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  • Chronique de livre: Georges Feltin-Tracol « Eléments pour une pensée extrême »

    Georges Feltin-Tracol, Eléments pour une pensée extrême

    (Editions du Lore, 2016)

    2379483371.JPGNos lecteurs connaissent bien Georges Feltin-Tracol pour ses différents ouvrages mais aussi pour les conférences qu'il est venu faire pour le Cercle Non Conforme à deux reprises. Très actif dans la presse de nos idées (Réfléchir & Agir) et sur internet (en particulier via son site Europe Maxima), l'auteur est un acteur infatigable de notre cause et cet ouvrage, son dernier en date, méritait que l'on s'y arrête. Nous avions d'ailleurs fait une entrevue de Georges Feltin-Tracol il y a quelques semaines à l'occasion de la parution d'Eléments pour une pensée extrême.

    A l'image de précédents livres (Réflexions à l'Est ; L'Esprit européen entre mémoires locales et volonté continentale...), cette nouvelle parution est un recueil d'articles (ou chroniques) écrits ces dernières années et déjà publiés dans diverses revues ou sites internet. La soixantaine d'articles ici réunis sont introduits par un propos inédit donnant le « ton » de l'ouvrage : le combat des idées, le combat tout court devrais-je dire. « Une révolution se fait avec des idées extrêmes ou radicales ! » clame le fondateur d' Europe Maxima que l'on ne pourra que suivre dans son raisonnement visant à fournir des cartouches intellectuelles solides, cartouches qui manquent souvent cruellement à ceux qui s'opposent au Système. Soulignant l'échec que fût la MPT (bien trop docile), Feltin-Tracol estime que seule une résistance acharnée peut mener à de réels résultats (il donne ainsi l'exemple des ZAD, des taxis lors de l'affaire Uber et des Bonnets Rouges). En conséquence, la radicalité est une obligation pour le militant et « passe d'abord par un réarmement physique, intellectuel et éthique ». Face à un avenir qui sera « rude, difficile, éprouvant » et qui verra se multiplier les crises, « il faut des pensées radicales ». L'objectif est clair: « éradiquer l'origine, la base, les racines des maux actuels » et faire de « l'avenir de la substance ethnique européenne » notre priorité absolue !

    Le vivifiant programme décrit plus haut se décline ici sur plus de 400 pages. Les nombreux articles ont, fort heureusement, été classés en 8 grands thèmes. Si la situation politique et sociale de notre pays occupe une bonne partie de l'ouvrage (deux grandes parties : « La tyrannie républicaine » et « Eclatements de l'Hexagone »), la guerre culturelle et médiatique ainsi que la situation européenne sont copieusement mises à l'honneur elles aussi. Par ailleurs, une partie nomméeFigures revient sur plusieurs grands noms qui ont inspiré l'auteur (Saint-Loup, Maurice Bardèche, Dominique Venner, Jacques Marlaud, Maurice Rollet).

    La variété des sujets traités au sein de l'ouvrage est évidemment si importante qu'il serait laborieux d'en faire une liste ici. Nombre de tares du monde actuel y sont dénoncées (l'imposture multiculturaliste; la marchandisation et l'uniformisation de l'être; l'égalitarisme forcené; les sociétés décadentes telles la Suède ou la France; le pouvoir des oligarchies...) et une chose est sûre: le sacro-saint droit-de-l'-hommisme est bafoué à chaque page! Feltin-Tracol, fort d'une culture incroyable, ne se limite aucunement à la seule dénonciation et fait, tout au long de son ouvrage, nombre de propositions qui, pour certaines, risquent de ne pas laisser le lecteur indifférent! Qu'il affirme le légitime droit aux armes ou qu'il propose « dans une perspective postmoderne et néo-faustienne, le recours à la PMA (qui) pourrait relancer la natalité européenne en permettant aux couples autochtones infertiles d'avoir des enfants », l'auteur propose bien une pensée réellement radicale! Qui n'hésite pas d'ailleurs à explorer des terres que nos milieux abordent peu ou mal (des ZAD aux écrits du Comité Invisible), ce qui est fort positif.

    En cette époque où rien ne va plus mais où tout peut (et doit) être reconstruit,Eléments pour une pensée extrême est un plaidoyer de premier ordre pour repenser notre Europe à l'opposé du « monothéisme du marché et de la consommation » que nous subissons aujourd'hui et qui ne tend qu'à une seule chose: nous anéantir.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Heureusement, il y a l’état d’urgence?

