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  • Philippe de Villiers loue la « carrure présidentielle » de Marine Le Pen

    Philippe de Villiers déclare au JDD avoir trouvée Marine Le Pen « tout simplement excellente » lors de L’Emission politique de France 2, jeudi 9 février :

    Je pense que l’on va vers des surprises toutes aussi excellentes. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses. Dans mon village des Herbiers, une terre pourtant centriste, ils veulent tous voter pour elle… « 

    Je ne suis pas une nounou et je ne donne pas de conseils à Marine Le Pen. Je ne fais plus de politique. J’ai troqué les électeurs contre des lecteurs ».

    Il dit l’avoir rencontrée et avoir discuté avec elle en décembre à l’occasion de la soirée d’anniversaire de Valeurs actuelles.

    source: Le Salon Beige

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/philippe-de-villiers-loue-la-carrure-presidentielle-de-marine-le-pen_178821.html#more-178821

  • Califes, Kalifat, Califat…

    « Pourquoi Emmanuel Macron dit tout et son contraire ». Le Parisien s’interroge aujourd’hui sur les prises de position contradictoires et très fluctuantes du candidat d‘En Marche! sur de nombreux sujets. Hella Kribi-Romdhane, chef de la « cellule riposte » du candidat du PS Benoit Hamon,  décèle même chez « l’ancien banquier de Rothschild» une forme « de schizophrénie permanente ». Lundi, Rama Yade, ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, s’interrogeait elle aussi sur la santé mentale de M. Macron à l’aune de ses volte-face déroutantes et proposait même de soumettre les candidats à l’élection présidentielle à des tests psychologiques. Après tout, pour un potentiel détenteur du feu nucléaire, la demande peut avoir  sa légitimité.  Avouons que la question de l’équilibre se pose aussi à propos des dernières fulminations du président de l’association communautariste noire baptisée  CRAN,  à savoir Louis-Georges Tin,  qui a pointé le racisme d’un clip vidéo du groupe strasbourgeois Polaroid3. Et ce au motif que l’on y voit une femme évoluant dans un paysage enneigé, suivie de deux hommes portant des masques d’ours (?) et dont les visages apparaissent peints en noir derrière ceux-ci. Pour M. Tin, « cela donne cette impression que les noirs sont des animaux et que les animaux sont des noirs. Et il y a finalement deux stéréotypes classiques : le noir est une bête sauvage et la question du blackface » (???) .On se perd là aussi en conjectures…

    Les grands califes de l’antiracisme plus ou moins sponsorisé auront certainement à cœur de réagir  à la prose violente d’un chouchou de Libé, des Inrockuptibles, de Pascale Clark, de Claude Askolovitch, contributeur du Bondy Blog et de Arte, à savoir le jeune romancier Mehdi Meklat. Sous le pseudonyme bien gaulois de Marcelin Deschamps, il a multiplié entre 2012 et 2015 les tweets racistes, homophobes,  antisémites (et antifrontistes). Pierre Henri, du Pôle communication de l’AGRIF en a listé quelques-uns: « Les blancs vous devez mourir asap [Nda : dès que possible] », il « regrette que Ben Laden soit mort », « Marine Le Pen est à deux étages en dessous de moi. Je vais lui faire le coup Mohamed Merah », « Faites entrer Hitler pour tuer des juifs », « j’ai envie d’égorger quelqu’un selon le rite musulman », « pour l’Aïd, je vais égorger Brigitte Bardot dans ma baignoire ». «Des milliers de tweets de cet acabit ont été heureusement diffusés sur Internet puis repris par les médias acculés, avant que leur auteur n’en supprime 50 000 en une journée ».

    La Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) « souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire » et le quotidien gratuit 20 minutes a souligné  la mort dans l’âme que Mehdi Meklat « qui a fait la Une des Inrockuptibles avec Badroudine Saïd AbdallahBadrou ) pour une interview de l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, était pourtant qualifié le 1er février de porte-voix de la jeunesse,  à l’avant-garde d’une nouvelle génération venue de banlieue». C’est ce  même Mehdi Meklat  ajouterons-nous,  qui en parlant de lui et de ses amis affirmait fièrement: « nous sommes le grand remplacement» …

    En fait de grand remplacement,  il n’ a pas eu vraiment lieu à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui tiendra ce soir son fameux dîner annuel. Ce sera le premier à être présidé par le successeur de Roger Cukierman, Françis Kalifat. Un  « tribunal dînatoire » « relais du gouvernement israélien » dixit Eric  Zemmour,  fustigé, décrié, par de nombreuses personnalités, de gauche comme de droite, membres ou non de la communauté juive.

