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  • Macron s’est autodissous dans le macronisme

    Un an après son élection, Minute constate que l'après Macron a déjà commencé :

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/macron-sest-autodissous-dans-le-macronisme.html

  • Dans la « jungle » de Nantes, par Francis Bergeron

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    Au cœur de Nantes, des centaines de migrants – essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, des hommes – d’origine africaine subsaharienne, campent dans un vrai village de tentes, qui tend à devenir permanent. Un demi-millier de migrants occupe le square Daviais. Un demi-millier d’autres est installé dans les jardins, et terre-pleins, du quartier. Les commerçants sont catastrophés, les habitants s’inquiètent. Le printemps et l’été ont été spécialement beaux, ici comme ailleurs, mais tout le monde craint qu’avec l’arrivée des mauvais jours, cette masse de sans-abri africains n’occupe les caves, les appartements dont les locataires seraient absents, les garages, les entrées et couloirs d’immeubles, etc.

    D’autant que, tous les jours, de nouveaux migrants débarquent à Nantes, avec, en poche, un simple bout de papier sur lequel il est écrit « Nantes », raconte la presse locale. Car le bouche à oreille fonctionne aussi efficacement que, jadis, le tam-tam africain : il se sait et il se dit qu’à Nantes la mairie tolère à peu près tout, que les impôts des habitants sont utilisés pour nourrir et loger ces personnes (un million d’euros dépensé pour les repas et les installations sanitaires, avoue fièrement le maire socialiste), qu’une myriade d’associations, le plus souvent d’extrême gauche, elles-mêmes financées sur fonds publics, prennent en charge les migrants, qualifiés d’« exilés ». Mais exilés de quel pays ? La plupart d’entre eux ont détruit leurs papiers d’identité ! Comme ils sont équipés de téléphones portables, il serait pourtant facile, par ce biais, de savoir d’où ils viennent.

    A ce millier de squatters, il convient d’ajouter 600 migrants déjà hébergés en « dur » par la ville.

    Cette prise en charge « citoyenne », comme ils disent, orchestrée par la mairie, provoque un véritable appel d’air (exactement comme ce qui se passe en Espagne, avec le gouvernement socialiste) : en 2017, l’arrivée de migrants à Nantes a augmenté de 25 %, pour une moyenne de + 15 % au niveau français. Il n’existe pas ailleurs en France l’équivalent de la « jungle » de Nantes, à part à Paris et à Calais, bien sûr.

    La responsabilité de la mairie dans cette situation est immense. Ce qu’explique à mots couverts le préfet, Nicole Klein : « La situation est inextricable. La maire de Nantes peut demander l’évacuation du square Daviais. Or elle ne le fait pas […]. Le square Daviais, c’est un lieu public. C’est du ressort de la mairie de Nantes. »

    Madame le maire, très immigrationniste, répond au préfet qu’elle ne fera jamais évacuer le square Daviais tant qu’il n’aura pas été trouvé de solutions pour les clandestins, des solutions qui, selon elle, doivent venir de l’Etat. Autrement dit, tant que ce millier d’Africains (et ceux qui débarquent chaque jour) n’auront pas de logements et d’emplois, elle les autorisera à squatter le centre-ville, puisque « leur détresse […] n’est pas réglée ».

    Les habitants de Nantes sont excédés, mais ils ne bénéficient d’aucun relais d’expression : ici les mouvements patriotes sont persécutés et la droite modérée est paralysée par la peur. Ce que la journaliste de Ouest-France résume ainsi : « Le soutien aux migrants fédère largement. Même l’opposition municipale de la droite et du centre soutient l’aide aux exilés. Et l’extrême droite se résume à des groupuscules. » Donc tout va bien.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Les oligarchies financières détiennent le pouvoir, pas le ministre de l’Ecologie

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    Entretien Avec Jean Ziegler*

    Que révèle la démission de Nicolas Hulot sur l’écologie et la politique ?
    Dans son interview à France Inter, Nicolas Hulot a prononcé une phrase clé : « C’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir ? » Qui, en effet, a le pouvoir dans nos démocraties ? La réponse est claire : le capital financier globalisé. Ce n’est donc pas un gouvernement qui détient le pouvoir en la matière, et encore moins un ministre de l’Ecologie, aussi courageux soit-il !