    Le site atlantico, a mis en ligne un article intitulé « Ce bon coup de mou de l’électorat FN que viennent de confirmer les législatives partielles. » Vraiment ? Pourtant si l’on ne se contente pas de lire le titre de cet entretien avec le politologue Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’IFOP, la réalité apparaît toute autre. M. Fourquet la confesse après quelques circonvolutions. Certes il feint de découvrir une  réalité bien établie,  à savoir que le FN  est lui aussi pénalisé dans les urnes par une abstention qui sévit particulièrement  au sein des catégories populaires. Quant aux élections législatives partielles de ce dimanche 22 mai, censées illustrer le coup de mou en question, en  Loire-Atlantique, à Nice et Strasbourg, il est finalement indiqué qu’elles se sont déroulées  respectivement dans des fiefs de Jean-Marc Ayrault,  de Christian Estrosi  et dans le centre de la capitale alsacienne. Or il en va de la sociologie électorale de Strasbourg  comme des autres  grandes  villes,  elle est structurellement défavorable au FN. Rappelons qu’à l’époque ou les classes moyennes et populaires françaises vivaient encore dans la capitale alsacienne, le FN y obtenait, dans les années 90, des scores de 20%…

    Le Républicain Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France,  s’est lui aussi  appliqué  à dénigrer le FN, à l’aune des grèves qui paralysent notre pays  et des violences  d’extrême gauche. L’opposition nationale disait-il au micro de Jean-Pierre Elkabbach,  se rendrait coupable  de ne pas dénoncer la « chienlit » (le terme est actuellement à la mode chez les députés de droite recyclant le vocabulaire gaulliste, comme l’extrême gauche se réapproprie la sémantique soixante-huitarde). Est-ce pour faire oublier qu’il a été élu face à Marine grâce aux voix socialo-communistes ?  « Il y a un parti qui est aux abonnés absents », affirme ainsi M. Bertrand, « et c’est proprement scandaleux  le Front National (…) qui normalement est le garant de l’autorité et de l’ordre (…). Cette chienlit profite aux intérêts de Madame Le Pen », dont l’intérêt n’est pas « l’intérêt national mais qu’il y ait le plus de problèmes possible (…).  « Elle ne veut pas leur (les cégétistes qui votent FN, NDLR)  faire de peine » (sic).

    Le FN dénonce bien évidemment, comme il l’a de nouveau fait hier, les « violences quotidiennes et intolérables contre les forces de l’ordre », les « blocages et grèves à répétition qui menacent à présent de paralyser le pays, l’exacerbation des tensions dans tous les domaines (…) L’action du gouvernement va contre la volonté générale : il laisse par laxisme des casseurs d’extrême gauche faire leur loi dans nos villes, il fait passer en force pour obéir à l’Union Européenne des textes comme la Loi El Khomri malgré l’opposition des Français et le caractère nuisible de cette loi (…). Par laxisme et faiblesse vis à vis des violences, par soumission à l’Union européenne, le gouvernement est donc seul responsable de cette situation multiconflictuelle. Au cœur du problème, un sérieux déni de démocratie : le gouvernement agit contre le peuple et l’intérêt général, il ne l’écoute plus. »

    Enfin, pour répondre aux affirmations de M. Bertrand sur les accointances  présumées entre le FN et une CGT dont la direction appelle  systématiquement à faire barrage au FN à toutes les élections, il y a certes des sympathisants de la CGT qui votent FN, mais ils sont plutôt moins nombreux que les ouvriers et salariés sans attaches syndicales. Le journal L’Humanité avait ainsi  publié un sondage Ifopréalisé le jour même des élections européennes le 25 mai 2014, indiquant que 22 % des sympathisants (et non des adhérents, la nuance est importante) de la CGT et 33% de ceux  de Force Ouvrière  avaient voté Front National. Un autre enquête Ifop, toujours publiée par L’Humanité, cette fois fin décembre 2015, enregistrait le fait qu’au premier tour des élections régionales 29 % des salariés se déclarant proches (mais pas adhérents) d’un syndicat avaient voté Front National (contre 32 % pour l’ensemble des salariés). Parmi eux respectivement 26%, 27% et 33% de « salariés se déclarant proches » de la CFDT, de la CGT, de FO.

    Ajoutons que si le programme du FN de défense des libertés économiques mais aussi de justice sociale et de solidarité nationale est vomi par les apparatchiks  cégéto-communistes, Bruno Gollnisch dénonce pour sa part la  politique  de sabotage de l’économie française, les lubies collectivistes, immigrationnistes qui furent, qui sont  une constante chez les dirigeants de cette centrale syndicale. Avec quelles conséquences ?  Évoquant le blocage par la CGT des  raffineries (en attendant celui de centrales nucléaires?) l’expert en économie d’Europe 1, Axel de Tarlé,  s’arrêtait hier sur les menaces du  PDG de Total, Patrick Pouyané,  « de ne plus investir dans ses cinq raffineries françaises suite aux blocages de celles-ci. »