    Se presseront ce soir à ce  dîner à 200 euros le couvert  MM. Fillon et Hamon, François Hollande -qui, grande première sous la Véme république, se rendra aussi le 27 février au siège de la secte antinationale du Grand Orient pour célébrer « 300 ans de Franc-Maçonnerie, 300 ans d’Emancipation »- , peut-être comme l’année dernière Emmanuel Macron, mais aussi  Xavier Bertrand, Jean-Christophe Cambadélis, Anne Hidalgo, Myriam El Khomri, François de Rugy, Nadine Morano…

    Quant à Jean-Luc Mélenchon qui a dénoncé plusieurs fois  «tous les ballots qui acceptent de se faire maltraiter dans cette réunion communautariste, qui n’a rien à voir avec les juifs de France»,  il n’est pas convié car suspecté d’antisionisme. Marine Le Pen  est elle aussi toujours fustigée. « Autour du FN, on doit maintenir le cordon sanitaire, ne pas faire sauter le verrou moral, estime Francis Kalifat. Le Crif a d’ailleurs vivement condamné la récente rencontre entre des responsables frontistes (Louis Aliot, Gilbert Collard, Jean-Richard Sulzer, Nicolas Lesage, Michel Thooris,  NDLR)  et un groupuscule au nom pompeux, la Confédération des Juifs de France et amis d’Israël –la CJFAIprésidée par Richard Abitbol, NDLR.  (..)  Ce sera un des thèmes importants du dîner : le rejet des extrêmes. Bien sûr du FN et de l’extrême droite, mais aussi de l’extrême gauche. Toutes deux véhiculent la haine: d’un côté le rejet de l’étranger, de l’autre la délégitimation d’Israël, affirme le président du Crif.»

    Des propos  repris ce matin par M. Kalifat sur l’antenne de RTL au micro d’Yves Calvi, précisant qu’un un appel à faire battre la candidate du camp patriotique et souverainiste sera lancé si elle est présente au second tour de la présidentielle.   Sur la même longueur d’onde,   le grand rabbin de France, Haïm Korsia,  appelait mardi  dans Le Figaro  à  « faire barrage aux extrêmes, qui sont toujours dangereux pour la voie de la sagesse, celle de l’équilibre ».

    Ce type de  déclarations creuses,  pompeuses et enflammées affirme Bruno Gollnisch,  n’auront bien sûr aucune incidence sur le vote des Français.  Elles participent certes du bruit de fond antinational mais servent surtout à rassurer une classe politicienne qui garde l’espoir de se retrouver dans un confortable entre-soi, qui ne veut pas voir que ses menaces, ses supplications, ses excommunications  n’ont plus guère d’effets sur le pays réel. 

    La présidente du FN  elle,  a déjà dit,  au-delà des admonestations de M.  Kalifat,  que  son refus du communautarisme ne militait pas pour sa présence  au dîner du  Crif.  Le voyage de Marine au Liban,pays qui tient une place toute particulière dans le cœur des nationaux,  pays emblématique des  Chrétiens d’orient aujourd’hui menacés par les  prosélytes et les guerriers du Califat islamique,   a été  très fructueux. Il  fut aussi une occasion offerte de rappeler que la candidate n’entendait pas abdiquer ses principes en se pliant aux exigences du Mufti de Beyrouth, réclamant qu’elle se voile pour s’entretenir avec lui. Marine a eu beau jeu de rappeler  que même la plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, le grand Mufti et sheikh de la Mosquée Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, n’avait pas exigé qu’elle porte le voile lors de leur rencontre officielle  en 2015 au Caire

    https://gollnisch.com/2017/02/22/califes-kalifat-califat/

  • Pierre de Laubier répond à EuroLibertés sur l’Europe

    Actuellement professeur d’histoire dans des collèges libres, Pierre de Laubier est l’auteur de L’Aristoloche, journal instructif et satirique paraissant quand il veut, et il rédige les blogues Chronique de l’école privée… de liberté et L’Abominable histoire de France, ce dernier tiré de ses chroniques radiophoniques surRadio Libertés où il est un chroniqueur de l’émission Synthèse, animée par Roland Hélie et Philippe Randa.

    3248972880.jpgQuelle est votre position sur l’Europe ? Êtes-vous anti ou pro Européen ? Dans ce dernier cas de figure, êtes-vous pour une Europe fédérale ou une Europe de la coopération de nations souveraines, ou encore en avez-vous une autre conception ?

    Je ne me pose pas en géopolitologue, je raisonne en simple particulier. Et je constate que l’État français n’a nul besoin de l’Europe pour me brimer du matin au soir et me prendre la moitié de mes revenus et de mes biens. Ce n’est pas l’Europe qui a transformé nos écoles en pétaudières ou qui poursuit les crèches de Noël comme des symboles séditieux. Je ne trouve donc pas que l’Union européenne est, pour les libertés individuelles ou collectives qui me tiennent à cœur, une menace pire que les États qui la composent. Cette organisation bureaucratique ignore certes les aspirations des citoyens. Ce qui en fait la copie conforme de la plupart des États dits nationaux (l’État jacobin français étant le pire de tous). On pourrait dire que les Européens (ou Européistes) considèrent que l’Europe est l’échelon optimal du « bien commun », et que les nationaux (ou nationalistes) considèrent que c’est la nation. Or, je ne suis ni l’un ni l’autre. Les nations existent (sans forcément coïncider avec les États, loin de là), mais il y a aussi les pays, les provinces, les villes, les églises… et aussi la famille, qui est l’échelon optimal de la subsidiarité, l’institution politique essentielle. Mais toute la vie politique a été absorbée par des parlements aux pouvoirs illimités, au nom d’une conception de la démocratie qui tend vers le totalitarisme. Que ces parlements soient nationaux ou internationaux m’importe peu : tous ceux qui briguent des sièges dans ces assemblées proposent une autre manière de régenter mon existence à la place de ceux qui le font déjà. Aucun ne projette de me rendre ma liberté ou mon argent. Si j’avais quelque chose à proposer, ce serait l’Europe des familles. Elles ont des droits. Je fais remarquer à ce propos que le vaste mouvement européen, pour ne pas dire mondial, en faveur du vrai mariage n’a été relayé par aucun parti politique important. Cela donne à réfléchir.