    Nos démocraties ne peuvent-elles donc rien faire contre le pouvoir de la finance ?

    En France, et en Europe occidentale en général, il y a un formidable mouvement pour la protection de l’environnement et des solidarités importantes dans une société civile puissante, une bonne recherche scientifique, une théorie et une pratique de l’écologie. Ce mouvement est impressionnant, mais à l’heure actuelle il rencontre un adversaire plus puissant que lui : les maîtres du capital financier globalisé. Ce sont ces oligarchies qui gouvernent la planète. La démocratie française, comme toutes les autres, est une démocratie simulative. Elle fonctionne institutionnellement, mais elle n’a pas le pouvoir réel sur les choses essentielles, et notamment sur l’économie...

    Qui œuvre en coulisse ? Les lobbyistes des puissances financières ?

    Les lobbyistes, ce sont des exécutants, des larbins. Les décisions sont prises par les oligachies, c’est-à-dire des grandes banques ou des présidents de sociétés multinationales qui envoient ensuite des employés, des lobbyistes, pour imposer leurs points de vue et empêcher l’adoption de lois non conformes à leurs intérêts. Il y a, à Bruxelles, plus de 1 500 bureaux de lobbyistes.

    Selon vous, ces oligarques, qui dominent l’économie mondiale, ont un « même aveuglement pour la planète et le sort des homes qui y vivent ».

    Oui, et ils sont les véritables maîtres de la planète. Ils ont créé un ordre cannibale du monde : avec d’énormes richesses pour quelques-uns et la misère pour la multitude. Je prends un exemple : selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), toutes les cinq secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim alors que l’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit pratiquement le double de l’humanité. Selon la Banque mondiale, les 500 sociétés transcontinentales privées les plus puissantes, tous secteurs confondus, ont contrôlé l’an dernier 52,8% du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les riches- ses produites en une année sur la planète.

    Dans le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), vous écrivez que les dirigeants de ces grandes sociétés détiennent un pouvoir comme « aucun empereur, aucun pape, aucun roi n’en a jamais disposé dans l’histoire des peuples ».Ces sociétés ne sont donc contrôlées par personne ?

    Personne. Elles échappent à tout contrôle parlementaire, étatique, onusien, syndical... Prenons l’exemple du glyphosate, le pesticide le plus utilisé en Europe, dont les rapports médicaux disent qu’il est cancérigène. L’Union européenne a prolongé son utilisation parce que les trusts agrochimiques étaient plus puissants que les Etats. Alors que c’est un produit dangereux, la France a déversé l’an dernier plus de 10000 tonnes de pesticides sur ses terres arables, poisons qui se retrouvent nécessairement dans l’alimentation que nous consommons. Certes, le capitalisme au stade actuel est le mode de production le plus inventif, le plus dynamique, que l’humanité ait connu. Mais les oligarchies ont une seule stratégie : la maximalisation du profit dans le temps le plus court et souvent à n’importe quel prix humain. Cela aboutit à l’affaiblissement des institutions démocratiques, à un mépris absolu du bien commun, à la destruction progressive de la planète, de la biodiversité, des forêts tropicales, des abeilles, avec l’empoisonnement des sols, de l’eau et des mers. Dès maintenant, selon l’ONU, près de 2 milliards d’êtres humains n’ont pas d’accès régulier à une eau potable non nocive.

     Nous participons nous aussi à la destruction de la planète en consommant au-delà de nos besoins ?

    Cette société  de consommation qu’on nous a imposée fait effectivement de nous des complices, comme lorsqu’on achète des vêtements fabriqués dans des conditions inhumaines au Bangladesh. Mais cette évidence se fait de plus en plus jour. Emmanuel Kant a dit «l’inhumanité infligée à un autre détruit l’humanité en moi». Cette conscience de l’identité avec l’autre est recouverte par l’obscurantisme néolibéral qui dit que seul le marché fait l’histoire et qu’il obéit à des «lois naturelles». C’est un pur mensonge qui anesthésie nos consciences.

