Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • C’est la possibilité d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie

    Suite à la conférence de presse du Collectif des avocats libres, sur la liberté d’expression et la nécessaire abrogation de la loi Pleven, Louis Lorphelin a interrogé Frédéric Pichon dans Présent. Extrait :

    "Jusque-là, la loi Pleven n’était censée réprimer que la provocation à la haine supposée contre les personnes à raison de leur religion ou de leur race. On pouvait en revanche critiquer les religions. Mme Tasin est poursuivie pour avoir critiqué l’islam. On franchit donc un cap dans cette affaire puisque c’est la possibilité même d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie. Ce qui est particulièrement grave. [...]

    Vous parlez d’un « deux poids deux mesures » dans le processus judiciaire, et d’une collusion entre la justice et certaines associations. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    Il suffit de voir la jurisprudence qui concerne le racisme anti-français et anti-chrétien et la comparer avec les autres types de discrimination pour s’en rendre compte. Quand Jean-Paul Agon ou Anne Lauvergeon se sont vantés d’avoir fait de la discrimination positive, non seulement ils n’ont pas été condamnés, mais la 17e chambre a même condamné l’AGRIF (association qui lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) pour procédure abusive. A l’inverse, il suffit que la Licra fasse le moindre signalement pour que le Parquet, tel un bon élève, engage immédiatement des poursuites permettant ainsi d’économiser des frais de consignation aux « ligues de vertu ». [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment la France a tué ses villes