    Quelle que soit votre conviction, considérez-vous que rien n’arrêtera désormais la construction européenne sous sa forme actuelle ou sous une autre – que vous le déploriez ou l’espériez – ou, au contraire, que son échec est prévisible, voire même inéluctable ?

    Il me semble que son échec est inéluctable, et même déjà patent, parce qu’elle repose sur des bases absurdes. La monnaie unique, notamment, nous a conduits à la ruine. Mais une organisation absurde et ruineuse peut durer très longtemps. Les peuples ne veulent plus de l’Europe, mais elle ne se laissera pas faire. Elle est d’ailleurs – tout comme les États – aux mains d’élites dont la première caractéristique est de faire corps avec les administrations, et la seconde de penser que le gouvernement est la solution, alors qu’il est le problème. Mais que voulez-vous ? Les démagogues ont convaincu les peuples de se débarrasser de leurs aristocrates : ils ont eu à la place des technocrates dont la carrière et l’enrichissement dépendent de l’extension du domaine de l’intervention publique : désormais, un portefeuille ministériel ou une présidence quelconque ne sont que les étapes ultimes d’une carrière administrative réussie. Ces gens ne dépendent de leurs mandants que par l’intermédiaire de l’élection, ce qui est une blague. Ainsi, forts de cette « onction » du suffrage universel, ces technocrates sont enivrés d’un messianisme bureaucratique. Rien n’est prévu pour en sortir puisque, comme dans toute croyance religieuse, la seule alternative au paradis, c’est l’enfer. Au mieux, on en sortira donc par hasard. Au pire, par la guerre ou le chaos. Ou encore par l’extinction de la population, qui est en bonne voie.

    Que pensez-vous du Grand marché transatlantique (GMT), cette zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, actuellement en négociation ?

    Je ne suis pas du tout opposé au libre-échange des marchandises : l’ordinateur que j’utilise et les logiciels qui le font marcher (y compris ceux qui sont gratuits) viennent d’outre-Atlantique. Je ne crains nullement la puissance du capitalisme ni des multinationales qui fabriquent et vendent tant d’objets dont j’ai besoin. Ce que je crains, c’est la nullité des politiques – nationaux ou européens – dans les négociations avec les États-Unis. En effet, l’Union européenne est une administration, face à un gouvernement qui défend les intérêts d’un peuple qui se reconnaît comme nation, et qui n’est pas – ou moins – gangrené par le socialisme. Ce qu’on peut craindre aussi, comme en Europe même, c’est que la libre circulation des marchandises ne soit, paradoxalement, l’occasion d’instaurer un dirigisme toujours plus grand, d’une part, et d’autre part d’introduire la libre circulation des personnes, considérées dès lors comme échangeables et interchangeables. Dans les deux cas, les malfaiteurs sont les politiques de tout poil, pas les hommes d’affaires.

    L’avenir de l’Europe consiste-t-il à s’amarrer aux USA ou plutôt à resserrer les liens avec la Russie ? Ou aucun des deux.

    Je dirais plutôt… les deux ! On reproche aux Américains, qu’il est à la mode de détester, d’être « impérialistes ». Mais les Russes, qu’il est à la mode d’aduler, le sont aussi ! Quant à l’Europe, elle n’a cessé de l’être que contrainte et forcée, et l’impérialisme colonial était dépourvu à la fois de tendresse et de justification morale. Je ne vois aucune raison de ne pas avoir des relations fructueuses – et circonspectes – avec ces deux grandes puissances : entre impérialistes, on doit pouvoir s’entendre !

    Qu’est-ce que l’Europe signifie pour vous ? Un rêve ? Un cauchemar ? Une nécessité géopolitique ? L’inévitable accomplissement d’un processus historique ? La garantie d’une paix durable pour le Vieux continent ? Ou rien du tout…

    L’Europe n’est pas notre avenir, elle est notre passé. C’est un ensemble de pays dont l’unité – qui est profonde – découle d’une latinité christianisée, avec une grande diversité héritée, elle aussi, de l’histoire. Or, c’est le nationalisme qui a détruit cette unité et ruiné l’Europe. Chercher à créer un « sentiment national » à l’échelle de l’Europe est donc une folie. N’importe quelle organisation politique qui permettrait aux peuples d’Europe, tels qu’ils ont existé depuis des siècles, de poursuivre leur existence, pourrait être bonne, sauf celle qui rêve de faire de l’Europe un bloc. L’Europe était une famille de peuples. Si on en fait un bloc, il sera fissuré. De plus, aucune organisation ni aucune doctrine ne rendront aux peuples d’Europe le désir d’exister. Or, l’Europe est en voie de disparition démographique, culturelle et spirituelle. Mais son salut n’est pas entre les mains des politiques. Sainte Thérèse de Calcutta disait : « Vous voulez sauver le monde ? Rentrez chez vous et aimez votre famille. »

    Je dirai pour ma part : « Vous voulez sauver l’Europe ? Mariez-vous, apprenez le latin à vos enfants et allez à la messe. »

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Donald Trump dénonce de multiples fraudes dans la présidentielle américaine

