Pour soutenir des capitulations aussi honteuses devant les représentants de l’islam, le PS ne pouvait pas trouver mieux qu’un politicien cynique et manœuvrier comme Cambadélis.
Le nouveau chef du Parti socialiste, depuis ses jeunes années à l’OCI trotskiste jusqu’à ce jour, a toujours été un adepte du dicton : « La fin justifie les moyens. »
Ayant compris que François Hollande a été élu grâce au vote de 93 % de musulmans, il s’efforce donc de réparer les dégâts du mariage homosexuel, et de reconquérir à tout prix ces voix précieuses pour 2017.
Ainsi, la porte-parole du PS, Corinne Narassiguin, a-t-elle été envoyée en mission, pour le dîner annuel du Collectif contre l’islamophobie en France, le 29 mai dernier. Les contacts ont dû être fructueux puisque, dès le 1er juin, Cambadélis en personne recevait une délégation du CCIF. Ce dernier a demandé au PS d’intégrer dans son discours la lutte contre la montée de l’islamophobie. Traduction : légiférer contre la critique de l’islam, ce qui est un peu le contraire de l’esprit « Je suis Charlie ». Message reçu : à Poitiers, Cambadélis a repris ce thème dans son intervention, et Cazeneuve, place Beauvau, a ouvert des pistes sur la question, le 15 juin dernier, dans un discours de soumis trahissant tous les principes laïques.