    C'est un livre au titre choc que vient de publier Olivier Razemon, journaliste indépendant dont le travail s’articule principalement autour de l’urbanisme et des transports. Car c’est une réalité que personne ne peut plus ignorer désormais : les villes moyennes françaises vont mal. Entre fermeture des commerces, départ des plus riches et élus locaux fatalistes, c’est un portrait de villes à l’agonie que dresse le journaliste. Interview. Olivier Razemon. 
    - « Que se passe-t-il actuellement dans les villes françaises ? 
    - Seules les très grandes villes, Paris et les métropoles régionales, ainsi que les localités touristiques, se portent bien. Les autres, les villes petites et moyennes, souffrent terriblement. Le premier symptôme de leur maladie réside dans la fermeture des commerces qui, chaque année, prend davantage d’ampleur. Ce phénomène des vitrines vides saute aux yeux partout, que l’on se balade dans le centre de Béziers, Périgueux ou de Soissons. 
    Le nombre de logements vides est un autre symptôme : les villes moyennes présentent un taux de logements vacants dépassant nettement les 10 %, résultat du départ des familles qui en ont les moyens vers la périphérie et ses maisons individuelles. C’est un paradoxe, alors qu’on nous répète en boucle que la France manque de 500 000 logements neufs par an. 
    Le troisième symptôme, c’est l’appauvrissement de ces villes : elles sont devenues plus pauvres que leur environnement immédiat. Enfin, on constate la disparition de commerces de base – boucherie, boulangerie, équipement de la maison – au profit d’enseignes de tatouage, de vapotage, d’achat d’or, de ventes éphémères... Le commerce du superflu a envahi les villes moyennes, le commerce de l’essentiel tend, lui, à disparaître. 
    - Cela fait des années que cette tendance est en marche. Pourquoi cette prise de conscience tardive ? 
    - Il n’y a pas réellement encore eu de prise de conscience ! La plupart des Parisiens ou des Lyonnais, par exemple, ignorent tout du phénomène… Aucun des candidats à l’élection présidentielle n’a évoqué cette question des villes moyennes où vit pourtant un quart de la population. Et puis même si localement, il y a une prise de conscience, les choses continuent comme avant : les autorisations sont accordées pour continuer à construire la ville en dehors de la ville, avec toujours plus de centres commerciaux, de zones d’activités, de rocades, de lotissements, de gares TGV bâties dans le périurbain. 
    Alors, oui, les élus locaux en parlent, mais ils identifient ça soit comme un problème de commerçants, soit comme une fatalité. Beaucoup n’ont pas conscience que c’est comme ça partout ailleurs et pas seulement chez eux. Et la situation risque de s’aggraver : seulement 10% des projets commerciaux en cours verront le jour en ville et donc 90% en périphérie… 
    - De potentiels coupables sont souvent désignés, à tort… Qui sont-ils ? 
    - Une foule de coupables sont désignés : l’e-commerce, les loyers commerciaux trop élevés, la crise, les métropoles… Ces facteurs ont bien un impact mais cela reste un impact limité sur d’autres. Internet ne nuit pas aux boulangeries. Pourtant, ces dernières ferment. 
    La crise n’explique pas tout non plus : quand on regarde les chiffres, les gens sont plus riches qu’avant, car oui, le niveau de vie continue à croitre en France. Ce paradoxe est très visible à Aurillac, Vitré, Rodez : ce sont des villes où le chômage reste plutôt faible mais les commerces ferment quand même… On accuse aussi la métropole voisine. C’est vrai que les villes moyennes ne bénéficient pas des mêmes aides publiques, ni de la présence des intellectuels et cols blancs. Mais la quincaillerie d’Agen ne ferme pas à cause de Bordeaux… 
    - A quoi la crise que traversent les villes moyennes peut-elle être véritablement imputée ? 
    - Pour moi, c’est la méconnaissance autour du sujet qui est véritablement la cause de l’inertie actuelle. Il faut arrêter de croire que la création d’une activité économique crée des emplois nets. C’est sur la base de cet argument de l’emploi que les élus acceptent la construction de centres commerciaux. Or, si des emplois sont bien créés, davantage encore sont détruits dans les centres-villes ! Continuer à construire en périphérie des commerces soi-disant situés « au cœur de l’agglomération », mais uniquement accessibles en voiture, c’est un laisser-faire, une facilité, un manque de responsabilité. 
    Il n’y a pas de grand complot… Il s’agit juste d’une pensée à court terme d’hommes et de femmes élus pour 5 ans, de représentants de la grande distribution mais aussi de nous tous, collectivement. Si tous les Français décidaient d’aller dans les commerces de proximité plutôt que d’aller faire leurs courses uniquement au centre commercial, cela aurait un réel impact positif. La qualité de vie, c’est aussi de pouvoir aller acheter son pain à pied… 
    Les bonnes idées viennent de partout. Le Parti communiste, par exemple, propose de taxer les parkings des hypermarchés pour limiter le développement des grandes surfaces. Une telle taxe, assise sur les surfaces de stationnements des entreprises tertiaires et des commerces de plus de 2 500 m², n’est pas une utopie. Elle existe déjà en Ile-de-France et contribue à financer les transports publics. Dans le même ordre d’idée, on pourrait imaginer de limiter le recours au travail le dimanche aux seuls commerces de proximité et de le bannir, à l’inverse, dans les zones commerciales de périphérie… 
    - Quelles pistes de travail entrevoyez-vous pour les urbanistes et plus globalement, ceux qui fabriquent la ville ? 
    - Il est aujourd’hui indispensable de refaire de la ville un espace public où il est simple et agréable de se déplacer à pied. Remettre la voiture partout dans les villes moyennes n’est pas la solution. Les quelques villes qui l’ont fait juste après les dernières élections – en remettant du stationnement sur des places jusque-là piétonnes par exemple - en reviennent. C’est au niveau de la qualité urbaine que cela peut se jouer : des trottoirs larges, des éléments identitaires… c’est dans un travail de détails et de couture minutieux que les urbanistes ont un grand rôle à jouer. » 
    France : 62% du chiffre d’affaires commercial se fait en périphérie 
    Ailleurs en Europe, Les villes moyennes allemandes ou italiennes continuent à afficher une belle santé. « L’Allemagne et l’Italie ont un rapport à la ville qui n’est pas le même que le nôtre, indique Olivier Razemon. Ce sont deux pays plus urbanisés, dont les villes ont une histoire ancienne et une identité forte, contrairement à nos sous-préfectures françaises, désignées comme telles par la simple volonté de l’Etat. Le nombre élevé de communes françaises a aussi favorisé la multiplication des implantations commerciales : chaque maire a voulu son supermarché. » 
    Une étude réalisée en juillet 2012 par le cabinet Procos montrait qu’en France, « 62% du chiffre d’affaires du commerce se réalise en périphérie, contre 25% en centre-ville et 13% dans les quartiers. En Allemagne, selon le même document, les proportions sont les suivantes : 33% en périphérie, 33% en centre-ville et 33% dans les quartiers. Les différences observées dans les deux pays reflètent exactement la situation des villes. Vivantes et animées en Allemagne, elles sont en déclin et désolées en France. » 

  • Les services allemands prévoient 6 millions de migrants ! - Journal du jeudi 23 février 2017

  • En direct au JT de TF1, Marine Le Pen arrache le masque de l’institut Montaigne, émanation de la haute finance qui téléguide Macron