    8806-20170223.jpgDonald Trump est le cinquième président dans l’histoire des Etats-Unis à entrer à la Maison Blanche en ayant moins de voix que la partie adverse. La candidate Hillary Clinton a en effet dépassé – selon les décomptes officiels – de deux millions et demi de suffrages exprimés les résultats obtenus par le candidat républicain. Celui-ci, malgré sa très nette victoire (304 grands électeurs contre 227) se voit, depuis un mois qu’il est en fonction, contesté dans ses attributions précisément en raison de ces deux millions et demi de voix – reflet du suffrage universel direct – qu’il n’a pas eues. Par des manifestations, des diatribes, des éditoriaux, on tente de délégitimer Trump sous le fallacieux prétexte que le système des grands électeurs attribués à chaque Etat a démontré son « injustice » et son caractère obsolète. Or, Trump a contre-attaqué en affirmant que les bulletins supplémentaires dont se félicite Hillary Clinton sont dus, en réalité, à des manœuvres frauduleuses.

    Depuis un mois, Trump clame à chaque occasion qu’on l’a privé du vote populaire, le 8 novembre, et que des citoyens américains et des illégaux instrumentalisés constituent la seule explication possible au lot de consolation obtenu par l’ex-First Lady. Devant des sénateurs, l’autre semaine, le président s’est lancé dans un rapide calcul : les manipulateurs démocrates ont fait voter dans l’ensemble du pays plus d’un million d’illégaux contre moi et, contre moi encore, plusieurs centaines de milliers d’inscrits ont voté deux fois, dans leur Etat puis dans l’Etat voisin. Vieilles ruses : faux papiers et double suffrage. On comprend les faux papiers ; le double suffrage, beaucoup moins.

    Tout part de l’Etat du New Hampshire, sur la côte Est. Ce morceau de la Nouvelle-Angleterre est d’un effarant laxisme. Il permet à tout détenteur d’une carte d’identité avec photo (permis de conduire, ancien combattant ou volontaire fédéral) de s’inscrire le jour même de la consultation sur les listes électorales de n’importe lequel des bureaux de vote locaux. On exige de ce citoyen en plein exercice de son droit démocratique une seule chose : une vague signature sous la vague promesse de devenir dans un proche avenir résident du New Hampshire. En haut lieu, on invite les autorités locales, qui veillent au bon fonctionnement d’un choix crucial pour le pays, à se contenter d’une procédure digne d’une république bananière.

    C’est ainsi que le 8 novembre dernier, selon les accusations de Trump, des centaines de milliers de citoyens résidant officiellement dans le Massachusetts ont d’abord voté chez eux avant de prendre le volant (ou un car ou un train) pour arriver deux heures plus tard dans le New Hampshire où ils ont une deuxième fois donné leur voix à Hillary Clinton.

    Au cours d’une émission de la chaîne ABC, Stephen Miller, un des conseillers de la Maison Blanche, a qualifié de « très sérieux » ce problème de fraudes : « C’est une gangrène dans ce pays », a-t-il précisé :

    « 14 % de non-citoyens sont enregistrés comme électeurs, et les règlements adoptés par le New Hampshire permettent tous les abus. »

    Les témoignages abondent sur ces fraudes : des photos montrant des parkings entiers du New Hampshire occupés le 8 novembre par des voitures immatriculées dans le Massachusetts. Sans compter les cars et les trains ayant assuré le transfert momentané de toute une population démocrate. Chargé de diriger une commission d’enquête, c’est le vice-président Mike Pence qui s’occupe désormais de ce scandale.

    Christian Daisug, correspondant de Présent aux Etats-Unis

    Article paru dans Présent daté du 23 février 2017 sous le titre : « Trump : “Les fraudes m’ont privé du vote populaire“ »

    http://fr.novopress.info/203740/donald-trump-denonce-de-multiples-fraudes-dans-la-presidentielle-americaine/

  • « Européens, transmettre ou disparaître », thème du colloque de l’institut Iliade

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: « Européens, transmettre ou disparaître » : tel est le thème du colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne qui se tiendra le samedi 18 mars 2017 à la Maison de la chimie à Paris, de 10 h à 18 h 30. Derrière le thème annoncé se trouve le « grand effacement » de notre culture, de notre civilisation, de nos valeurs, que certains tentent d’ailleurs de mettre en place ouvertement. Ce qui se joue donc c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition, que Dominique Venner définissait, « comme ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ».

    ILIADE-colloque2017-std-vertical-166x350.jpgLa journée sera divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, et plus particulièrement la crise de la transmission. Après une introduction de Grégoire Gambier et une mise en perspective proposée par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade (« L’Héritage européen, le connaître, le transmettre »), François Bousquet abordera « les origines du désastre : l’idéologie de la déconstruction », avant une table ronde consacrée à l’impasse de l’école républicaine, réunissant autour de Charlotte d’Ornellas, le délégué général de SOS Education Jean-Paul Mongin (« L’Education nationale : un outil idéologique »), Françoise Candelier, institutrice et créatrice d’une école hors contrat (« Les écoles hors contrat, lieux de résistance et de transmission »), l’enseignant et essayiste Jean-François Chemain (« L’Education nationale au miroir de l’éducation antique »). Cette matinée se conclura sur une évocation stimulante, issue de l’histoire : « Aristote au Mont Saint-Michel, comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Age ? ».