    « Total a perdu jusqu’à 500 millions d’euros en 2013 avec ses cinq raffineries parce que l’on consomme de moins moins de carburant. Il y a trop de raffineries. D’ailleurs, il y en avait 12, il n’y en a plus que huit aujourd’hui. Sauf que Total qui gagne des milliards a décidé de maintenir ses raffineries sous la pression politique et de l’opinion publique et donc, pour réduire les pertes, Total a décidé d’investir deux milliards sur cinq ans pour les moderniser. En l’occurrence, 200 millions dans la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône ou encore 500 millions à Donges, enLoire Atlantique. L’objectif est de faire en sorte que le raffinage ne perde plus d’argent et soit une activité durablement rentable. Suite à ces mouvements, le PDG de Total a lancé hier nous allons regarder, notamment à Donges, si nous devons effectivement investir 500 millions (…). Une semaine de grèves dans les cinq raffineries Total coûte entre 40 et 45 millions d’euros. 40 millions de pertes dans une activité comme le raffinage qui est à peine rentable. »

    Jean Rouxel l’écrivait dans Les Quatre vérités hebdo, « François Hollande a été élu principalement par anti-sarkozysme, mais aussi en faisant rêver aux lendemains qui chantent, en niant jusqu’à l’existence de la crise. Son discours du Bourget était un sommet d’irresponsabilité qui ne pouvait que faire rêver ses électeurs à une revanche sociale, déjà parfaitement illusoire en 1981, mais aujourd’hui absurde et insensée. On ne peut pas à la fois flatter démagogiquement les extrémistes et prétendre mener une politique réaliste. Or, François Hol­lande a été élu grâce aux agents électoraux  des syndicats  révolutionnaires . Il est normal que ces derniers attendent leur récompense. J’entendais récemment M. Valls menacer la CGT de ne plus être représentative. C’est se moquer du monde. La CGT n’est déjà absolument pas représentative. Moins de 5 % des salariés du privé sont syndiqués. Sans l’inepte  présomption irréfragable de représentativité  que la loi reconnaît à la CGT (d’abord pour son prétendu comportement patriotique pendant la guerre  – alors même qu’elle a saboté l’effort de guerre ! –, puis pour son adhésion aux  valeurs républicaines ), tout le monde se moquerait de l’avis de M. Martinez (patron de la CGT, NDLR)… »

    « Hollande a beau être un orfèvre de la motion de synthèse, réunissant les idées les plus contradictoires, il n’est pas possible d’être à la fois un démagogue flattant l’extrême gauche et un homme d’État réaliste et courageux. Et ne pas choisir est, déjà, une façon de choisir – et même la pire façon de choisir. » Très juste. Les plus extrémistes, eux  (et ils  ne frayent pas forcément dans les rangs de la CGT), ont clairement choisi le chaos.  Le Monde rapportait   le 20 mai les propos  d’un « éternel étudiant » (sic), chef de file à la faculté de Rennes II  de la contestation contre la loi El Khomri,  le militant  d’extrême gauche  Hugo Melchior : « Pour rendre la situation intenable, il faut être prêt à créer un climat de tension maximale avec l’Etat en articulant des manifestations de masse avec une certaine radicalité comme le sabotage économique et la confrontation avec les forces de l’ordre. »  Heureusement, il y a l’état d’urgence?

    http://gollnisch.com/2016/05/25/heureusement-y-a-letat-durgence/

  • Raffineries en grève : les clefs de la crise

    Une station-service sur cinq subit une pénurie totale ou partielle de carburant. Voici les clés pour comprendre la crise.
    Combien de stations à sec ?
    Environ 20 % des 12 000 stations françaises étaient mardi « soit en pénurie complète, soit en pénuirie d'un ou deux produits », selon le gouvernement. Le moyen le plus fiable pour s'informer est de consulter la carte de l'application pour mobiles Essence ou la carte disponible sur notre site.
    Actualisée en temps réel par 200 000 automobilistes, elle indique les stations sans carburant. Seul hic : elle est incomplète. Elle ne recensait mardi que 3 608 stations, soit 30 % du parc de l'Hexagone. Par ailleurs, elle ne précise pas quel carburant manque. La page Facebook de cette même application est plus précise car de nombreux automobilistes complètent avec les noms des stations et le type de carburant.
    Combien de jours la France peut-elle encore tenir ?

