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C’est du brutal

pinochio-768x509.pngCela fait bien longtemps que les Français un peu éclairés ne prennent plus pour  argent comptant les bobards déversés par la peu finaude propagande occidentaliste et autres fake news atlantistes,  que ce soit au sujet de la Russie, de l’Iran ou de la Syrie. Trois pays de l’axe du mal que les occidentaux sont instamment priés de détester et de de craindre, la peur étant sensée engendrer la haine… Autant dire que nous  accueillons avec la plus grande circonspection les informations  délivrées par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) , officine basée à Londres, dirigée par un Frère Musulman et   financée par le Qatar et par  les casques blancs, islamistes eux aussi téléguidés par les services secrets britanniques. Deux entités selon lesquelles la Syrie se serait livrée à une attaque chimique dans la ville de Douma,  une enclave encore tenue par des  terroristes djihadistes dans la région  de la  Ghouta. Toutes choses démenties avec force par les autorités de la République Arabe Syrienne et la Russie. Les réussites sur le terrain de Damas, de ses alliées russes et iraniens  dans la lutte contre la fléau djihadiste  semblent ne pas faire que des heureux. Les menaces de frappes aériennes anglo-saxonnes  et  françaises ont été brandies comme un moyen de riposte et pour venger les civils qui auraient été gazés.  Selon le site information sputnik,  l’aviation israélienne aurait déjà  bombardé hier un base aérienne syrienne à Tyas.

Nous pensons  comme à peu près tous les esprits rationnels et qui ne sont pas guidés par la volonté de détruire le gouvernement syrien  (pour le remplacer par qui? par quoi?) ou qui ne  s’inquiètent pas outre mesure   du retour de influence  russe au Levant,   région dans laquelle cette puissance orthodoxe  a noué des  liens anciens qui se sont maintenus pendant l’intermède soviétique,  qu’il n’est  bien évidemment pas dans l’intérêt de Damas  de recourir à l’utilisation armes chimiquesUne accusation déjà proférée au début du conflit, sans que la preuve en ait été là aussi apportée, sachant que  l’utilisation  de ces dernières, a fortiori  aujourd’hui  dans cette phase des combats,  ou la défaite militaire  des islamistes sur le terrain est quasiment actée,  n’aurait absolument  aucun sens, ni tactique, ni politique.

Ajoutons que ce n’est pas la pudeur et la franchise qui étouffent les donneurs de leçons es droit de l’homme de nos démocraties avancées qui pour renverser Bachar el-Assad ont armé,  financé, entraîné,  instrumentalisé - à tout le moins jusqu’à une date très récente -  les milices d’égorgeurs islamistes rejetées et combattues par l’immense majorité du peuple syrien.  Ce que nous enseigne l’histoire proche de cette région  c’est aussi  que ce sont  les Etats-Unis, les occidentaux et leurs alliés qui n’ont pas hésité à tuer un million de civils  irakiens, dont un grand nombre de bébés et d’enfants,   en décrétant le blocus sur l’Irak dans les années 90. Tout a été fait pour détruire  cet  Etat laïc, moderniste, Baasiste  comme la Syrie, créant ainsi après le coup de grâce final administré  lors de la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  les conditions du chaos  actuel. Irak de Saddam  Hussein  dont  le développement  rapide contrariait  les plans  de Washington et  de ses vassaux. Ce sont eux   pourtant  qui avaient très largement   contribué par leur coopération technique, économique, militaire   à faire de l’Irak  une puissance qu’ils se sont ensuite employés à annihiler,  comme l’ont  rappelé et dénoncé  en leur  temps , un  Jean-Marie Le Pen, un  général Gallois,   un Jean-Pierre Chevènement

Hypocrisie, double-langage, rouerie que certains prêtent aussi, certes dans un registre different,  à Emmanuel Macron qui intervenait  hier soir au Collége des Bernardins  pour s’adresser  aux catholiques et à l’Eglise. Une initiative qui a fait hurler la gauche et l’extrême gauche qui ont dénoncé  un crime de lèse-laïcité. Plus prosaïquement, note Bruno Gollnisch, il n’est pas aberrant  que le chef de l’Etat  s’adresse aux fidèles d’une religion consubstantielle à l’identité française  qui a structuré,  irrigué en profondeur et souvent magnifiquement notre civilisation depuis le baptême de Clovis en 496.   Pour autant, invitée de matin de RTLMarine Le Pen a remis utilement  ce  (long) discours du président de la république  en perspective. La présidente du FN a noté qu’il s’agissait ici pour M. Macron d’une vaste operation électoraliste dans la perspective des élections européennes, lui  qui espère  pouvoir compter sur la mobilisation du vote catholique.  Construction européenne   qui a  historiquement  le soutien du Vatican, d’une  très large fraction de la hiérarchie catholique, même si le Pape François trouve parfois que les instances bruxelloises et leurs affidés ne font pas encore  assez pour  le vivre-ensemble, l’accueil  de l’islam et de  l’immigration planétaire…

