pour les spécialistes, une structure dissipative se caractérise par les relations de réciprocité de Lars Onsager (Nobel 1968), où, « en thermodynamique des systèmes hors équilibre, ces relations de réciprocité relient des quantités nommées flux et forces dans le cadre de systèmes hors de l’équilibre global, mais suffisamment proches de celui-ci pour être régis par une certaine forme d’équilibre local » (Wikipedia). Les biologistes dans le sillage de Claude Bernard parlent d’homéostasie. Les thermodynamiciens parlent de situations proches de l’équilibre, bien qu’en non-équilibre thermodynamique toutefois. Il faudrait trouver de nouveaux mots, car cela crée de la confusion…

    Une structure dissipative est un système séparé de son milieu par une limite et dont elle est distinguable. Son existence est conditionnée à la dissipation de flux néguentropiques. Cette dissipation est à l’origine d’une production d’entropie conformément au second principe de la thermodynamique et à l’équation du bilan entropique. L’entropie réversible est rejetée dans le milieu. En revanche, la part irréversible reste dans le système dont elle est une des composantes. La distinguabilité du système à l’égard du milieu est due à sa complexité qui est supérieure. Une distinction est faite entre les structures biotiques et les structures abiotiques, comme un tourbillon, par exemple. Ilya Prigogine s’est souvent appuyé sur les cellules de Bénard pour illustrer sa conception d’un système dissipatif abiotique.

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  • La Manif Pour Tous réveille l'Europe ! Manifestation à Stuttgart ce samedi

    Des milliers de manifestants rassemblés à Stuttgart par Demo Für Alle (traduction allemande de La Manif Pour Tous) contre l’idéologie du gender, la PMA pour les femmes et la GPA, pratiques indignes et intolérables. 

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    Après l’avoir annoncé le 8 mars au Palais Brongniart (Paris) en clôture du Forum International pour l’abolition universelle de la GPA, La Manif Pour Tous a ouvert ce samedi son Tour d’Europe qui va se prolonger pendant plusieurs mois. Objectif : mobiliser les citoyens européens et renforcer les liens avec ses partenaires dans les pays d’Europe pour faire entendre avec force la voix des familles et défendre les droits de l’enfant.

    Prochaine étape dès la semaine prochaine à Helsinki avec le soutien de La Manif Pour Tous Finlande (meeting, rencontre avec les élus…).

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a déclaré :

    Securedownload-13« L'Allemagne et la France, comme beaucoup d'autres pays en Europe et sur les autres continents, sont aujourd'hui confrontés à une idéologie qui remet en cause notre humanité homme/femme et tout ce qu'elle implique, à commencer par la filiation père-mère-enfant.

    Cette idéologie du genre, ou idéologie de l'indifférenciation sexuelle, qui se met en place depuis des années, nous a paru tellement aberrante que nous n'y croyions pas. Pourtant, ce discours qui prétend que les identités sexuelles homme/femme ne sont que des constructions socio-culturelles et qu'il faut les déconstruire, s'installe aujourd'hui à l'école et dans tous les secteurs de la société. Certains cherchent à imposer dans le langage courant « l’identité de genre », comme si elle pouvait remplacer les identités sexuelles.

    Mais, vous le savez, l'identité de genre n'a aucun fondement, ni réel, ni objectif, ni scientifique. Cette construction de toute pièce ne repose que sur du ressenti, du subjectif, de l'impression. Seule l'identité sexuelle est objective, fondé, constructive et, j'allais dire, fondement de paix: en effet, comment les êtres humains pourront-ils vivre demain avec eux-mêmes et avec les autres s'ils ne savent plus qui ils sont, si leur personnalité est déchirée entre le biologique, le psychologique, le social, le culturel... ? Oui, vraiment, savoir qui l'on est et qui sont les autres est essentiel au vivre ensemble, aux relations sociales et à toute la société. Oui, vraiment, l'être humain a besoin d'être en harmonie avec lui-même : l'être humain est nature ET culture, et cette double composante, nature ET culture, doit être cohérence. C'est bien l'objectif de l'éducation : que la fille s'assume pleinement comme femme et le garçon comme homme. D'ailleurs, quand ce n'est pas le cas, on voit bien la souffrance qui en résulte. Pour toutes ces raisons, nous devons empêcher que l'école remette en cause auprès de nos enfants leur identité de garçon et de fille.