    Difficile à dire. « La situation est entre les mains du gouvernement ! » affirme Emmanuel Delépine, le secrétaire général de la CGT-Pétrole, qui refuse de parler de blocage sur les sites mais d'arrêt de travail (les camions peuvent rentrer). « A partir du moment où le travail reprend, la situation peut revenir à la normale dans les trois à cinq jours », note-t-il à propos de la grève dans les raffineries. D'autre part, l'Etat dispose de stocks stratégiques. Enfin, comme le souligne Francis Duseux, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), « tous les opérateurs ont de grosses raffineries au Benelux et au Moyen-Orient. Dans le pire des cas, on pourrait assez facilement importer, à condition que les ports ne soient pas bloqués. »
    L'Etat a-t-il le droit d'intervenir pour faire repartir les raffineries ?
    Non. « C'est illicite. Suite à la réquisition de la raffinerie Total de Grandspuits (Seine-et-Marne) en 2010, l'OIT (NDLR : Organisation internationale du travail), a demandé formellement au gouvernement de mettre fin à ces pratiques car ce n'est pas un service essentiel », rappelle Anne de Haro, juriste en droit social, par ailleurs déléguée CGT.
    Peut-il réquisitionner les stations-service ?
    Oui. Plusieurs préfectures, comme celle du Nord, de la Sarthe ou de l'Orne, le font. « C'est une manière de réguler la vente de carburant en interdisant de faire des achats démesurés, ce qui est acceptable au regard du droit », estime Anne de Haro.
    Les stations ont-elles le droit d'augmenter leurs tarifs ?
    Oui. « En France, la fixation des prix est libre. On peut vendre le litre de sans-plomb à 10 € », indique Nicolas Godefroy, juriste à l'UFC-Que choisir. Mais certaines pratiques sont interdites, comme celles du Leclerc des Côtes-d'Armor qui a conditionné le week-end dernier la vente d'essence à celle d'achats en magasin pour 60 €.
    Va-t-on vers une paralysie ?
    Peut-être. Les perturbations vont continuer dans les prochains jours. Par ailleurs, avec le blocage des terminaux pétroliers du Havre et de la raffinerie de Grandpuits, les oléoducs qui livrent le kérosène à Orly et Roissy sont coupés. Paris Aéroport assure pouvoir tenir 8 jours.

    Bérangère Lepetit : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyuEVuAZFHCLlbMjn.shtml

  • Journal du Mercredi 25 Mai 2016 : Social / Les centrales nucléaires touchées par la grève

  • Jean-Yves Le Gallou : « La remigration est indispensable et faisable »

    Dans le dernier numéro de Minute, Jean-Yves Le Gallou explique que la remigration est « indispensable et faisable ». Le créateur de la fondation Polémia, interrogé à l’occasion de la sortie de son livre : Immigration, la catastrophe – Que faire ?, explique comment cette remigration pourrait être mise en œuvre. Extrait de ce long entretien qui peut être commandé ici.

    Minute-2772-Couv-251x350.jpgMinute : Etes-vous favorable à ce que l’on appelait autrefois l’expulsion des étrangers et que l’on appelle aujourd’hui la remigration ? Et est-elle faisable ?

    Jean-Yves Le Gallou : La remigration est indispensable et faisable, dès lors que la volonté politique est là, même si la tâche peut paraître immense. Je vais utiliser une image : si vous allez en Irlande et que l’on vous sert un très grand verre de bière, d’un litre par exemple, vous allez vous demander comment le boire. La bonne méthode, c’est de commencer à boire progressivement et vous allez voir que le verre va se vider, lentement mais sûrement.

    Pour la remigration, c’est la même chose : il faut commencer par le commencement, c’est-à-dire par l‘expulsion des clandestins, qui n’ont absolument rien à faire ici, poursuivre par l’expulsion des criminels et des délinquants, qui n’ont plus rien à y faire non plus dès lors qu’ils ont enfreint nos lois, et puis il faut continuer, et vous verrez que ce n’est pas si ardu que cela paraît.

    Il y a environ quatre millions d’étrangers qui disposent de titres de séjour. Or ces titres de séjour ne sont pas définitifs : par nature, ils sont provisoires, ils ont en quelque sorte une date de péremption. Il suffit donc de ne pas les renouveler. Une fois que vous avez fait ça, vous avez déjà accompli beaucoup de travail. Donc commençons par cela.

    Ensuite, vous avez les binationaux. Là, la question qui se pose est de savoir s’ils ont une simple appartenance administrative à la France, auquel cas ce n’est peut-être pas tout à fait suffisant, ou s’ils ont aussi une appartenance affective, une appartenance culturelle. Mais cela, ce sera dans un deuxième temps.

    Ce n’est pas parce que ce deuxième temps va être plus délicat qu’il faut s’interdire le premier temps.

    Minute : Est-il possible de renvoyer des gens de façon massive ? Y a-t-il des exemples dans l’histoire ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il n’y a pas de besoin de remonter très loin. Tout le XXe siècle est marqué par des déplacements massifs de populations.

    A la fin de la Première Guerre mondiale, un million et demi de Grecs ont été évacués d’Asie mineure ! On ne peut même pas parler de remigration puisqu’ils étaient là depuis des millénaires, mais le transfert a eu lieu.

