Trump va mordre sur l’électorat démocrate, trahi par son élite, grâce à sa maestria médiatique.
Le JDD résume la situation dimanche : « Trump suscite l’hostilité de huit Français sur dix », avec 50 % de très mauvaises opinions, et 22 % de plutôt mauvaises. Intéressant…
Le 6 juillet 2015, dix mois plus tôt et un mois après sa déclaration de candidature, les commentateurs américains concluaient que 93,5 % des électeurs étaient hostiles à Trump, puisqu’il n’avait que 6,5 % de sondages favorables. Dix mois plus tard, Trump rassemble entre 55 et 60 % des votes lors des sept dernières élections primaires. Renversant…
Voilà pourquoi l’iconoclaste réussit : d’abord, en déni de réalité, l’opposition frictionne les chiffres « trumpiens » pour se rassurer, jusqu’à ce que ce soit trop tard. On essaie alors les manœuvres politiciennes, les jeux électoralistes d’un système antique… et cela empire. Survient, enfin, l’affreuse vérité : Trump, démocrate de toute une vie, mais immigrant légal dans un parti inconscient de sa morbidité, lance et gagne une révolte d’actionnaires – les électeurs – qui vont débarquer un conseil d’administration (les élus—prisonnier du « gravy train » -les bonnes planques - de Washington).