    J'ajoute que l'idéologie du genre, qui considère que le fait d'être homme ou femme est sans importance, sans conséquence, est bien-sûr l’origine de toutes ces revendications qui se développent en ce moment : le mariage entre personnes de même sexe, qui conduit à la PMA pour les couples de femmes et à la GPA, cette pratique intolérable et indigne qui asservit la femme et conduit à la marchandisation de l’enfant, à la chosificiation de la personne humaine en la privant délibérément de toute dignité. L'idéologie du genre, en fait, nous emmène vers le transhumanisme.

    En utilisant la technique, en utilisant d'autres personnes - les médecins et les mères porteuses par exemple - ceux qui défendent l'idéologie du genre veulent en réalité transformer notre humanité : ils veulent un humain qui ne soit ni homme ni femme. Ils rêvent d’une procréation qui ne repose que sur la technique. Ils trichent avec la réalité de notre humanité. Plus grave encore, ils trichent avec nous car ils imaginent des êtres humains "hors sol", sans père ou mère, sans filiation, sans repère ! Et ils croient ou veulent nous faire croire que cela ne créera pas de grands manques et de grandes souffrances ! Ces mensonges doivent cesser !

    Mais je voudrais vous annoncer aussi une bonne nouvelle :en nous mobilisant contre cette utopie, en y mettant notre énergie, nous finirons par gagner. En France, vous le savez, nous luttons beaucoup. C'est difficile. Nous avons connu des échecs, mais aussi des victoires : nous avons beaucoup freiné la diffusion de l'idéologie du genre, que nos ministres voulaient inculquer à nos enfants. Ils ont été obligés de de reculer. Certes leur recul n est pas encore suffisant, mais il est bien réel. 

    Il ne faut donc surtout pas se décourager, il faut continuer coûte que coûte. Je sais que vous avez été nombreux à signer une pétition et qu'elle a été rejetée. En France, aussi, nous avons été 700 000 à signer une pétition. Elle avait été rejetée. Mais, un an après, la justice française a annulé la décision de rejet en reconnaissant que notre pétition devait être prise en compte ! En somme, nous sommes confrontés à une utopie. Mais toute utopie a une fin : notre responsabilité, c'est d'accélérer cette fin pour qu'il y ait le moins possible de victimes !

    Ne lâchons rien ! Tous ensemble, unis, et en particulier Allemands et Français, nous qui partageons une histoire commune forte, nous y arriverons !».

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Grèce, et après ? Michel Drac et Pierre Stadere sur Méridien Zéro (27 février 2015)

  • Entretien avec un caricaturiste français poursuivi pour un dessin "antisémite"

    Zéon, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, est un artiste français de 31 ans qui habite à Paris. Il publie fréquemment des dessins et des bandes dessinées, tout en faisant partie d’un groupe de dessinateurs français dissidents ostracisés par les médias traditionnels. Avec d’autres artistes, il produit des BD telles que L’Almanach pour tous.
    Brandon Martinez, du site Non-Aligned Media (NAM) a réalisé un entretien avec Zéon, qui a récemment été arrêté et accusé d’ « incitation à la haine » en France pour un dessin antisioniste réalisé en 2009.