    Marine Le Pen était l’invitée du JT de TF1 mercredi soir, suite aux harcèlements judiciaires qui interviennent contre ses assistants alors que tous les sondages la mettent largement en tête au premier tour de la présidentielle et lui ouvrent toutes les chances de remporter le second tour. La candidate souverainiste eut tôt fait de balayer l’affaire, avant d’arracher le masque de l’institut d’économie Montaigne, marionnette du club mondialiste Bilderberg, à partir de 8’44. Vidéo et texto ci-après

    Une conjuration du Système médiatico-financier qui explose en plein écran

    La candidate à la Présidence à longuement répondu à l »expert » de l’institut Montaigne, François-Xavier Piétri,  chargé de  caricaturer son projet économique concernant la sortie de l’Union européenne et du retour au Franc. Bonne occasion pour Marine Le Pen de rappeler que l’Institut Montaigne est une émanation du groupe d’assurance AXA, fondé par Henri de Castries, qui a été à la tête du club Bilderberg, et qui a présidé le groupe Axa jusqu’en janvier 2017, et auquel le journaliste s’empresse de venir au secours, sans succès…. Un groupe au service de la haute finance apatride et cosmopolite, qui tient en haine les nations européennes, et leur civilisation chrétienne, mais qui milite pour un monde sans frontières où des troupeaux humains sans racine seraient ballotés indistinctement . Un groupe qui a soutenu Nicolas Sarkozy, approché François Fillon qui a eu le tort de se référer aux racines chrétiennes de la France, avant d’opter pour la candidature du traître Emmanuel Macron, qui lui ne cesse de donner des gages à ses marionettistes. « En Marche » était même domicilié chez le directeur de l’institut Montaigne, Laurent Bigorgne »…. Une manœuvre du mondialisme des banksters soutenue par des médias engagés sous la houlette du magnat de la presse Israélo-marocain, Patrick Drahi, l’obligé d’Emmanuel Macron; une conjuration du Système médiatico-financier que Marine Le Pen fait exploser en plein écran. « François Fillon  veut faire d’Henri de Castries son ministre de l’Économie« …

    Les reproches de la « Justice », Marine Le Pen les a balayés en quelques mots

    Des manœuvres qui profitent d’un flou savamment entretenu pour tenter d’amalgamer les emplois fictifs reprochés à Fillon dans le dessein d’un enrichissement personnel, aux emplois réellement occupés des collaborateurs parlementaires de Marine Le Pen sans qu’aucun soupçon d’enrichissement personnel ne pèse dessus.

    Pour le cas où cette vidéo disparaîtrait voici le texte à partir de 8’44, lorsque Marine Le Pen explique ce qu’est réellement l’Institut Montaigne:

    « Ce qui est dommage, M. l’expert, c’est que vous ne nous disiez pas ce qu’est l’Institut Montaigne. Vous savez en mai 68 on disait « dis-moi d’où tu parles ». L’Institut Montaigne c’est un institut qui en 2012 faisait des publicités diffusées sur une autre chaine qui ont été supprimées par le CSA parce qu’elles faisaient l’apologie en boucle des propositions de Nicolas Sarkozy. Il a été présidé cet institut, tiens comme par hasard, jusqu’en janvier 2017, par Henri de Castries, l’ancien patron d’Axa, celui que M. Fillon veut transformer en ministre de l’Economie, et celui qui a été à l’origine précisément du projet de M. Fillon de destruction et de privatisation de la Sécurité sociale. »  (Le journaliste vient au secours d’Henri de Castries ndlr)

    « Et quand à Laurent Bigorgne, poursuit Marine Le Pen, le directeur, c’est un proche de Macron, je crois même qu’En Marche » était domicilié chez le directeur de l’Institut Montaigne!

    Alors je dis aux Français, vous allez vivre ça pendant deux mois, pendant deux mois tous ceux qui ont quelque chose à perdre durant cette élection, c’est-à-dire les grandes puissances financières, les grands groupes de médias qui ont été avantagés par M. Macron, c’est le cas de M. Drahi par exemple qui a pu acheter SFR grâce à M. Macron, parce que M. Montebourg s’y était opposé, vous allez entendre des choses aussi délirantes que ce qu’on peut voir là.