    Il n’y a donc aucun espoir ?

    Si, nous portons en nous le désir indéracinable d’un monde plus juste, d’une terre préservée, du bonheur pour tous. Il ne s’agit pas d’une utopie romantique, mais d’une force historique. Cette utopie augmente rapidement. Il y a trente ans, on disait que la faim était une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tout le monde sait que la faim est due à l’action de l’homme et peut être éliminée demain. La grande question est : à quel moment, à quelles conditions matérielles cette utopie devient réalité sociale. C’est le problème de ce que Sartre appelle l’« incarnation ». Cela s’est produit à la Révolution française. La féodalité, la monarchie étaient destinées à l’éternité. Le 14 juillet 1789, des artisans et des ouvriers ont pourtant abattu la Bastille.

    Réformer le capitalisme financier globalisé est-il une solution pour sauver la planète ?
    On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système. Il faut l’abattre. Aucun des systèmes d’oppression précédent, comme l’esclavage, le colonialisme, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas.

    Mais comment mettre fin à un capitalisme si puissant ?

    J’ai le même espoir que le poète Pablo Neruda : « Ils pourront couper toutes les fleurs mais jamais ils ne seront les maîtres du printemps. » La conscience qui revendique l’égalité et la justice, l’intérêt commun comme boussole de toute activité politique, augmente. L’espoir et l’action sont portés par la société civile, faite d’une myriade de mouvements sociaux sur les cinq continents. Che Guevara écrit : « Les murs les plus puissants tombent par leurs fissures. » Et des fissures apparaissent ! Nous ne pouvons pas anticiper le monde nouveau à construire. C’est la liberté libérée dans l’homme qui le créera.

    (*) Vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies depuis 2009 et ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Il vient de publier Le capitalisme expliquée à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), Le Seuil, 128 p., 9 €

    (Propos recueillis par Cécile Bourgneuf pour Libération 5/9/18)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/05/les-oligarchies-financieres-detiennent-le-pouvoir-pas-le-m-6077519.html

  • Bruno Gollnisch chez nos amis Italiens

    Bruno Gollnisch était il y a une semaine en Italie.  Il y a rencontré Gianni Plinio, ancien du  MSI, d’Alleanza Nazionale aujourd’hui membre de Fratelli d’Italia -parti nationaliste soutenant la coalition gouvernementale - et ex    président du Conseil  régional de Ligurie.  Le député français s’est entretenu avec M. Plinio   sur les raisons de la  catastrophe de Gênes, le pont qui a cédé le 14 août dernier, mais aussi sur  le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. Un dossier suivi de longue date  par Bruno Gollnisch,  quand il était  président du groupe FN au  Conseil régional  Rhône-Alpes, et plus exclusivement aujourd’hui en tant que membre de la commission transport du Parlement européen.  

    Bruno était également le 31 août à Rivarolo Canavese  (commune rattachée  la ville métropolitaine de Turin, Piémont) pour y rendre une visite inopinée au très sympathique Fabrizio Bertot. Il  a tenu à apporter son soutien à son collègue,  élu au Parlement européen sous les couleurs de Forza Italia, et à souligner devant les médias locaux  la qualité de son travail parlementaire.  M. Bertot  briguera l’année prochaine un nouveau mandat.

    Cette rencontre a été également l’occasion d’évoquer la situation politique italienne, à l’heure ou le dirigeant de la Liga et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini mène une action  volontariste qui commence à  porter ses fruits.

    Bruno Gollnisch y a vu un motif d’espoir  pour nos compatriotes, pour  tous les  Européens  attachés à leur souveraineté, à leurs libertés, à leur identité. “Matteo Salvini est sur  une ligne en rupture  avec le mondialisme  incarné  en France  par Emmanuel Macron. Je suis avec beaucoup d’intérêt les changements politiques qui sont en train de se  développer en Italie sous l’action de son  nouveau gouvernement. L‘Italie peut être un exemple pour les autres pays Européens” a affirmé le député national français.