    L’après-midi (14h-18h30) explorera les différentes voies possibles du ressourcement. Interviendront ainsi Philippe Christèle (« Révéler et transmettre les valeurs du chef : éloge incongru de l’entreprise »), Christopher Gérard (« Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »), Jean-François Gautier (« La transmission par le patrimoine musical »), Lionel Rondouin (« Quel récit civilisationnel pour les Européens ? ») et le président de la Fondation PolémiaJean-Yves Le Gallou (« Face au ‘dernier homme’, le recours à la civilisation »).

    Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes et de deux tables rondes. L’une, animée par Patrick Péhèle, réunira des représentantes des Antigones pour évoquer « le retour des femmes » dans l’œuvre de transmission. L’autre traitera, autour d’Aloysia Biessy, de la Paideia pour « former le corps, l’âme et l’esprit », avec l’essayiste et blogueuse Anne-Laure Blanc (« Le conte, lointaine mémoire et permanence vivante »), le chef d’entreprise et responsable d’un mouvement scout Hadrien Vico (« Le scoutisme, école de la vie et du caractère ») et le maître artisan allemand Harald Bosch (« Compagnonnage et artisanat d’art »).

    L’édition 2017 du colloque fera aussi preuve d’innovation. En plus des séances de dédicaces et des comptoirs présents, deux œuvres seront présentées en exclusivité lors de ce colloque. D’abord, le prochain film de l’Iliade à destination des réseaux sociaux, intitulé Européen, ton soleil revient ! Ensuite, le premier ouvrage d’anthologie poétique coédité par l’Institut Iliade et les éditions Pierre‑Guillaume de Roux : Le Chant des alouettes.

    On peut d’ores et déjà réserver sa place via le site Internet de l’Institut Iliade.

    http://fr.novopress.info/

  • Conférence de presse du Front National des Yvelines pour la campagne présidentielle.

  • Pourquoi il faudra absolument voter Marine Le Pen à la présidentielle !

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    Que l’on aime ou pas Marine Le Pen, elle est la seule en l’état à faire face aux menaces irréversibles qui risquent d’envoyer la France aux oubliettes de l’Histoire.

    Dans les colonnes du JDD, dimanche 19 février, Philippe de Villiers adresse des louanges à la présidente du Front national. Il raconte d’abord l’avoir trouvée « excellente » lors de « L’Émission politique », sur France 2. « Je pense que l’on va vers des surprises tout aussi excellentes. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu’il faudra prendre des décisions douloureuses. »

    La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire : que l’on aime ou pas Marine Le Pen, elle est la seule en l’état à faire face aux menaces irréversibles qui risquent d’envoyer la France aux oubliettes de l’Histoire.

    L’enjeu de cette élection présidentielle sera ni plus ni moins la survie du peuple français en tant que nation historique. Il ne s’agit pas simplement de réduire les dépenses budgétaires ni de faire une gestion en bon père de famille. Il s’agit d’éviter un naufrage définitif. On se remet d’une crise économique. On ne se remettra jamais d’une substitution de population. Les civilisations sont mortelles, disait Paul Valéry. La chute de Constantinople est là pour nous le rappeler.

    L’oligarchie nous propose comme candidat Emmanuel Macron, le candidat du vide, le parfait pantin dont Natacha Polony faisait pertinemment remarquer qu’il « était l’incarnation absolue du système et des intérêts financiers qui se sont dit que finalement […] il valait mieux faire le boulot soi-même ». Candidat du Grand Remplacement, de la repentance, de la dérégulation sociale et, finalement, de la fin de l’Histoire.

    Par ailleurs, la cabale contestable du parquet financier ne doit pas nous faire oublier la réalité des faits et nous présenter Fillon comme une alternative quasi christique à une gauche dont la France ne veut plus. On nous dit que Fillon est le seul à pouvoir battre Macron. Or, en l’état actuel des sondages, Fillon n’a pas plus de chances que Marine Le Pen. D’ailleurs, cet argument du vote utile est fallacieux. Il suffit d’écouter NKM ou encore Copé qui déclarait, devant Jean-Jacques Bourdin, qu’en cas de second tour Macron/Le Pen, il voterait sans hésiter Macron.

    Même l’aile droite de Fillon, en la personne de Bruno Retailleau, a fait un aveu de taille chez Jean-Jacques Bourdin le 31 janvier dernier : « Fillon et Merkel ont moins de différences qu’on ne le pense sur l’immigration. » Nous voilà rassurés. La gauche sectaire tout comme la droite libérale sont les syndics de liquidation du bateau France.

    Ne comptons pas sur le courage de ces gens-là pour faire changer les choses. Que M. Fillon dénonce l’acharnement du parquet, soit. Mais où était-il pour dénoncer la scandaleuse loi de délit d’entrave numérique à l’IVG ? Deux fois aux abonnés absents.

    Quant au scandaleux traité CETA bradant notre souveraineté judiciaire et notre agriculture aux multinationales nord-américaines, les députés européens des Républicains ont tous voté pour, tout comme ils ont brillé par leur absence, dans le passé, contre les avancées sociétales LGBT au Parlement européen tout en jouant aux matamores aux Manifs pour tous.

    À ce jour, Marine est donnée à 42 % face à Macron et 44 % face à Fillon. Elle n’a jamais été aussi haute dans les sondages, au point que les médias envisagent sérieusement une victoire.