    Le retour à une monnaie nationale, c’est d’abord le retour à la liberté politique, parce que demain je ne veux pas qu’on me dise: « Madame la Présidente de la République vous ne pouvez pas sortir de Shengen parce que l’Union européenne vous interdit de le faire et si vous le faites nous userons de l’Euro pour vous en empêcher. »

    [le retour à la monnaie nationale] c’est la liberté économique parce qu’avec notre monnaie on va pouvoir mettre en place un patriotisme économique, un protectionnisme intelligent, on va pouvoir relancer les exportations, donc recréer de l’emploi dans notre pays et nous allons pouvoir aussi , contrairement à ce qui a été dit ici, recréer le pouvoir d’achat. Parce que ce que ne nous dit pas l’expert, c’est combien ça coûte le sauvetage de l’Euro. Combien ça a coûté aux Français ?68 milliards, me semble-t-il, le sauvetage de la Grèce! Et nous avons encore des engagements, nous sommes caution sur des centaines de milliards! [voir à cet effet L’ordonnance est passée en France: désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients]

    Alors tout cela il faut que les Français le sachent. Mais c’est vrai que l’Euro c’est la monnaie des banquiers. Et qu’ils ont fait beaucoup de bénéfices avec lui. mais ce n’est pas la monnaie du peuple parce que le peuple, lui, a vécu la baisse de son pouvoir d’achat et surtout ce chômage épouvantable de masse qui aujourd’hui frappe notre pays.

    Moi je dis, je vais vous rendre à vous peuple français, je vais vous rendre votre monnaie, parce qu’il n’y a pas de peuple libre qui ne maîtrise sa monnaie, vos frontières parce qu’il n’y a pas de pays libre sans frontières, je vais vous rendre l’autorité des lois votées par vos représentants parce que les autorités européennes ne peuvent pas avoir d’autorité supérieure à notre loi, et je vais vous rendre la liberté économique, c’est-à-dire le moyen de mettre en place des aides aux TPE-PME, parce qu’aujourd’hui c’est interdit etc. etc. »

    (…) Les TPE et les PME sont précisément ceux qui vont bénéficier du projet que je porte. J’assume le choix de faire d’eux des privilégiés dans mon projet. Jusqu’à présent ce sont les grands groupes qui ont bénéficié de toute une série d’aides et notamment le CICE d’ailleurs (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi ndlr), eh bien moi, je dis aux TPE-PME c’est à vous que je vais m’intéresser, c’est vous qui allez bénéficier des baisses de charges et notamment des 50 Milliards sans coût supplémentaire car ça existe déjà. Sauf que je vais les recentrer sur les TPE-PME. C’est vous qui allez bénéficier de la baisse du taux intermédiaire de l’impôt sur les sociétés. »

    http://www.medias-presse.info/en-direct-au-jt-de-tf1-marine-le-pen-arrache-le-masque-de-linstitut-economique-montaigne-emanation-de-la-haute-finance-apatride-qui-teleguide-macron/69928/

  • Provence : Samedi 4 mars, Marseille, colloque « Election présidentielle, la défaite du peuple ? » On s'inscrit !

    COLLOQUE D'ACTION FRANÇAISE

    ELECTION PRESIDENTIELLE : LA DEFAITE DU PEUPLE ?

    PROGRAMME / SAMEDI 4 MARS  

    Première table-ronde : Un contexte politique défavorable
    animée par Charles de Meyer, assistant parlementaire de J. Bompard

    LA DÉMOCRATIE AU DÉFI DES NOUVELLES INITIATIVES CITOYENNES
    par Elie Davy, étudiant en journalisme et communication

    LA GAUCHE CONTRE LE PEUPLE
    par David L’Épée, rédacteur à Éléments

    LA DROITE CONTRE LE PEUPLE
    par Antoine de Crémiers, conférencier,

    conseiller éditorial de La Nouvelle Revue Universelle 

    Deuxième table-ronde : Des fondements institutionnels viciés
    animée par Philippe Mesnard,

    rédacteur en chef de L’Action Française 2000

    LES LIMITES DE LA Vème RÉPUBLIQUE
    par Jean-Baptiste Collomb

    Doctorant en droit constitutionnel et Chargé d'enseignement

    LA SOUVERAINETÉ EN QUESTION
    par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine

    et de de La Nouvelle Revue Universelle

    RESTAURER LE POLITIQUE

    FACE AUX IDEOLOGIES DE LA DECONSTRUCTION

    par Rémi Soulié, essayiste et critique littéraire

    Suivi d'un buffet dînatoire 

    SAMEDI 4 MARS, 15 H

    NOTRE-DAME DU LIBAN,

    5 avenue du Parc Borely, 13008 Marseille

    PAF • COLLOQUE & BUFFET DÎNATOIRE 20 €

    10 € POUR LES ETUDIANTS

    Inscriptions & renseignements : colloqueafprovence@gmail.com

    Téléphone [renseignements] : 06 08 34 54 97

    colloc2.png

     http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le plan B de Fillon : le reniement, c’est maintenant !