    Un modèle alternatif en tout cas plébiscité  en Italie. La vidéo du bain de foule de  Matteo,  présent il y a quelques jours  à Viterbo pour la fête de Santa Rosa, l’atteste aisément et a fait  pâlir d’envie la macronie dans son ensemble!  Tout  comme un récent sondage qui indique que la Ligue  doublerait  son  score des dernières  législatives en cas de nouvelles élections tandis que Le Monde déplorait  ce matin que d’autres ” sondages disent qu’environ deux tiers des Italiens sont d’accord avec la politique migratoire du ministre de l’intérieur.” Molti nemici, molto onore comme le dit si bien notre camarade Salvini…les chiens aboient , la caravane passe! 

    Pour consulter l’article de presse sur le site Obiettivo News, cliquez ici.

    https://gollnisch.com/2018/09/06/bruno-gollnisch-chez-nos-amis-italiens/

  • Selon une étude, les mouvements populistes anti-immigration attireraient de plus en plus de femmes

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Alors que le populiste de droite moyen est souvent décrit comme un homme, blanc, d’une cinquantaine d’années, une étude parue en Allemagne, publiée par la fondation Friedrich Ebert montre que ces mouvements comportent une proportion croissante de femmes, parfois même plus radicales encore que les hommes.

    L’étude porte sur plusieurs mouvements populistes en Allemagne, en France, en Grèce, en Pologne, en Suède et en Hongrie.

    Elle révèle entre-autre qu’en Pologne, davantage de femmes que d’hommes ont voté pour le parti au pouvoir « Droit et Justice » lors des élections législatives en 2015.

    https://fr.novopress.info/

  • Fake news en série sur le climat : que fait le ministère de la Vérité de M. Macron ?

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    M. Macron veut instituer un contrôle des informations pour ne laisser passer que celles que lui et ses serviteurs jugeront conformes à la « vérité » (qui sera sans doute contestable). Cependant, il existe un domaine où il n’interviendra jamais et où, pourtant, les fausses nouvelles pullulent : le réchauffement climatique.

    En une semaine, nous avons appris que des glaces millénaires se fissuraient au large du Groenland, que le climat était sur le point de s’emballer et qu’en 2100, les températures monteraient non pas de 2 °C, mais de 5 °C, que 700 « spécialistes » intimaient au gouvernement français de prendre des mesures contre le réchauffement climatique : bref, on nous prédit une apocalypse de feu et un enfer sur Terre.

    « Repentez-vous, mes frères, car vous avez péché » : voilà les sermons que prononçaient, jadis, les prêtres et les moines. Avec la peur de châtiments terribles après la mort, ils maintenaient le peuple dans une terreur sacrée. La propagande anti-réchauffement est exactement du même ordre. Nous devons expier nos fautes passées, « culpabiliser » au maximum et vivre dans la peur de lendemains épouvantables.

    Or, une série de nouvelles certifiées par des organismes officiels vient de tomber, contredisant les « âneries » qui font régulièrement la une des médias. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration/Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) est un organisme qui dépend de la NASA et qui indique les températures relevées par satellite. Or, selon la NOAA, malgré une « canicule » en été sur l’Europe de l’Ouest et du Nord, nous sommes en net repli par rapport à 2017, 2016, 2015, années très chaudes où nous avons connu un phénomène El Niño. En 2018, l’élévation de températures est comprise entre 0,5 °C et 0,8 °C par rapport à la moyenne du vingtième siècle. En 2015, nous étions, pour la même période, à 1,15 °C de plus. Nous avons donc « perdu » un tiers du réchauffement. La courbe de 2018 suit exactement celle de 2010. Visiblement, l’augmentation des températures patine, mais personne n’en a parlé dans les médias, bien au contraire. Dépasserons-nous 2 °C en 2100 ? Ce n’est pas sûr.

    Quant à la banquise qui, paraît-il, va bientôt disparaître, selon un organisme danois officiel qui indique chaque jour l’étendue des glaces arctiques, en 2018, le minimum sera de 5,2 millions de km2, en progression par rapport à 2015, 2016 et 2017, et bien plus que du minimum de 4,67 millions observé en 2007 et celui de 2012 (3,57). Qui en parle ? Personne ! La prétendue débâcle des glaces anciennes dont les journaux se sont fait l’écho fin août n’est qu’un phénomène temporaire comme il y en a toujours eu depuis la nuit des temps.

