Les chiffres du Sénat sont actualisés à la date du 1er mars 2017 ; ils prennent en compte les individus signalés par les services et le Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR), qui gère la plateforme téléphonique nationale de signalement, ainsi que les « objectifs » créés par les services spécialisés.
Au total, 17 393 individus étaient inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) FSPRT, dont :
- 7 400 individus signalés par les préfectures via les États-Majors de Sécurité (EMS) ;
- 5 346 individus signalés par le public via le CNAPR ;
- 5 799 objectifs inscrits par des services de police ou gendarmerie.
Tous ces individus ne sont pas nécessairement contrôlés en permanence. Un certain nombre d’entre eux sont dits « clôturés » : les services estiment qu’ils ne nécessitent plus de surveillance, mais ils demeurent au FSPRT du fait des signes de radicalisation ayant été constatés. D’autres encore sont dits « en veille » : ils ne nécessitent plus de suivi actif mais restent néanmoins attribués à un service.
Par ailleurs, 2 046 individus ont été formellement identifiés sur une zone de combat en Syrie et en Irak et 249 individus présumés décédés ont été recensés.
par Michel Janva