    Brandon Martinez — Depuis combien de temps faites-vous des dessins politiques ?
    Zéon — J’ai réalisé mes premiers dessins sous le pseudonyme de Zéon en 2007.
    Quand avez-vous pris conscience du lobby sioniste et de son influence sur la France ?
    En 2003, lorsque Dieudonné, un humoriste français, a été banni des médias officiels pour un sketch sur Israël.
    Vous avez récemment été arrêté pour avoir « offensé Israël » dans l’un de vos dessins. Qu’en est-il de cette affaire, et quelle est l’accusation qui pèse contre vous ?
    Le juge m’accuse de « provocation à la discrimination raciale et religieuse par le biais de mots, images et moyens de communication électronique offensifs », car j’ai dessiné un enfant palestinien poignardé par une lame en forme de carte d’Israël. J’ai réalisé ce dessin en 2009, lors du massacre de Gaza.
    Beaucoup sont agacés par l’hypocrisie du gouvernement français qui, d’un côté, se présente en champion de la liberté d’expression suite aux caricatures contre les musulmans de Charlie Hebdo, et de l’autre, persécute sans pitié les dissidents qui critiquent Israël ou les juifs (des dissidents comme vous). Ce deux poids, deux mesures est-il compris par la majorité des Français, ou bien le peuple français est-il encore majoritairement ignorant de ces faits ?
    Zéon — Une bonne partie des Français sont au courant, surtout les jeunes d’aujourd’hui, principalement dans la classe ouvrière.
    Après l’attentat de Charlie hebdo, nous avons vu le régime français mettre en application des lois liberticides qui rendent pour ainsi dire illégale toute contestation de la politique étrangère de ce gouvernement néoconservateur. Est-ce que ces lois auront un impact sur des artistes tels que vous ?
    Zéon — Oui, bien évidemment ! Après l’attentat de Charlie Hebdo, de nombreuses personnes ont été accusées sur base de la loi contre l’ « apologie du terrorisme ». Même un gosse de 8 ans a été arrêté !
    Qu’est-ce que les Français pensent de l’affaire Charlie Hebdo ? De nombreuses personnes affirment qu’il s’agirait d’une mise en scène, ou que tout du moins, on a laissé cet attentat se produire. Qu’en pensez-vous, personnellement ?

    Zéon — Pour l’instant, une vague d’émotion pèse sur le débat public, mais cela ne peut pas durer éternellement, et la réflexion rationnelle va refaire surface… « Vous pouvez tromper quelques personnes une fois, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps ! ». Concernant l’attentat contre Charlie Hebdo, je ne suis pas un spécialiste, mais à mon avis, ce genre d’attentats terroristes est le plus souvent supervisé et contrôlé par les services secrets. Ce sont les seuls à disposer des moyens et de la logistique nécessaires pour faire en sorte que ces opérations aboutissent. Il y a de nombreux exemples, comme les attentats du 11-Septembre, ou ceux de Toulouse, de Montauban… Ils infiltrent des groupes radicaux, puis détectent et manipulent selon leurs besoins les plus fanatiques d’entre eux pour commettre ces actes de violence. Je crois que c’est ce qui s’est produit dans l’affaire Charlie Hebdo.
    Nous avons vu la grande marche des hypocrites peu après les attentats, avec notamment quelques-uns des pires criminels de guerre au monde, comme Netanyahou. Les Français ne sont-ils pas dégoûtés de voir ce tragique événement être instrumentalisé par des politiciens pour réduire les libertés et prendre des mesures plus belliqueuses encore au Moyen-Orient afin de satisfaire les désirs d’Israël ?
    Zéon — Si. Chaque jour, de plus en plus de gens s’éveillent et luttent contre ce type de manipulations. C’est un gros problème pour le régime de François Hollande. Ils essaient par tous les moyens de nous ramener vers la seule et unique bonne façon de penser, la « pensée unique ». Ils veulent nous faire croire que tout ce que les médias officiels racontent est la vérité et nous diriger comme des moutons.
    Quel lien entretenez-vous (si c’est le cas) avec le groupe Égalité et Réconciliation d’Alain Soral ?
    Zéon — Je travaille fréquemment avec eux et leur maison d’édition, Kontre Kulture. Par exemple, nous allons publier dans quelques jours une petite BD : Je ne suis pas Charlie… et j’t’emmerde !, afin de répondre avec humour à cette oligarchie qui veut nous faire choisir entre deux camps : les Charlies ou les terroristes. 
    Comment les gens peuvent-ils consulter vos créations et vous apporter leur soutien ?
    Zéon — Vous pouvez trouver mes dessins sur Internet ou sur mon blog : https://zeondessinateur.wordpress.com. Pour me soutenir, vous pouvez acquérir ma BD, Yacht People, que j’ai réalisé avec Dieudonné et Alain Soral. Malheureusement, elle n’est disponible qu’en français, pour l’instant… Mais nous travaillons sur un dessin animé en 3D qui sera traduit en anglais et en espagnol