    Certains pourront faire la fine bouche et trouver, dans son programme, des points de divergence. Mais au regard de la situation dramatique de notre pays, de la cohérence et de la fidélité de son programme sur les questions d’identité et de souveraineté, elle apparaît comme la seule personne réalisant la synthèse de ces impératifs tout en ayant la possibilité de peser de manière suffisamment significative.

    Voulons-nous assister en tant que spectateurs au naufrage de notre pays ou risquer cette chance infime mais réelle d’un sursaut ? Alors, plutôt que de penser au prétendu « vote utile » qui, depuis quarante ans, voit la fausse droite reculer sur tous les projets dévastateurs de la gauche, méditons cette phrase de Roger Nimier :

    « Si tu n’agis pas comme tu penses, tu finiras par penser comme tu agis. »

    http://www.bvoltaire.fr/fredericpichon/faudra-absolument-voter-marine-pen-a-presidentielle,315410

  • La nouvelle censure ou l’angoisse de la liberté

    Au tout début de cette nouvelle année, nous écrivions dans ces colonnes que l'affaire de pédosatanisme, soulevée par Wikileaks (et surtout par des milliers d'anonymes dits « chercheurs de vérité » ou « détectives de vérité »), et que l'on appela rapidement Pizzagate allait connaître un développement inexorable malgré les efforts des média de masse acharnés à étouffer le terrible scandale ou à le faire passer pour une succession de fake news (fausses nouvelles) pour discréditer les enquêteurs trop curieux, trop dangereux, trop désintéressés, trop soucieux de la vie d'enfants innocents. Nous disions que l'avancée des recherches ne pouvaient plus être empêchée grâce à Internet et à la formidable liberté d'expression qu'il procure à tous ceux désireux de s'en servir à bon escient et non seulement pour jouer, visionner de la pourriture ou acheter des souliers chez Grolles.com.

    La fluidité de l’information sur internet

    Les forums, les enquêtes virtuelles et sur le terrain à Washington et ailleurs fournissaient, fournissent toujours, aux analystes souvent bien plus futés qu'un policier usé ou corrompu, les moyens d'apprendre et d'informer, d’échanger vite, de recouper leurs données, d'indiquer les directions à suivre pour confondre les démons qui agissent impunément. Il est impossible d'enrayer ce phénomène, d'étancher artificiellement cette soif, à moins, disions-nous que les gros et gras du Système se rassemblent et censurent brutalement le contenu de la grande toile. Evidemment, la clique à claques qui a le pouvoir de détruire n'importe quel site n'importe quand ne l’a pas encore fait d'une manière industrielle en vue d'une belle et grosse épuration comme elle sait si bien le faire, n'a pas opté pour cette manière forte qui ressemblerait à un aveu de culpabilité générale. Mais vu la manière dont les puissants se sont organisés pour limiter la propagation des informations compromettantes (qui compromettent objectivement leurs affidés), l'aveu est fait depuis longtemps pour celui qui a les yeux grands ouverts. Le Système, fonctionnant à partir de la manipulation des masses, de la domestication des foules, a encore, croit-il, la possibilité de prévenir ou de contenir l'épidémie de vérité en utilisant ses vieilles combines consistant d'une manière générale à se faire passer pour un père ne voulant que le bien de ses ouailles.

    L’anticonspirationnisme d’hier

    Il y a 25 ans, l'information paternaliste sur les prétendues « fausses nouvelles », sur les « dangereuses théories du complot » ne visait que les marges de la société, les recoins du microcosme intellectuel et universitaire. L'information ne se diffusait alors qu'au rythme d'une croissance arithmétique à une époque où la télévision cadenassée et les gros journaux la contrôlaient presque parfaitement. Il suffisait pour le Système de charger deux ou trois intellectuels de second ordre qui cultivaient un certain cachet apprécié d'un public susceptible d'être attiré par ce qui se cache derrière le dessous des cartes pour neutraliser dans l'œuf les pensées dangereuses et les efforts de dévoilement. Ainsi émergea un Pierre-André Taguieff, tâcheron obéissant, qui dépensa toute son énergie pour caricaturer l’extrême-droite qualifiée avec gourmandise de complotiste. L'apothéose de son labeur fastidieux se concrétisa à travers un livre, toujours compulsé par les journaleux serviles mais jamais mis à l'épreuve - bien injustement -, La Foire aux illuminés, avec ce titre si évocateur qu'il nous permet de ne pas résumer son contenu. Barruel, Taxil, Les Protocoles, les courriers d'Albert Pike, l'Indicible... et Icke et Raël dans le même sac ! La démonétisation par l’amalgame, lé discrédit par les comparaisons impossibles... Déjà, on repère là la volonté de toucher un plus large public non spécialisé dans certains thèmes politiques et peu au fait de l'histoire des conspirations. Nous étions entrés dans l'ère d'internet. Le danger était prégnant, aux alentours, partout et potentiellement explosif. Le temps des fausses et fuligineuses démonstrations anti-conspirationnistes couchées sur le papier de revues cryptomaçonniques comme Politica Hermetica (notamment son numéro 6 de 1992 à travers lequel Alain de Benoist s'essaie, en persiflant, mais lamentablement, à la « psychologie de la théorie du complot) est révolu au profit de la grosse machinerie propagandiste, populaire et coûteuse.

