Décidément, les médias dominants ont encore des progrès à faire pour mieux comprendre ce peuple qu’ils redoutent tant.
Le Parti socialiste, qui n’a sûrement que ça à faire, vient de publier un « livre noir », forcément « noir », sur la gestion lepéniste des municipalités tombées dans l’escarcelle du Front national.
Et quoi de neuf sous le soleil ? Finalement que de bonnes nouvelles ; enfin, comme toujours, ça dépend toujours du point de vue. Fini l’assistanat subventionné pour des bidules sociaux aux intitulés les plus vagues. Pour résumer, l’argent du contribuable ne servira plus à financer des cours d’arabe pour rappeurs unijambistes éructant du Kurde sur une unique gambette. Idem et itou pour l’art conceptuel, à base d’exposition de tampons hygiéniques, de plugs anaux et de pelles à tarte.
Idem pour les associations destinées à apprendre le turc à des Maghrébines en prison. Itou pour leurs homologues enseignant tatouages au henné et danse des sept voiles. Enfin, rien qui ne puisse relever du bon sens le plus élémentaire.
Pour aborder les sujets qui fâchent, dont l’avortement, extrait de cette prose de combat : « Malgré ses dénégations, le Front national défend une vision traditionnelle de la société… » Ben oui, ducon, c’est un peu son rôle. Mais « vision de la société » dans « laquelle les droits des femmes sont réduits à la portion congrue… » T’as raison mon pote ! Dans un parti tenu de main de fer par des nénettes prêtes à s’égorger à grands coups de sacs à main, c’est plutôt des droits des hommes dont nous serions en légitime droit de nous inquiéter.