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukylupuFErJgmlaaC.shtml

  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 3e partie

    II. Territoire

    Le nombre de musulmans étrangers ayant émigré vers l’État islamique est estimé à plusieurs dizaines de milliers. Les recrues viennent de France, du Royaume-Uni, deBelgique, d’Allemagne, de Hollande, d’Autriche, d’Indonésie, des États-Unis et de bien d’autres pays. Beaucoup sont venus pour combattre, et beaucoup entendent y mourir.

    Par Graeme Wood

    Peter R Neumann, professeur au King’s College de Londres, m’a affirmé que les discussions en ligne jouent un rôle essentiel pour la diffusion de la propagande et pour s’assurer que les nouveaux venus savent ce qu’il faut croire.

    Le recrutement par internet a également contribué à élargir la démographie de la communauté djihadiste, en permettant à des musulmanes conservatrices -ne quittant pas leur domicile- d’entrer en contact avec des recruteurs, de se radicaliser et d’organiser leur voyage en Syrie. Grâce à ces appels vers les deux sexes, l’État islamique espère construire une société à part entière.

    Au mois de novembre, je me suis rendu en Australie pour rencontrer Musa Cerantonio, un homme âgé d’une trentaine d’années que Neumann et d’autres chercheurs avaient identifié comme une des deux plus importantes “autorités spirituelles” pour ce qui est d’inciter les étrangers à rejoindre l’État islamique.

    Il y 3 ans, il était télévangéliste au Caire sur Iqraa TV, il a quitté la chaîne lorsque celle-ci lui a reproché ses fréquents appels à établir un califat. Il prêche désormais sur Twitter et sur Facebook.

    Cerantonio – un grand gaillard avenant aux allures d’intello – m’a affirmé pâlir à la vue des vidéos de décapitation. Il déteste les scènes de violence, même si le soutien à l’État islamique exige de les endurer. (Il se prononce contre les attentats suicides, à contre-courant des autres djihadistes, au motif que Dieu interdit le suicide; il se différencie également de l’État islamique sur d’autres points).

    Les cheveux en bataille à la manière de certains fans hirsutes du Seigneur des Anneaux, son obsession pour la fin des temps islamiques apparaît coutumière. Il semble surgir tout droit d’un drame qui, vue de l’extérieur, ressemble à un roman médiéval fantastique, mais où le sang coule pour de vrai.

    En juin dernier, Cerantonio et sa femme ont essayé d’émigrer – il n’a pas voulu dire où (“il est illégal d’aller en Syrie“, dit-il prudemment) – mais ils ont été interceptés aux Philippines, puis son visa ayant expiré il a été reconduit en Australie. L’Australie a criminalisé le fait de vouloir rejoindre l’État islamique et il lui a confisqué son passeport.

    Il est coincé à Melbourne, où il est bien connu des services de police locaux. Si Cerantonio se faisait prendre à aider des individus dans leur voyage vers l’État Islamique, il serait emprisonné. Toutefois, jusque là, il est libre – un idéologue sans affiliation technique, qui s’exprime néanmoins et dont l’opinion sur les sujets doctrinaux relatifs à l’État islamique font référence auprès des autres djihadistes.

    Nous nous sommes retrouvés pour un déjeuner, à Footscray, une banlieue dense et multiculturelle de Melbourne comme le décrit le guide de voyage Lonely Planet. Cerantonio a grandi ici, dans une famille irlando-calabraise. Des rues typiques où on trouve des restaurants africains, des boutiques vietnamiennes et où de jeunes arabes vont et viennent en tenue de salafiste, la barbe étroite, la chemise longue et le pantalon sur les mollets.