    L’avènement de la propagande anticonspirationiste

    Les ingénieurs du Système ont dû faire face à l'étonnante curiosité de jeunes gens, désabusés par la politique institutionnelle, populisme et néo-populisme y compris, dont cet étrange intérêt d'une grosse Fraction des adolescents et des jeunes adultes à l'égard de ce qui est caché. Bien sûr, le pouvoir a allumé de nombreux contre-feux pour détourner ! ce public des sujets sensibles et des tabous ; le procédé a fonctionné, souvent, très souvent, au point de ridiculiser ces nouveaux i amateurs aux yeux des bien-pensants. Les Martiens, les Reptiliens, les Petits Gris, les fantômes, les soucoupes nazies sous la glace en Antarctique, l'invasion extraterrestre, la Terre plate, la Terre creuse, la fin du Monde selon X, la conspiration des chats à Oulan Bator... Ces théories du complot, fabriquées sur commande, sont destinées à démonétiser toutes les autres, de plus en plus évidentes au fur et à mesure des recherches d'Internautes intelligents et désintéressés. Sur une toile qui ne serait pas contaminée par ces virus et autres croyances parasites souvent inventées de toutes pièces, la lumière jse répandrait aussi vite qu'un buzz, se diffuserait dans tous les foyers à une vitesse exponentielle. Ce phénomène s'est produit avec le Pizzagate de Washington DC. L'information sur l'horreur ne cessait de se répandre malgré le silence assourdissant des gros média. Devant l'inévitable qui déferlait, l'état-major a paniqué et a missionné ses troupes de journalistes afin qu'ils attaquent violemment cette enquête spontanée contre l'équipe du Comet ping pong et les "artistes" pédosatanistes. Même Bergoglio a participé à cette opération de sauvetage de toute urgence de l'engeance cruellement sectaire en évoquant « le mal engendré par les fake news ». C'est d'ailleurs à partir de ce moment, à la fin du mois d'octobre 2016, et début novembre 2016, que l'expression « fake news » a envahi les mass média pour avertir les masses de la nocivité de certaines nouvelles. Et ces masses n'ont rien vu, disent merci à leurs maîtres, merci de leur écraser la figure dans leur bidet. La réplique a d'abord eu lieu aux États-Unis mais depuis que Julian Assange a promis des révélations concernant la scène politique française, nos huiles hexagonales ont mis les bouchées doubles pour préparer l'opinion à l'incrédulité. L'idée est de "vacciner" le gros de la population, de l'empêcher de s'informer en lui faisant croire que les média « non vus à la télé », non évoqués dans les mass média - et ne faisant donc pas partie de la grande famille des informés ! - ne produisent que du faux. Les pourris ont mis les moyens, en improvisant...

    La sanctuarisation des esprits naïfsA

    Attention, prévenait il y a une quinzaine de jours le dirigeant emblématique de Wikileaks, attention, l’année 2017 va être très riche en révélations, et la caste "française" va souper, Emmanuel Macron en premier lieu. Quelques jours plus tard, Le Monde en première ligne, accompagné notamment du mastodonte Google et de  l'incontournable Facebook, a communiqué sur son nouvel  outil  anticonspirationniste et anti-fausse nouvelle ! Un petit bijou, sorti, dirait-on, de l'imagination d'Aldous Huxley, et pourtant bien réel, pinçons-nous. Son nom ? Le Decodex. Ou comment ne pas souffrir des tourments de l'incertitude. Comment éviter l'apparition de troubles cognitifs, facteurs d'angoisse antisociale. Comment continuer à vivre tranquillement sa vie d'asticot. Une autre référence s'impose, celle de Villiers de l'Isle-Adam qui avait imaginé dans ses Contes cruels une machine à raccourcir le deuil de l'orphelin (dans la nouvelle L'appareil pour l’analyse chimique du dernier soupir), afin de ne pas perturber par son malheur l’ordre social, afin que l'orphelin ne perde pas de temps en tristesse et nostalgie, afin qu'il se remette rapidement au travail et qu'il ne réfléchisse pas inutilement. Avec le De-codex, préservez votre quiétude d'intestin grêle. Prémunissez-vous des tourments de ceux qui recherchent la vérité au détriment de leur plus élémentaire confort. Vous voulez vous renseigner proprement sur une thématique précise sans risquer l'aventure, en échappant aux questions qui vous feront perdre du temps ? Poursuivons avec Villiers « À quoi bon penser, en effet ? De quel droit ? Et puis penser ? Au fond, qu'est-ce que ça veut dire ? Mots que tout cela ! Découvrons à la hâte ! inventons ! Oublions ! Retrouvons ! Recommençons et passons ! Ventre à terre ! Bah ! Le néant saura bien reconnaître les siens. » Avant de crever, visage à terre, évitons les questions susceptibles de nous faire relever le menton... La domestication de l'homme est en effet accomplie quand la vérité, à portée de main, est vomie parce qu'elle entraîne une remise en question des préjugés qui le bercent, et le froncement des sourcils des cadres du Système.