    8806-20170223.jpgFrançois Fillon a donc un plan B ! Mais ce n’est pas un remplaçant dans la course présidentielle, c’est celui qui se substitue à son plan A de réforme de la Sécurité sociale et de notre système de santé. Le « B », c’est le « A » expurgé des mesures qui lui ont valu sa première chute dans les sondages avant même l’affaire Pénélope. C’est de cette réforme dont il affirmait, face aux critiques, qu’il n’en changerait pas. Car il n’était pas comme ces démagogues qui fluctuent au gré des mouvements de l’opinion ou changent d’avis selon le public auquel ils s’adressent, tel un Sarkozy. Son programme pour la Sécu brise les totems et viole les tabous ? Tant mieux, disait-il alors, car il faut « casser la baraque » !

    Mercredi, il a exposé sa nouvelle version après en avoir livré les grandes lignes la veille dans des interviews. Finie la distinction entre les petits risques, dont devaient se charger les mutuelles, et les gros, pris en charge par l’assurance maladie ! La privatisation de la Sécurité sociale ? Il n’y a jamais songé. Pourtant, lors de son débat avec Alain Juppé, il affirmait vouloir « désétatiser notre système de santé ». De même, il prévoyait de « focaliser l’assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée et l’assurance privée sur le reste ».

    Il paraît que nous avons eu la berlue ! Ce n’était pas des engagements, explique-t-il aujourd’hui : « Je n’ai jamais voulu mettre en place une santé à plusieurs vitesses. J’ai juste posé une question légitime. » On croyait qu’il affirmait alors qu’il s’interrogeait à la cantonade ! Il y a répondu en supprimant ce qui fâche. On peut penser ce qu’on veut de son projet initial, être pour ou contre, l’important n’est pas là désormais mais dans cet opportunisme électoral qui lui fait changer son fusil d’épaule selon les nécessités du moment.

    C’est Juppé qui doit être amer en constatant que celui qui lui reprochait de ne pas oser des réformes radicales s’aligne maintenant sur sa « mollesse. » Son projet initial visait à faire économiser vingt milliards à la Sécurité sociale, il maintient l’objectif, quoique, désormais, il y aura des économies en moins et des dépenses en plus ! Puisque Macron a promis le remboursement intégral des frais d’optique, il a décidé qu’au terme de son quinquennat il y aura « un reste à charge de zéro pour les audioprothèses, l’optique, les prothèses dentaires », sans dire comment il le financera.

    Ce retournement de veste intervient après un autre : il s’était engagé à renoncer à sa candidature s’il était mis en examen, ce que personne ne lui demandait, et voilà qu’il ira jusqu’au bout, mise en examen ou pas ! Celui qui se présentait comme l’homme de la rupture, tant sur le programme que sur les mœurs politiques, n’est qu’un médiocre politicien, prêt, comme les autres, à tous les reniements pour être élu. Mais cette démagogie ordinaire, loin de le servir, l’enfonce. Comment lui faire confiance ? Ce sont tous ses engagements qui sont frappés de suspicion. Que jettera-t-il demain par-dessus bord par intérêt électoral ou pour conquérir telle ou telle catégorie d’électeurs ? Son refus de la PMA, de l’adoption par les « couples » homosexuels ? La diminution du nombre des fonctionnaires ?

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 23 février 2017

    http://fr.novopress.info/203746/le-plan-b-de-fillon-le-reniement-cest-maintenant/

  • Voilà comment MACRON a liquidé ALSTOM

    Encore un acte de haute trahison d’Emmanuel Macron qui a vendu sans scrupule Alstom, fleuron de l’industrie française, à l’Américain General Electrics.