    Cerantonio m’a relaté toute la joie qu’il a ressentie lorsque Baghdadi a été déclaré calife le 29 juin et la soudaine attirance que la Mésopotamie a dès lors exercé sur lui et ses amis. “J’étais dans un hôtel [aux Philippines], j’ai suivi la déclaration à la télévision, j’étais vraiment épaté, à me demander pourquoi j’étais coincé ici dans cette p**** de chambre ?“.

    Le dernier califat remonte à l’empire Ottoman qui a atteint son apogée au XVIe siècle avant de connaître un long déclin, jusque à ce que Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie ne lui porte le coup de grâce en 1924.

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  • Les réformes ou la faillite

    Les négociations de cette semaine à Bruxelles le confirment. Ce 20 mars au matin, Le Figaro en ligne pouvait résumer la situation en titrant : "La Grèce promet des réformes en urgence pour déjouer la faillite". (1)⇓

    Car le gouvernement gauchiste de Tsipras, soutenu par les souverainistes locaux du délirant Kammenos, a plongé la malheureuse Grèce dans une situation dramatique dont son prédécesseur était en train de la sortir.

     

    Aujourd'hui comme hier ce pays, ne saurait envisager par conséquent que deux issues possibles : les réformes, les vraies, celle que requiert le bon sens économique et social, quel que soit le costume porté par les représentants, nécessairement impopulaires, des créanciers – ou la faillite, conséquence désormais inéluctable de la démagogie.

    On peut l'observer de diverses manières : froidement, si l'on n'entretient aucun rapport affectif avec le pays considéré ; tristement si l'on confond le peuple et son gouvernement ; hardiment si l'on se situe dans l'action politique.

    Mais, dans tous les cas, ceci vaut en fait, comme la loi de la pesanteur, sous toutes les latitudes.

    Retenons 3 règles, que le socialisme, et pas seulement les politiciens étiquetés sous ce label prétendent ignorer :

    1. On ne peut pas faire de social à crédit.

    2. On ne doit pas engager de dépenses publiques au-delà des recettes budgétaires effectives.

    3. On doit concentrer l'action du gouvernement sur les tâches régaliennes de l'État. Point final.

    Or depuis le début de ce qu'on appelle la "crise grecque", le prétendu "modèle français" s'entrevoit en filigrane.

    Peut-être la faillite hexagonale ne prendra-t-elle pas les mêmes formes que la faillite d'autre pays. C'est la seule originalité qui demeurera.

    Politiquement, tout le système des socialistes a jusqu'ici reposé sur l'union de la gauche. Cette union se trouve sérieusement mise en péril par une partie des anciens soutiens de la campagne Hollande de 2012. Et aujourd'hui le pouvoir s'efforce de présenter pour des "réformes" un certain nombre de mesures démagogiques ou destructrices. Car toute loi votée peut ainsi, faussement, être appelée "réforme".

    Le contresens est total, car la plupart de ces lois nouvelles enfreignent l'une des trois règles citées plus haut. Soulignons au besoin que la prétendue "droite" fait en général de même, quoique sur une échelle un tout petit plus "modérée", quand elle occupe le pouvoir : on prétend faire du social à crédit, on accepte des budgets en déficits couverts par emprunt, on multiplie les interventions de l'État dans des domaines où il ne devrait pas se mêler, en laissant de côté les tâches prioritaires de défense des frontières, de défense de la sûreté des citoyens, de défense de l'ordre et de la loi.

    Ajoutons que ces questions devraient, auraient dû, constituer la trame du débat des élections départementales puisque les finances de nos collectivités territoriales surannées reposent toutes sur des fictions et des subventions. Mais qui s'en préoccupe ?