    La lâcheté, la soumission, le nid douillet du mensonge, la conviction que la vie n'a d'intérêt que dans la satisfaction de désirs immédiats ou matériels quand l'humanité s'est transformée en long, très long tube digestif. Ainsi, sans grand scandale, Le Monde a pu présenter à la France rampante son Decodex. En écrivant le nom d'un site dans l'encadré de la page Decodex de la rubrique intitulée Les Décodeurs, l'internaute désireux d'éviter l'angoisse de la nouveauté, apprend immédiatement grâce à l'expertise de deux jeunes crétins (ignorants les subtilités politiques mais apparemment très engagés dans le combat libéral-progressiste de l’Open Society) s'il peut le visiter en toute quiétude, si ledit site jouit d'une bonne appréciation. C'est vrai, il est crucial de connaître l'opinion de deux jeunes salariés du Monde de moins de 30 ans pour qui Les Inrocks, Vice et Slate en plus de leur canard nourricier sont des références indépassables. Grâce au Decodex, on apprend par exemple que RIVAROL est un journal pas très gentil, que Media-Presse info « ne recoupe pas suffisamment ses informations », que Jeune Nation est nationaliste et parfois complotiste et que Panamza est tenu par un journaliste musulman très conspirationniste qui a en effet déconstruit le scénario du 5 janvier chez Charlie. Il est cependant certain que la précipitation avec laquelle a été monté le projet Decodex témoigne de la fébrilité actuelle de toute une secte fétide appréhendant les éventuelles révélations de Wikileaks sur la sphère pédosataniste agissant en Hexagonie.

    Qui sont les décodeurs ?

    Les deux petits salariés responsables de cet appareil luttant contre l'angoisse du réel sont Samuel Laurent, cheveux gras et maillot de marin pour le reconnaître, et le gosse Adrien Sénécat. Samuel est évidemment le boss. C'est lui qui aurait eu l'idée du projet Decodex mais nous ne sommes pas obligé de le croire. Il fallait un outil adapté à l'épidémie de conspirationnisme, raconte-t-il. « Si on déconstruit les intox une par une, on ne va pas s'en sortir », déclarait récemment Sam. L'équipe d'Arrêt sur images était aux anges quelques jours avant l'inauguration de l'anxiolytique numérique : « Concrètement, à quoi ressemblera "Decodex", qui devrait être lancé le 1er février ? L'outil se déclinera en trois utilisations possibles. Un moteur de recherche, appelé «Vérificator», sera mis en place sur le site des Décodeurs. Le principe est simple : il suffit de rentrer l'adresse d'une page web ou le nom d'un site et "Vérificator" vous dira si cette source est fiable, ou non. » Avec le cadre Vérificator, on possède le Terminator de l'incertitude ! Finie la sensation d'errer dans des espaces interdits, nus . jamais vous ne quitterez Le Disneyland du Net ! Un instrument qui aurait coûté 60 000 euros selon Samuel Laurent qui avoue cependant ne pas connaître le montant exact de cette création financée par le Fonds Google. L'argent n'a jamais manqué pour les serviteurs zélés du Système.

    On retrouve au côté, de Samuel Laurent un certain Adrien Sénécat, le petit nouveau du quotidien de référence issu du site... BuzzFeed, un magazine sur la toile d'une débilité affligeante spécialisé dans la diffusion d'informations sur la sexualité alternative, les faits divers salaces, et plein d'autres choses qui, il est vrai, n'intéressent pas vraiment les chercheurs de vérité. Voilà d'où provient le petit rigolo mandaté aujourd'hui pour juger de la qualité du travail de ceux qui s'intéressent à d'autres sujets que la taille des glandes mammaires de je ne sais quelle actrice X ou que ces gens qui s'introduisent des objets dans le nez... Oui, c'est ce bouffon qui liste les sites politiques en fonction de la crédibilité de l'information qu'ils relaient et selon la manière dont ils l'analysent. Un petit rigolo, disons-nous, mais un petit rigolo qui sait montrer les dents quand on touche à là culture dégénérée. Sans nul doute Adrien Sénécat a fait ses preuves durant l'été dernier quand il rédigea un article sordide sur l'exposition intitulée Berlinhard qui s'était ouverte le 13 juin à la galerie du Dernier Cri à La Friche la Belle de Mai à Marseille. Il s'agissait là d'un entraînement pour ce jeune très ouvert d'esprit, très ouvert sur l'art. Objectivement (et nous ne montrerons pas ici les photos de cette exposition), Berlinhard était une entreprise culturelle pédomaniaque et précisément pédosataniste (plusieurs tableaux de Reinhard Scheibner et de Stu Mead sont éloquents à ce sujet, "irréfutables"). Que disait Sénécat à ce sujet ? Tout simplement que les critiques nombreuses (et heureuses !) faites à rencontre de cette exposition découlaient « d'une orchestration » d'ultras, de l’extrême-droite méchante et qu'il était par conséquent inutile d'écouter et de prendre en considération ces protestations. Puisque des gens étiquetés patriotes et catholiques (parfois arbitrairement) parlent de pédopornographie, la vérité est automatiquement autre telle est la manière de penser d'Adrien Sénécat, poussin libertin, et telle est la manière de penser que doivent adopter les masses (manière de penser qu'elles ont déjà adoptée, parfois depuis longtemps, quand il s'agit de certaines thématiques). En l'occurrence, l'exposition horrifique devient sous la phraséologie de Sénécat un événement artistique banal, et la représentation d'une fillette de 7 ans violée par le Diable, au pire, une saine provocation... Pizzagate en France ? Même pas peur, les entend-on penser.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 16 février 2017