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EN PERTE DE VITESSE ÉLECTORALE, JEAN-LUC MÉLENCHON HURLE AU PÉRIL FASCISTE

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N’ayant sans doute rien d’autre à faire, les députés de La France insoumise (LFI) ont déposé ce mercredi, sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de résolution visant à « dissoudre les groupuscules d’extrême droite ».

Le député LFI de l’Hérault, Muriel Ressiguier, s’est plainte que « depuis plusieurs mois, il y a une accélération et une multiplication des actions de l’extrême droite, qui s’attaque aux associations, aux jeunes, aux élus », sollicitant, dans la foulée, la création d’une commission d’enquête.

Si elle visait explicitement le récent coup d’éclat médiatique de Génération identitaire, au sommet du col de l’Échelle (« ils ont défié la République et l’État, et il ne s’est rien passé. (…) La fonction régalienne appartient à l’État, pas aux fascistes et à l’extrême droite »), elle faisait également référence à l’entartage, mi-avril, par un membre de l’Action française (AF), aux cris fameux de « Montjoie Saint Denis », du dépité LFI, Éric Coquerel, sans doute pour lui apprendre ce qu’il en coûte d’avoir envahi (et donc violé) le sanctuaire de la nécropole royale de Saint-Denis avec une horde d’immigrés clandestins.

C’est une habitude longuement éprouvée à l’extrême gauche de hurler au fascisme, celui-ci étant d’autant plus fantasmé qu’il est parfois empreint de mauvaise foi. Ainsi, le leader maximo, Jean-Luc Mélenchon, ne craint-il pas de lancer des accusations aussi vagues et imprécises qu’elles sont tout bonnement invérifiables (parce que vraisemblablement fausses), lorsqu’il prétend que « l’extrême droite doit être prise au sérieux comme danger de violence et de meurtre. C’est eux qui attaquent à Montpellier un amphi d’étudiants, c’est eux qui attaquent à Tolbiac, c’est eux qui me menacent de mort » (Huffington Post, 8 avril).
Quant aux « menaces de mort » auxquelles il fait souventes fois référence et qu’il arbore sur tous les plateaux télé, non sans se rengorger, telle une citation hâtivement ramassée sur un champ de bataille, elles sont attribuées à un dénommé Logan Alexandre Nisin, marginal quelque peu halluciné, admirateur du tueur de masse norvégien, Andrej Breivik, un temps membre de l’AF et du Front national (FN) qu’il désertera rapidement pour cause de tiédeur idéologique.

Mais il est vrai qu’agiter régulièrement l’épouvantail de l’extrême droite permet de faire parler de soi à peu de frais, les moutons de Panurges médiatiques raffolant, qui plus est, de ce sensationnalisme à bas coût et politiquement rentable.

Le simple fait que nos faux insoumis (mais vrais idiots utiles du Système), ne soient pas allés jusqu’à déposer une vraie proposition de loi, pour s’en tenir à une simple résolution parlementaire aussi platonique qu’inutile, démontre, par ailleurs, l’innocuité des propos comme la faiblesse des intentions.

Il n’a pas échappé à Mélenchon et à ses sectateurs, qu’à un an des élections européennes, les derniers sondages placent leur mouvement en cinquième position, quand La République en marche (LRM) et le FN se disputent respectivement la première et la deuxième marche du podium. Il leur faut donc occuper le terrain. Par tous les moyens, même les plus grossiers.

Conscients qu’ils ne sont pas parvenus à imprimer un discours idéologiquement crédible dans l’opinion publique (en dépit des happenings anti-Macron orchestrés par François Rufin), ce, malgré les sérieux handicaps de Marine Le Pen, surjouent-ils la victimisation en usant des vieilles défroques élimées du grand soir fasciste se profilant à l’horizon brun de la République en danger. Ridiculement pathétique.

http://www.bvoltaire.fr/perte-de-vitesse-electorale-jean-luc-melenchon-glapit-peril-fasciste/

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