    Un grand nombre de civilisations se sont effondrées à cause d’un changement brusque des conditions climatiques, souvent en moins de dix ans. Par exemple, la brillante civilisation maya a été balayée en quelques années par une sécheresse terrible qui a frappé l’Amérique centrale entre 800 et 1400. En dix ans, selon les sagas islandaises, les Vikings du Groenland ont été coupés de l’Europe par l’apparition d’icebergs sur les routes maritimes qu’ils empruntaient et qui étaient, jusqu’alors, libres de glaces. Le climat a toujours changé et brutalement. Le CO2 (gaz carbonique) est-il vraiment responsable de la petite élévation de température que nous connaissons ? Le doute est permis ! N’oublions pas que le Spitzberg, île norvégienne couverte actuellement d’une banquise, a connu à un moment un climat tropical plus chaud que celui de l’Afrique actuel. Nous en sommes encore loin et nous avons de la marge !

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/fake-news-en-serie-sur-le-climat-que-fait-le-ministere-de-la-verite-de-m-macron/

  • Maurras et le Fascisme [1]

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    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, dont nous commençons aujourd'hui la publication. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR

    2522037546.jpgL’essai que Paul Sérant consacre au « Romantisme fasciste »*  a sans doute le mérite de lever un tabou.

    Qu’on le veuille ou non, le fascisme s’inscrit dans l’histoire contemporaine et il importe d’en traiter objectivement, comme d’un fait. Paul Sérant expose le dossier. Il ne plaide, ni davantage ne requiert. Tant de sérénité surprendra et peut-être choquera. Elle n’a de sens que si l’on est persuadé, comme c’est le cas pour Paul Sérant, que le fascisme appartient à un passé désormais révolu. On ne parle avec tant de détachement que des morts. Je crois d’ailleurs que, sur ce point, Sérant se trompe, et que le fascisme demeurera, longtemps encore, la tentation permanente de l’Europe. 

    D’ailleurs, le titre de l’ouvrage risque de provoquer quelques déceptions. Il fait attendre une étude générale du fascisme alors que Sérant ne traite que de l’œuvre politique de six écrivains de valeur, de valeur très inégale : Alphonse de Chateaubriant, Drieu la Rochelle, Brasillach, Céline, Abel Bonnard et Lucien Rebatet. Ce choix surprend. Abel Bonnard, Sérant le reconnaît lui-même, ne s’est jamais réclamé du fascisme, et pas davantage Céline. Par contre, on s’étonne qu’un doctrinaire tel que Marcel Déat, autrement représentatif, ait été négligé. C’est d’autant plus regrettable que Marcel Déat est le seul à avoir compris que le fascisme français sera jacobin ou ne sera pas, ce qui explique que les plus lucides des écrivains politiques fascistes de l’Occupation vinrent de la gauche plutôt que de la droite. Il est vrai que les transfuges de la droite apportaient le talent avec eux. Paul Sérant paraît avoir préféré le talent à la lucidité. C’est un tort quand on traite de l’histoire des idées. 

    Certes, ces transfuges de la droite ont tous, plus ou moins, fleureté avec l’Action française. De loin parfois, comme Drieu. « Sa première expérience, écrit Paul Sérant, fut celle de l’Action française. Mais tout en étant séduit par elle, il lui fut impossible d’y adhérer, sentant trop bien ce qui l’en séparait. “ D’abord je n’étais pas monarchiste. J’ai toujours méprisé les Orléans dont l’un vote la mort de Louis XVI et l’autre, l’ancien combattant de Jemmapes, finalement s’en va sans avoir su garder sa couronne. Je tiens aussi que le sens de la continuité du commandement n’est pas trop étroitement lié à l’institution monarchique ; en témoignent quelque peu Rome et l’Angleterre ” ». Et il ajoute qu’il détestait la politique étrangère de l’Action française. À l’inverse, Abel Bonnard « s’il fut monarchiste de conviction, il ne le fut pas totalement d’espérance. Faisant allusion à la réhabilitation des rois de France par certains historiens, il s’exprime en ces termes : “ En voyant ces fantômes couronnés s’assembler en silence autour du pays qui a existé par eux, on craint parfois de trop bien entendre ce que le destin veut nous dire ; mais parfois aussi nous penchons à croire que c’est là le gage d’une continuité retrouvée ; alors l’espérance ouvre un instant son aile pleine d’arc-en-ciel. ” ». « Nous sommes tout de même loin, conclut Paul Sérant, des affirmations péremptoires de Daudet et de Maurras sur le prochainretour du roi. » 