    Alors, sans préconiser l'abstention, – et ne votant pas moi-même ce 22 mars puisqu’électeur parisien, – je vois mal comment en condamner la progression annoncée, pas plus que l'on ne devrait s'étonner du nombre des voix protestataires promises par sondages aux diverses forces d'opposition.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Le Figaro du 20 mars. 

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  • Nouvelle éclipse le 22 mars

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  • Remigration : Intensifier la mobilisation !

    Communiqué de la Dissidence Française

    Quelques semaines après son lancement, notre Campagne Nationale pour la Remigration prend de l’ampleur.

    À Paris, en Bretagne, en Champagne, en Normandie, en Aquitaine, en Essonne ou encore en Provence-Alpes-Côte-d’Azur : nos affiches se propagent partout !

    Au total, nos militants et sympathisants ont déjà organisé une vingtaine d’opérations militantes sur l’ensemble du territoire.

    Et ce n’est qu’un début !

    Nous comptons sur la mobilisation de chacun pour que cette campagne essentielle se diffuse encore davantage dans les semaines qui viennent, sur internet comme sur le terrain.

    Plus que jamais, les Français doivent prendre conscience des périls qui menacent la France, au premier rang desquels se trouve évidemment le Grand Remplacement qui menace la substance même de notre pays, et face auquel nous devons dépasser les divisions stériles pour nous rassembler dans un mouvement général de refus et de résistance radicale.

    L’Histoire, ça se brusque.

    La Dissidence Française

  • Le vote catholique est-il soluble dans la démocratie ?

    Question posée par Jacques de La Vallée sur Boulevard Voltaire, qui montre que, comme dans la Bible, le petit David catholique éternellement jeune et vaillant aura raison du gros Goliath poussif et fatigué, champion de la laïcité :

    [...] "On peut citer l’attaque frontale du journal L’Humanitécontre Catholiques en campagne, mouvement petit mais actif qui, lors de chaque élection depuis une dizaine d’années, interroge les candidats aux suffrages des électeurs, à partir de questionnaires sur des sujets de fond.

    C’est un peu un remake du combat de David contre Goliath, du petit David catholique, toujours jeune, toujours agile à la fronde, contre le gros ours laïc Goliath essoufflé qui, lui, supporte de plus en plus mal sa vieillesse. [...]

    Que les lobbys écologiste, pro-avortement et euthanasie, de protection des animaux – et j’en passe – parlent, cela relève de leur liberté d’expression, mais que des catholiques s’expriment en politique, là, ils outrepassent leur droit… de se taire. Pourtant, depuis trois années, l’émergence d’un vaste mouvement de défense de la famille n’a pas dû échapper à la sagacité deL’Humanité, en particulier autour de la Manif pour tous. Des centaines de milliers de « paroissiens » sont sortis de leurs chapelles pour venir battre le pavé des villes. Ils continuent d’organiser prières, veillées, manifestations silencieuses…

    La laïcité serait donc en danger et Goliath voit rouge ! Les diatribes anticatholiques de Vincent Peillon n’ont pas suffi à écraser « l’infâme ». Décidément, ils ont la vie dure, ces cathos !Mais quel est donc, au bout de vingt siècles, le secret de leur éternelle jeunesse ? Ont-ils découvert dans la foi le secret de quelque potion magique ?

    Les catholiques s’impliquent en politique car elle est la forme suprême de la charité. Non pas dans un parti catholique qui ne serait que l’expression d’un communautarisme, mais plutôt dans cette action capillaire, chère à Jean Ousset, qui veut ancrer dans les réalités terrestres les vertus du Décalogue. Ils sont naturellement les promoteurs d’une doctrine sociale, réaffirmée par les papes, qui place l’universelle loi naturelle au-dessus des idéologies.

    Voilà pourquoi la fronde du petit David catholique abattra certainement le poussif Goliath et les panzers du laïcisme. Que Catholiques en campagne continue donc, avec ses questions gênantes, à interroger les candidats aux élections. Il en va de la transparence du débat, d’apporter un peu de vérité et d’intérêt dans des élections qui, trop souvent, sont empreintes de langue de bois et de conformisme « bien-pensant »."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html