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MAIS QUAND ALLONS-NOUS NOUS DEBARRASSER DE CES CANCRES-LA ?

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le bilan du nouvel attentat islamiste perpétré contre la France est cruel : une semaine après le drame du 14 juillet, on dénombre 84 morts, 84 innocentes victimes dont, ce qui est encore plus révoltant, comme toujours, des enfants, des petits qui n’avaient rien demandé à personne et dont la disparition restera pour leurs parents, jusqu’à la fin de leur vie, une incandescente et insoutenable douleur. Et tout ça commis au nom de l’Islam, pour punir la France de ses raids aériens contre Dae’ch, en Syrie et en Irak ?

Rien, rien ne peut justifier une haine aussi aveugle et stupide. Ces Mahométans exaltés sont tellement bêtes qu’ils tuent aussi, aveuglement, les  leurs, comme aux terrasses des cafés Parisiens lors d’une certaine tragique soirée de novembre 2015. Et avec le culot d’un Charlatan qu’on lui connait, le Premier ministre Manuel Valls nous avertit, nous prévient, il y aura d’autres attentats, d’autres victimes. La belle affaire, n’est-ce pas le rôle premier des dirigeants de mettre en œuvre TOUS les moyens de l’Etat de droit – et au-delà ! – pour garantir la sécurité des populations ? Tout a-t-il été fait depuis la première tuerie de « Charlie Hebdo », toutes les leçons ont-elles été tirées ? On peut en douter quand on constate que pendant des semaines DURANT l’état d’urgence, des files de protestataires ont pu défiler dans les rues en masses compactes ou effilochées, et occuper le terre-plein de la place de la République à Paris, sans interruption .Non toutes les mesures n’ont pas été prises, toutes les leçons n’ont pas été tirées de ces drames répétitifs et il est pour le moins curieux de voir le sieur Sarkozy se hisser sur ses talons et proposer des mesures qu’il aurait été bien inspiré de prendre lorsqu’il était aux manettes ! Car, enfin, ce conducteur du camion « fou », ce Tunisien « dépressif » Lahouaiej Bouhlel, n’est-il pas entré tout à fait légalement en France en 2008 ? Et qui était alors le Président en exercice qui prétendait lutter contre l’immigration ? Ce camionneur d’occasion n’a-t-il pas été condamné ensuite pour de menus larcins qui auraient dû justifier une incarcération ? Nous n’avons pas la mémoire courte, et si nous constatons que par laxisme idéologique les socialistes d’aujourd’hui (1) sont incapables de mettre des gants de boxe, c’est bien le leader du parti « Les Républicains », l’UMP à l’époque, qui a supprimé la double peine . C’est-à-dire qu’un condamné étranger ayant effectué sa peine de prison n’était pas expulsé vers son pays d’origine à sa sortie de l’univers carcéral.

ÇA COMMENCE PAR FAIRE BEAUCOUP

La liste des crimes et attentats commis sur le sol de notre pays au nom d’Allah par des Mahométans qui ont perdu les pédales, commence à être longue : «  Charlie Hebdo », supermarché casher, voiture zigzaguant dans les rues piétonnes de Dijon, chef d’entreprise décapité, passagers du Thalys attaqués, drame du Bataclan, commissariats assaillis par des forcenés, assassinat d’un couple de policiers à Magnanville et puis là, ce tragique et terrifiant « jeu de quilles » niçois, non, ça ne peut plus durer ! Comment Manuel Valls, encore lui, peut-il s’étonner d’avoir été conspué lors de la cérémonie de recueillement organisée le lundi 18 juillet, promenade des Anglais, à la mémoire des victimes ? Huées, sifflets, injures auront accompagné son bref séjour niçois. Hollande, lui, plus prudent, -« courage, fuyons »- , avait dû s’inventer d’autres obligations protocolaires…..