    A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, où des millions de gens ont été déplacés et ont quitté des endroits où leurs ancêtres étaient depuis non pas seulement des dizaines d’années mais des centaines d’années. Ces expulsions, précisons-le, avaient été décidées par les puissances sorties victorieuses de la guerre.

    Plus récemment encore, il y a bien sûr eu l’exode des pieds-noirs.

    http://fr.novopress.info/

  • Afrique du Sud : les Africains racistes de l'ANC volent les terres des Afrikaners

    C’est un article redondant de mensonges et d'affabulations que vient de faire paraître sous un titre sibyllin, « Des Sud-Africains déposent dans un bus des réclamations pour récupérer des terres volées sous l'apartheid », un certain Matthew Ponsonford sur le site qu'il dirige de la Thompson Reuters Foundation. Et qui n'est qu'une réécriture, marxiste et fantasmée, de l'Histoire sud-africaine vue par les chantres de la société arc-en-ciel et de l'imposture multiraciale.

    Le bus mis à part, tout est faux dans cette formule. Fallacieux et incohérent.

    L'auteur nous explique donc que six bus « bourrés d'électronique » parcourent les campagnes sud-africaines afin d'inciter le plus grand nombre possible de Noirs "dépossédés" par l'Acte sur les Terres Indigènes du 19 juin... 1913 à faire enregistrer leurs réclamations.

    Des l'arrivée de Mandela en 1994 le Bill de Restitution des Droits sur les Terres fut la première mesure prise par les nouveaux venus. Bien qu'un délai de trois ans fut accordé, peu de personnes se firent enregistrées. Et pour cause. Aussi le 30 juin 2014 une seconde loi ouvrait à nouveau les droits jusqu'en 2019. C'est ce processus qui est en cours.

    À ce jour la caravane a achevé son travail dans les régions peu peuplées du Nord-Est de la province du Limpopo et celles désertiques du Cap septentrional. Ce détail, qui a échappé à l'auteur du texte, a son importance.

    La région du Limpopo oriental, dans l’extrême nord, fut occupée au milieu du XIXe siècle par des voortrekkers bœrs, paysans blancs venus du sud. Or, à la suite de gigantesques massacres, connus sous le nom de Difiqane, opposant Zulus, Sothos et Matabeles, beaucoup étant réduits d'ailleurs en esclavage, ces territoires avaient été dépeuplés et les précédents habitants, originaires d'Afrique centrale, accentuèrent une lente migration vers le sud et le sud ouest entamée au XIV siècle. Laquelle n'est pas achevée, ces Bantous continuant à s'installer dans le sud de la province du Cap et en exigeant imperturbablement la "récupération" des terres.

    En même temps les Bœrs arrivaient du Sud dans les régions limitrophes de L'actuel Botswana. Ils ne s'installèrent nulle part sans accord ou dédommagement préalable des tribus voisines. Si parfois la coexistence a été rude il faut en chercher la cause entre éleveurs qui supportent mal les troupeaux en divagation quand il ne s'agit pas des leurs. Un phénomène que l'on retrouve dans tous les pays du monde et sous toutes Les latitudes. Aussi est-il scandaleux de réclamer des terres qui n'appartenaient pas à vos ancêtres. Pour l'unique raison que vous êtes Noir et que les propriétaires sont Blancs. Le Cap Septentrional est tout aussi intéressant. C'est un découpage administratif effectué par les communistes de l'ANC depuis qu'ils ont pris le pouvoir afin de réduire l’influence de l'immense province du Cap dans laquelle les Bantous et partant l'ANC étaient beaucoup moins hégémoniques qu'ailleurs. Pour la simple raison qu'historiquement ils y étaient dans la plus grande partie arrivés les derniers. Dans le nord de la province ils précédèrent les Blancs mais furent très mal reçus par les populations San et Boshiman, authentiques indigènes de l'Afrique Australe et qui ne sont pas négroïdes. Ces populations, en grande partie métissées avec les Blancs - d'où l'influente communauté métisse - ont pour langue usuelle l'afrikaans (68 % des habitants de la Province du Cap septentrional) et pour la plupart portent des patronymes afrikaners. Deux siècles de colonisation par les Noirs descendus du nord et de nombreux massacres ont provoqué dans ce qui était la Province du Cap des animosités encore sensibles aujourd'hui, San, Khoisan et Boshiman se considérant comme colonisés par les Bantous et exploités par l’ANC.