Marine a relevé que ce discours  macronien ouvre de manière très problématique la voie à une compétition entre les différentes religions présentes sur notre sol qui demanderont chacune des signes de reconnaissance équivalents ,  et ce dans un but pervers, celui d’anesthésier les  catholiques pour s’attaquer  au final à la loi de 1905.  Or, les catholiques français ne seront pas les bénéficiaires de ces changements qui  visent à faire de la place pour d’autres…

D’un hypocrisie l’autre, l’Etat a bombé le rose et a montré ses muscles en procédant  hier  au démantèlement  de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. 2500 gendarmes ont été déployés pour évacuer  les 250 néo-babas, néo-ruraux sincères,  ultra-gauchistes et autres marginaux  qui  s’y  trouvent toujours et qui avaient reçu   un accueil mitigé de la population locale. Il est  certes  plus facile de dégager manu militari – sur le plan pratique comme médiatique-   des petits blancs même  hargneux, des zadistes  encapuchonnés  que de régler le problème de l’invasion de Mayotte comme Marine l’a dit aussi ce matin.

C’est pareillement  beaucoup plus  difficile  de s’attaquer  aux  centaines voire aux milliers  de zones de non-droit  droit qui pourrissent la vie de nos compatriotes.   Quartiers pluriels livrés aux trafics, à la loi des caïds ou des  barbus,  ou des deux à la fois, aux  racailles qui narguent la  loi républicaine, crachent sur la France et agressent les  gaulois.   Mais la république sait être sévère…avec les lanceurs d’alerte: pour avoir utilisé   le terme d’« invasion migratoire » dans un tweet,  Nicolas Dupont-Aignan  a été condamné hier   à la demande  de la Licra par   la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris  à 5000 euros d’amende…

Nous le savons bien,  pour s’attaquer aux vrais  troubles à   l’ordre public,  aux  problèmes gravissimes d’insécurité, qui sont le fruit  de l’immigration  massive, du masochisme antinational, du laxisme  et de la fabrication à la chaîne de Français de papier, il faut un tout autre courage et une  toute autre volonté politiques que  ceux de M. Macron. D’ailleurs, quand bien même en aurait-il les moyens, le voudrait-il vraiment? Ou n’est-ce pas  selon  lui le prix à payer  pour l’avènement d’un multiculturalisme communautariste  qui reste un des objectifs de transformation  de la société  du courant  libéral-transnational auquel il appartient?

Dans Causeur, Edouard Lombard souligne que  « lors de son discours en faveur de l’intelligence artificielle, le 29 mars, au Collège de France, Emmanuel Macron a regretté l’omniprésence de  mâles blancs quadragénaires  comme lui dans ce domaine des sciences. Un  dérapage  contrôlé symptomatique de sa vision de la France» ,  affirme ce journaliste. Il souligne au nombre des fautes macronienne,   « l’invitation faite à Sherin Khankan, femme imam danoise aucunement représentative de sa religion, à s’asseoir dans le fauteuil du président de la République sous l’objectif d’un appareil photo, donnant lieu à une flagrante démonstration de prosélytisme»;  « la nomination au Conseil présidentiel des villes de Yassine Belattar,  comique  proche du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et donc des Frères musulmans », « le maintien il ya quelques  mois  de (l’islamiste) Mohamed Saou, finalement « blanchi », en tant que référent LREM dans le Val-d’Oise. C’est un  radical mais un type bien  disait Emmanuel Macron…»

Et le journaliste de conclure:  Emmanuel Macron  « ne conjugue en réalité la conduite d’une des plus vieilles démocraties occidentales qu’à l’application d’une idéologie anglo-saxonne communautariste contraire à nos traditions politiques.» «Les tenants du progressisme à bride abattue, auréolés de bonne volonté, ne veulent pas voir que leurs excès pavent la voie du retour brutal, à terme, d’un conservatisme qu’ils abhorrent. » Brutal peut-être, nous verrons,  mais nécessaire assurément pour conserver ce qui peut l’être. 

https://gollnisch.com/2018/04/10/cest-du-brutal/

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