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Le choc de l'histoire

La tragique soirée du vendredi 13 novembre constitue assurément un tournant. C'est un choc que nous inflige l'histoire. Un choc brutal, terrible, car il nous place face à nous même. Pour nous autre au C.N.C., ce mauvais scénario de film d'horreur, bien réel, prend une dimension toute particulière. Nous faisons parti de cette génération, avoisinant la trentaine, fréquentant les concerts de rock – ou de metal – et qui aurait pu être fauché par les balles des islamistes de Daesh. Et puis il y a aussi ceux qui étaient au stade de France et qu'un miracle a du épargner, car personne en semble s'expliquer pourquoi les nouveaux « chahid » de l'islamisme se sont fait exploser après le début du match et pour faire un si faible nombre de victime. Miracle qui renforcera la foi de notre camarade Marceau, qui assistait à cette confrontation footballistique. Très vite nous avons du nous enquérir de la santé de nos camarades parisiens. Les nouvelles étaient bonnes.

J'aimerais, de façon assez solennelle, et avant de trancher dans le vif du sujet, que nous ayons tous une pensée pour les victimes et leur famille. Contrairement à Charlie, cette fois, c'était nous, la jeunesse française, les « babtous » qui étions visés. Et ce vendredi 13 ou n'importe quel autre jour, cela pouvait et pourrait être l'un d'entre-nous, dans un concert, à la terrasse d'un café ou attablé à un restaurant. Il n'y a rien de sulfureux, de scandaleux, de dégénéré à pratiquer ce type d'activités. Cela m'invite d'ailleurs et de façon parfaitement transparente à écrire tout le mépris que j'ai pour les déclarations de Jérôme Bourbon. J'ai entendu le récit de certains rescapés, dont ce jeune homme qui, malgré la présence proche des islamistes, n'a pas hésité à sauver une femme qui s'accrochait péniblement à une fenêtre. Après son acte héroïque, il fut repéré par les assassins et pris comme otage. Situation qu'il n'aurait pas connu si il n'avait pas pris le temps nécessaire à sauver cette jeune femme. Il y a une véritable noblesse européenne chez ce type que Jérôme Bourbon devrait méditer. Dominique Venner attachait de l'importance à la tenue et quand je vois et lis Jérôme Bourbon, j'y vois sur cette affaire l'antithèse du Samouraï d'Occident. Jamais Dominique Venner n'aurait accumulé les déclarations stupides dont fut auteur le rédacteur en chef de Rivarol à la suite de ce triste vendredi 13.

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