    Pour les Afrikaners les Bantous sont des immigrés

    La revendication territoriale par des descendants des immigrés bantous, aussi bien dans le nord de la province du Cap qu'en Namibie, est malhonnête. Si des colons allemands et afrikaners ont spolié des terres dans cette région ce ne fut pas aux Hereros dont les ancêtres sont venus par l'Angola mais aux populations boshiman que ceux-ci avaient dépossédées. Dans le Sud Ouest Africain/Namibie, ces Hereros qui en 1905 étaient 15 000, sont aujourd'hui autour de 250 000. Originaires de l'Afrique de l'Est d'où ils émigrèrent au cours des 17e et 18e siècles au moment où les Afrikaners remontaient du Sud, ils s'installèrent sur les territoires des Namas. Qui sont des Boshiman et quelque 200 000 à cheval sur le Botswana, l'Afrique du Sud et la Namibie. Ce sont eux les premiers habitants. Pas les Hereros, ni les Ovambos, venus du Zambèze et qui commencèrent à se déplacer vers le sud ouest à la fin du 14e siècle. Les Ovambos qui représentent la moitié de la population namibienne sont environ 1,5 million dans l'ensemble de la région et se comportent de façon hégémonique. Quand ils n'ont d'autre titre aux terres dont ils exigent « la restitution » que l'affirmation raciste de l'appartenance de l'Afrique du Sud aux Noirs.

    On pourrait aussi évoquer l'histoire des Khozas, ne serait-ce que parce que Mandela en était. Entre 1700 et 1770, à la suite d'une guerre de succession, ils s'installent dans ce qui va devenir le Transkei et le Ciskei, sur les berges de la Great Fish River et de la Kei River. C'est là, en 1770, à 753 kilomètres à l'est du Cap, qu'ils rencontrent les premiers Blancs déjà installés dans cette région limitrophe de la province du Cap. Ceux-ci avaient atteint la rivière Bree en 1724 (114 km du Cap) et la Gamtoos en 1765 (700 km du Cap). Les premiers habitants ici aussi sont des Hottentots.

    En fait ni les Khozas ni les Blancs ne peuvent prétendre s'être installés les premiers sur ces marches frontalières. Les voortrekkers faisaient paître leurs troupeaux en-deçà de la Bushmans River (872 km à l'est du Cap) dès 1878 alors que les Bantous menaient les leurs sur les berges nord de la Great Fish River dès 1880. Entre les deux rivières se trouve, le Suurveld , sorte de zone franche dans laquelle les uns et les autres conduisaient leurs troupeaux. Le gouverneur van Plattenberg, visitant la région en 1878, négocia avec les principaux chefs de tribus un pacte faisant de la Great Fish River la frontière avec les districts de Swellendam et de Stellenbosch, territoires de la Compagnie des Indes et de la Bushman's River la frontière avec la Province du Cap. Tel fut le traité sur lequel devrait s'appuyer L'actuelle spoliation des Blancs. Sauf qu'au fil des ans ni les uns ni les autres ne le respectèrent. D'autant pLus que dans le sillage des pionniers avançaient les missionnaires protestants, notamment les Wesleyens, aussi anti-Blancs que le sont les antiracistes actuels. Ils incitaient les Bantous à s'installer dans les territoires assignés aux Voortrekkers dénonçant systématiquement ces derniers. La plupart des contestations actuelles dans cette partie du pays sont nées de cette situation.

    Cette réalité historique montre que dans une très grande partie de l'Afrique du Sud la "récupération" des terres blanches par des Bantous n'est qu'une usurpation pure et simple, ces derniers n'ayant jamais été dans le passé propriétaires de ces terres. Plus grave encore, la revendication de L'Afrique du Sud en sa totalité par des Africains, fussent-ils marxistes, n'est qu'une imposture raciste. Les véritables premiers occupants de ces territoires étant les Hottentots victimes d'un génocide par métissage. Enfin les Afrikaners, authentiques indigènes de l'Afrique du Sud, sont à leur tour victime d'un génocide. Et tout le monde s'en moque. Au point qu'on leur refuse même, où que ce soit, le statut de réfugié politique. Quand on impose par la force aux nations européennes d'accueillir des millions de "migrants" qui, à l'inverse des Afrikaners, n'ont aucune espèce de lien biologique, culturel et historique avec l'Europe.

    Jim Reeves. Rivarol du 19 mai 2016

  • L’Etat a eu deux façons "très différentes" d’aborder les deux mouvements de rue en 2013 et 2016

    Suite à la comparaison effectuée par Eric Brunet sur RMC entre la répression dont a été victime la Manif pour Tous en 2013 et le laxisme du gouvernement vis-à-vis de Nuit Debout et des manifestations actuelles, ce dernier réagit aux accusations des journalistes bobos de Libération et Marianne avec, à l'appui, de nombreux témoignages (policiers, CRS, Madeleine de Jessey, défenseur des droits) :

    "Ces dernières semaines, plusieurs policiers sont intervenus dans mon émission sur RMC pour témoigner de la mansuétude des pouvoirs publics à l’égard du mouvement des anti loi El Khomri. Je partage leur opinion. Je l’ai dit, je l’ai écrit : la réponse du gouvernement aux nombreuses violences de ces derniers mois m’a semblé beaucoup moins immédiate et nette que la repression mise en œuvre en 2013, lors du mouvement de la Manif pour tous. (...) Pour autant, Marianne et Libération ont contesté les chiffres que j’avançais, évoquant des confusions. On pourrait en débattre. En revanche, parler d’intox et de bobard me semble malhonnête.