IL FAUT PASSER A LA VITESSE SUPERIEURE

Ne stigmatisons pas, ne faisons pas d’amalgame afin de préserver le « bien vivre ensemble » qu’ils disent….Certes. Mais ces tueurs issus de nos cités ou venus du Maghreb ou du Proche Orient, sont-ils confucianistes, shintoïstes, luthériens, baptistes, méthodistes, bouddhistes, hindouistes, païens, athées ? Que nenni. Ils se recommandent tous du Prophète dont ils n’ont dû conserver que les mauvaises exégèses, et commettent leurs « joyeusetés » en proférant, en général, leur cri de guerre « Allah Akbar ». Mais sommes-nous sourds et aveugles ? Il y a de nombreux musulmans atterrés, sidérés, gênés que l’on puisse les confondre avec de tels monstres. D’autant qu’ici, en Syrie ou en Irak, beaucoup des leurs tombent aussi sous les coups des terroristes islamistes dans l’interminable conflit Chiites/Sunnites. Il ne faut pas leur tourner le dos et leur dire qu’ils doivent se ressaisir et collaborer à la traque de ceux des leurs, qui, éventuellement, pourraient encore passer à l’attaque. Les israéliens – je ne juge pas le fond du problème – sont experts dans la manière de juguler au maximum les risques d’attentats. Il y a des leçons à tirer de leur comportement et de la façon dont leurs services secrets – Shin Beth, Mossad - pénètrent, infiltrent, les réseaux terroristes. (Voire l’excellent feuilleton télévisé diffusé sur Arte « Hatoufim »). Encore une fois, il ne s’agit ici que de s’inspirer des BONNES techniques du contre-terrorisme et de ne pas se prononcer sur le fond d’un dossier géopolitique extrêmement complexe.

L’ETAT DE DROIT PEUT-IL « SE SALIR LES MAINS « ?

A situation exceptionnelle, riposte exceptionnelle. Dans un premiers temps, tous les suspects fichés « S » devraient être assignés à résidence ou internés. Le Président Roosevelt, je l’avais dit ici même, n’avait pas hésité en Janvier/février 1942 à interner TOUS les Japonais vivant aux Etats-Unis après l’attaque de Pearl Harbour. Les USA étaient-ils un « Etat fasciste » ? Non. Ont-ils hésité à incarcérer dans de dures conditions les assassins afghans et autres membres d’Al Qaida dans leur base de Guantanamo ? Non. Expulsons-nous les étrangers justement fichés « S » ou ayant fait l’objet d’une condamnation pénale ? Non. Refusons-nous l’entrée du territoire français aux « demandeurs d’asile » venant des zones de guerre concernées ? Non. Devons-nous prendre des gants avec tous ces gens là ? Non. Pour vaincre des bêtes au dangereux potentiel, il faut provisoirement mettre l’Etat de droit entre parenthèses – nos juristes savent suffisamment bien tricoter le droit pour nous « pondre » quelques mesures juridiques compatibles avec, in fine, les canons de la « Patrie des droits de l’homme » ! – afin que nos policiers, gendarmes, militaires et magistrats aient les coudées franches pour mener à bien leurs missions sécuritaires et répressives. Si « nous sommes en guerre » comme se complaisent à le dire les excellences qui prétendent nous diriger, alors il faut faire la guerre , avec tous les moyens de force mis à la disposition de la République et que cesse cette « clownerie » humiliante pour nos soldats, qui consiste à les faire déambuler dans les lieux publics, sans qu’ils aient l’autorisation préalable d’engager le feu ou de réduire au silence, manu militari, les « jeunes » qui viennent les importuner ou les insulter. Sans aller jusqu’à employer les mesures des militaires argentins dans leur lutte contre les Montoneros et autres dissidents gauchistes d’hier, dégradantes pour notre éthique, mais extrêmement radicales ( !), nous pouvons et DEVONS passer à la vitesse supérieure.

ET APRES ?

L’an prochain, à pareille époque, nous serons en principe débarrassés de la clique d’incapables qui colonise l’Elysée, Matignon, les ministères et l’Assemblée nationale. La nouvelle majorité – laquelle ? – sera-t-elle à la hauteur du rendez-vous crucial que la nation lui aura fixé ? C’est tout l’enjeu des futures élections présidentielles et législatives. En attendant, gardons-nous de toute psychose, continuons à vivre normalement, mais soyons plus imaginatifs que les terroristes, tentons d’anticiper leurs mauvais coups et restons sur nos gardes !

(1) A noter qu’en 1956, c’est un gouvernement à dominante socialiste qui a donné les pleins pouvoirs à l’armée pour gagner « la bataille d’Alger ». Question réglée en quelques mois par les soldats du général Massu…

 

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