  • Le macronisme semble être une synthèse de tout ce dont la France veut s'extirper

    Mathieu Bock-Côté écrit dans Le Figarovox :

    "[...] Se présentant avec culot comme un candidat antisystème alors qu'il était adoubé par les grands médias, et promettant une révolution sans prendre la peine de donner le programme l'accompagnant, Emmanuel Macron s'est revendiqué d'une pensée complexe, faisant éclater les clivages, alors qu'il ne fait qu'assumer une forme de mondialisme correspondant aux nouveaux clivages engendrés par notre époque. Ses appels répétés à l'innovation, son style à la fois prophétique et managérial, son usage revendiqué de l'anglais pour s'adresser aux Européens, reflète bien la psychologie des élites mondialisées qui réduisent la politique à un exercice d'adaptation à un monde en mutation. On assistait à la grande revanche des élites mondialisées! On aurait tort, pourtant, de ne pas voir son flirt de plus en plus poussé avec la gauche idéologique.

    Le fondateur d'En marche, on le sait, a d'abord décrété l'inexistence de la culture française. Mais ce qui peut sembler une aberration effrayante aux yeux du commun des mortels est conforme à la vulgate universitaire qui au nom du pluralisme identitaire, fait éclater toute référence possible à la nation. Il n'y a plus d'identité culturelle partagée et d'œuvres exemplaire témoignant du génie d'une civilisation: il n'y a plus qu'un no man's land juridique. L'histoire de France ne raconte plus l'histoire d'une nation mais celle d'une population qu'on ne saurait unifier sans faire violence à sa diversité. À quoi intégrer les immigrés, si la France n'est plus qu'un grand vide? Qu'est-ce que les voyageurs du monde entier viennent chercher en France, si elle n'existe pas?

    Macron s'est aussi permis de nazifier implicitement l'histoire de la colonisation, en l'associant à un crime contre l'humanité. Rares sont ceux qui aujourd'hui, entretiennent une mémoire heureuse de la colonisation, ce qui se comprend. La fameuse pensée complexe est rarement revendiquée en la matière. Mais si plusieurs intellectuels s'étaient déjà permis cette simplification grossière de l'histoire coloniale, aucun homme politique ne s'était permis une formule aussi brutale, qui heurte non seulement de grands pans de la population mais aussi le simple bon sens historique, comme si chaque expérience négative devait être rabattue sur celle des grands crimes du vingtième siècle. 

    Plusieurs se sont demandés s'il s'agissait simplement d'une stratégie pour gagner le vote des banlieues. L'immigration massive a constitué dans les banlieues une population qui se sent étrangère à la France et qui répond favorablement à ceux qui entretiennent cette identité victimaire, d'autant qu'elle est cultivée par une mouvance islamiste qui s'oppose à toute forme d'assimilation. Macron avait déjà invité la France à assumer sa part de responsabilité après les attentats de novembre 2015, comme si elle était finalement coupable des crimes dont elle était victime. Chose certaine, il adhère sans état d'âme au multiculturalisme. On peut croire aussi que Macron, au-delà de tout calcul, a témoigné de l'état d'esprit d'une jeunesse qui ne comprend tout simplement plus l'histoire occidentale autrement que dans le langage de la repentance. 

    Macron a aussi embrassé les grandes revendications sociétales qui sont aujourd'hui jugées comme des symboles de progrès pour les différentes minorités dans lesquelles la gauche croit trouver les nouvelles catégories sociales à émanciper. C'est une forme de libéralisme sociétal décomplexé qui prétend toujours étendre les droits de l'individu en le détachant de tout ancrage anthropologique. On chante la souveraineté de l'individu: à terme, il devrait pouvoir circuler librement à travers le monde en connaissant autant de mue identitaire qu'il le voudra, comme s'il n'était rien d'autre qu'un nomade flottant dans un monde sans le moindre point fixe. Le libéralisme sociétal et le gauchisme culturel, lorsqu'ils s'accouplent, dynamitent toute forme d'appartenance héritée. 

    On ne saurait jouer au devin et annoncer qui remportera la présidentielle de 2017. Mais une chose semble à peu près certaine: c'est une forte poussée conservatrice qui s'est fait sentir en France depuis près de cinq ans, et pour peu qu'on s'intéresse à ses origines intellectuelles et politiques, on constatera qu'elle s'enracine dans un malaise par rapport à l'hypermodernité qui s'est déployé sur près de deux décennies. Le macronisme semble être une synthèse de tout ce dont la France veut s'extirper. Le mondialisme à outrance et le gauchisme culturel sont en contradiction avec les aspirations qui semblent venir des profondeurs du pays. Pour cela, certains voient déjà la candidature de Macron se désintégrer. Ce n'est pas inimaginable. Il serait étrange que la France reconnaisse un sauveur dans un homme qui finalement, semble la dédaigner."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tension chez Les Républicains : Pierre Bédier menace les élus LR s’ils parrainent Marine Le Pen.