    Pourquoi ai-je dis que durant les premières semaines du mouvement anti El Khomri, le gouvernement a été très peu répressif ? Parce que le chiffre de 193 gardes à vue seulement en date du 16 avril 2016 est ridiculement faible. Parce que le gouvernement a été beaucoup plus prompt à interpeller des Veilleurs globalement pacifistes, qui n’ont pas détruit de bâtiments publics, et dont la violence ne me semble pas supporter de comparaison avec le mouvement actuel. (...)

    Je le redis, on peut débattre de l’imprécision des chiffres que j’ai repris. Dont acte. Toutefois, il me semble difficile de contester le fait le plus important : l’Etat a eu deux façons "très différentes" d’aborder ces deux mouvements de rue en 2013 et 2016."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/letat-a-eu-deux-fa%C3%A7ons-tr%C3%A8s-diff%C3%A9rentes-daborder-les-deux-mouvements-de-rue-en-2013-et-2016-1.html

  • Le point de bascule

    Les Européens devront-ils encore payer  pour « sauver la Grèce »? La situation de ce pays, aujourd’hui  sous la botte de la troïka Fonds Monétaire International-Banque Centrale Européenne-Commission européenne, précipité dans la crise  par des années de gabegie, de parasitisme, de  gestion-corruption socialiste, est toujours aussi problématique. Pour la énième fois,  une réunion des ministres des  Finances de la zone euro,  présentée comme « de la dernière chance »,  » cruciale »,  se tient ce mardi  à Bruxelles. Elle doit   décider de l’octroi  d’une nouvelle tranche d’aide financière  et d’une réduction de la dette grecque (environ 330 milliards d’euros) dont  le FMI, dans un élan de générosité, souhaite un abaissement de manière « inconditionnelle », sans la contrepartie de nouvelles réformes… ce que refuse notamment  Angela Merkel. Grecs qui contestent toujours autant le remède de cheval qui leur est infligé, et qui s’indignent notamment du taux de remboursement de la dette  auquel Athènes est soumis (8% sur deux ans,  7% sur 10 ans quand la France par  exemple bénéficie de taux à 0% voire négatifs),  intérêts de la dette sans lesquels  la Grèce présenterait même  un budget légèrement excédentaire. Quant aux  toutes récentes réformes mises en place par la gauche au pouvoir (taxe de résidence sur les hôtels de luxe qui fait craindre la disparition de certains établissements, une hausse de la TVA qui passe à 24%, une fiscalité alourdie sur l’utilisation d’internet, le tabac, l’essence…) elle plombe encore plus le moral d’un pays qui ne voit pas le bout du tunnel. La question du devenir de  la Grèce fut aussi un thème  de l’élection présidentielle autrichienne, les Autrichiens étant au moins aussi nombreux que leurs cousins Allemands à contester l’aide financière apportée à Athènes.  Il  est d’ailleurs beaucoup plus question de l’Autriche que de la  Grèce dans les médias Français ce matin.  Le blogueur fdesouche a eu souvent l’occasion de le dire ces derniers mois,  il fut un temps ou les patriotes considéraient que c’était une victoire quand l’opposition nationale dépassait les 15 ou 20% à une élection; aujourd’hui ils sont déçus quand un candidat national ne dépasse pas les 50% !

    Certes,  seule la victoire est belle, mais  nous l’affirmions  hier, le soleil qui s’est levé à l’Est est un motif d’espoir, un encouragement, pour toutes celles et ceux qui luttent contre  les ténèbres du mondialisme, attendent le réveil des peuples, de l’Europe des patries libres et souveraines. Incontestablement la très courte défaite de Norbert Hofer à ce second tour de la présidentielle  face au candidat européiste,  écologiste, partisan d’une société grande ouverte, multiculturelle, soutenu par la  coalition  de tous les autres partis, syndicats autrichiens est un tournant, un petit échec qui annonce de grandes victoires.  Bruno Gollnisch ou encore Florian Philippot l’ont noté, la dynamique  est incontestablement, dans de très nombreux pays de l’UE, du côté des défenseurs des idées nationales.

