Pieter Kerstens
Certains nous présentent Emmanuel Macron comme l’homme nouveau tant attendu, le charmeur de ces dames, mais il est surtout le bateleur de foire qui hypnotise une clientèle crédule.
Produit marketing du Nouvel Ordre Mondial, fabriqué par les banksters, représentant de la Davos Goldman Sachs Idéologie (DGSI), il récoltera sans nul doute l’assentiment des bourgeoises endiamantées et des fanatiques de la compromission.
Quant à François Fillon, il a démontré sa capacité de persévérance et de résistance face au Régime qui cherche à tout prix à préserver ses prébendes, en le noyant sous un tombereau d’ignominies. Son programme de réformes structurelles permettrait, nous dit-on, à l’Etat de retrouver son lustre terni par le quinquennat hollandais.
Rien n’est moins certain. Parce que ces 15 dernières années, plus de 40 milliardaires et 60.000 millionnaires ont quitté la France, sous les présidences de Chirac (deux fois), de Sarközy et de Hollande. « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche » affirmait le président américain Abraham Lincoln en 1860, devant le Congrès.
Ainsi font font font 3 p’tits tours et puis s’en vont !
Alors pourquoi donc Fillon ferait-il demain, et dans l’avenir, ce qu’il n’a pas pu, pas su ou pas voulu faire entre 2007 et 2012 ? ? ?
En effet, face aux problèmes, l’ex-premier ministre a pratiqué la politique de l’autruche :
- Il les a tout d’abord niés.
- Puis occultés et ensuite sous-estimés.
- Les avait dénommés « exceptions » pour justifier son inaction.
- Il a créé des commissions, suivies de l’élaboration de multiples rapports.
- Ces rapports furent transmis à l’Assemblée pour légiférer dans la précipitation.
- Et au final on en est arrivé à des plans de crises et d’urgence. Pour quel résultat ?
Remarquons aussi que la dette publique augmente encore de 20 millions d’euros par jour, que le chômage est un vrai fléau, que l’immigration sauvage ne diminue pas, que les impôts et les taxes augmentent en permanence, que les drogues envahissent l’espace public avec les salles de « shoot » et que la corruption persiste dans tous les secteurs.
Tous ces maux n’ont jamais été réellement combattus ces 20 dernières années, ni par la Droite, ni par la Gauche ou le Centre mollasson.
Et la France n’a pas non plus besoin d’un jeune Polichinelle, aux ordres des gnomes de Wall Street, qui conduirait à donner toujours plus de pouvoirs aux eurocrates de Bruxelles.
Alors, même si l’on n’aime pas les blondes, à défaut d’autre chose, on votera le 23 avril et le 7 mai pour le Front national, bon gré mal gré, avant d’entreprendre l’indispensable Reconquista de nos quartiers, avec détermination.
PS : Pour vous changer les idées, il faut absolument aller voir le dernier film « A bras ouverts », une comédie hilarante.