    Seules  quelques milliers voix  ont finalement séparé Norbert Hofer et Alexander Van Der Bellen. Un  écart ridicule, qui a tourné en faveur du candidat euromondialiste avec le dépouillement des votes par correspondance,  utilisés majoritairement par les Autrichiens expatriés, les « gagnants de la mondialisation » des centres-villes, bobos et autres retraités. Depuis Israël où il est en visite officielle,Manuel Valls n’a pas manqué de donné son sentiment sur twitter, partagé de Mélenchon à Sarkozy :  « Soulagement de voir les Autrichiens rejeter le populisme et l’extrémisme. Chacun doit en tirer les leçons en Europe. »

    En tirer les leçons ? Le journal de référence de la Caste, Le Monde  s’y essaye  en expliquant à ses lecteurs  que « les grands partis démocratiques ne doivent pas lever par opportunisme le cordon sanitaire autour d’un parti populiste d’extrême droite et reprendre à leur compte une partie de sa propagande : cela ne peut que se retourner contre eux et renforcer les populismes d’extrême droite (…). C’est précisément parce que le président est censé incarner l’unité nationale qu’il est préoccupant de voir que la moitié de l’électorat a accordé sa confiance à un homme politique qui sème autant la division (..) ». Une division que les Autrichiens sont  de plus en plus nombreux à imputer à ceux qui veulent transformer un pays paisible, homogène, plutôt prospère et épargné par la criminalité, en en changeant le substrat.

    Le spécialiste es FN  Nicolas Lebourg se livrait sur slate.fr à une analyse de  l’élection autrichienne, afin d’en tirer des enseignements pour la France. Sur la même longueur d’onde qu’un Nicolas Sarkozy affirmant que c’est en réactivant le clivage droite gauche que l’on fera reculer le FN, le politologue  écrit que « partout en Europe, le vote populiste se nourrit d’une offre entre droite et gauche de moins en moins différenciée (…). Cela a souvent été dit : l’indifférenciation entre sociaux-démocrates et conservateurs a été un accélérateur pour le FPÖ. Avec la crise migratoire, l’agitation politique quant aux réfugiés, censée contenir le vote FPÖ, a pu avaliser les diagnostics et propositions populistes (…)  En France, l’électorat de droite estime en grande part que le président Sarkozy ne fit pas la politique de droite à laquelle il aspirait, tandis que l’électorat de gauche considère largement que le Président Hollande n’a pas fait une politique de gauche. »

    « Autrement dit, il n’est pas certain que l’emballement médiatique autour du ni droite ni gauche d’Emmanuel Macron soit si fondé qu’il y paraisse. Il y a un évident épuisement, voire mépris, envers la droite et la gauche que nous avons. Il y a, en France, un désir d’union nationale par-delà des partis mal identifiés. Il y a une crise particulièrement vive de ce qu’est le socialisme français, à laquelle Manuel Valls et Emmanuel Macron essayent chacun de répondre à leur façon, mais en prônant tous deux un dépassement des lignes établies. Cependant, considérer qu’une absence d’identité idéologique et de programmes contradictoires soit l’avenir de la politique relève peut-être plus du credo que du fait établi.»

    Hier, lors du Club de la presse sur Europe 1, le politologue et  ex candidat sarkozyste Dominique Reynié exprimait lui aussi ses craintes : il est « très probable » que le FPÖ remporte les législatives d’ici deux ans  et gagne  ainsi la course  à la chancellerie. « On est passé d’un populisme qui s’est propagé, qui s’est enraciné, qui a gonflé à un populisme qui est en passe maintenant de prendre le pouvoir (…). L’affaire des réfugiés est littéralement explosive : il y a de la part des Européens un refus très net (de cette immigration, NDLR) qui s’exprime de toutes les façons possibles, et cela va jusqu’à pratiquement donner le pouvoir à Norbert Hofer en Autriche. » « Il n’y a pas un pays en Europe où on a préparé ce changement là.« 

    Dans ce contexte, M. Reynié estime que le sursaut identitaire, national, souverainiste pourrait venir de la France même :  « A certaines conditions, Marine Le Pen peut gagner la présidentielle. Elle peut être éliminée au premier tour, mais avec un autre agencement des choses, elle peut gagner. Par exemple, si les Britanniques décident de sortir de l’UE, ou si nous avons une nouvelle crise des migrants, ou si nous avons une crise des taux d’intérêts, ça peut lui être favorable. La situation est si fragile qu’il est impossible d’exclure que les périls peuvent tout à fait faire basculer un pays. »

    Situation fragile, périlleuse, susceptible de faire basculer un pays?  Autant de qualificatifs  correspondant assez exactement à ce à quoi a abouti  des décennies d’alternance droite-gauche à la tête de l’Etat, qui s’est traduite par une tiers-mondisation, une  paupérisation de la France particulièrement inquiétante. En Autriche comme en France, agiter des peurs irrationnels et de vieux  fantasmes n’empêchera  pas éternellement le retour au bon sens, et nous l’espérons, l’indispensable réflexe de survie qui doit conduire Marine, les idées patriotiques à l’Elysée.

    http://gollnisch.com/2016/05/24/le-point-de-bascule/