    Sans doute, Brasillach et Rebatet (photo) apportèrent-ils, un moment, leur collaboration au quotidien. Cependant, Brasillach, ainsi que le rappelle Paul Sérant, n’a « jamais donné son adhésion aux formations de militants, à la Ligue d’Action française ou aux Camelots du roi ». De même, Rebatet écrit, en évoquant ces années : « Nous étions plusieurs aux alentours de l’Action française. » Aux alentours seulement. Quoiqu’il en soit, l’un et l’autre ne passèrent au fascisme qu’au prix d’une rupture complète avec Charles Maurras. On ne sait que trop de quelles injures Rebatet recouvrit dans Les Décombres celui qu’il appelait fallacieusement, en d’autres temps, son maître. Brasillach qui avait, sur le misérable, la supériorité d’avoir une âme, montra dans son éloignement plus de noblesse. « Sous l’Occupation, écrit Sérant, Maurras qui désapprouve formellement la politique de collaboration (celle du “ clan des ja ” qu’il réprouve au même titre que le “ clan des yes ”) ne peut plus aimer Brasillach ; lorsque celui-ci se rend à Lyon, devenu la résidence provisoire de l’Action française, il refuse de le recevoir. L’Occupation ne faisait que rendre évidente une divergence déjà sensible avant la guerre. » 

    Ce qui n’empêcha pas les tribunaux révolutionnaires de 1944 de reprocher à Maurras d’être responsable de l’erreur intellectuelle qui conduisit les « romantiques fascistes » à s’enrôler, par sympathie doctrinale, et peut-être, dans le cas de Rebatet, pour des raisons plus basses, dans le parti de l’occupant. Il faut louer Paul Sérant d’avoir, dans sa probité d’historien, fait justice de cette accusation partisane. Il convient, cependant, de n’en point rester là et de se demander pourquoi l’adhésion au fascisme, romantique ou pas, implique nécessairement une rupture avec l’école d’Action française. 

    Maurras et Mussolini

    3520556546.jpgLors de la marche sur Rome (photo), Maurras avait sans doute de fortes raisons, des raisons françaises, de se féliciter de l’avènement du régime fasciste. Il ne faut pas oublier, en effet, que Mussolini avait rompu avec la social-démocratie italienne, dont le pacifisme dissimulait mal les sympathies allemandes, afin de mener campagne en faveur de l’entrée en guerre de son pays aux côtés du nôtre. C’était là un service qu’un nationaliste français n’avait pas le droit de méconnaître, d’autant qu’il permettait d’espérer, dans la mesure où notre diplomatie ferait preuve de sagesse, une entente durable entre deux pays que rapprochait tout à la fois leur communauté de culture et d’intérêts.

    Maurras ne cessera de combattre pour empêcher que, par haine idéologique du fascisme, nos dirigeants républicains ne jettent Mussolini dans une alliance contre nature avec le Reich hitlérien. Le Duce, ne l’oublions pas, se défiait des ambitions allemandes, au point que ce fut lui, qui, lors de l’assassinat du chancelier Dollfuss, empêcha l’annexion, par Hitler, de l’Autriche, en envoyant ses troupes sur le Brenner. Ce qui prouve assez combien Maurras était justifié de combattre, à l’occasion de l’affaire éthiopienne, l’absurde politique des sanctions, que commandait seule la jalousie britannique. 

    Non qu’il ne se défiât du principe d’aventure que portait, en lui, le fascisme.  ■  (A suivre)

    * En 1959, chez Fasquelle.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/03/maurras-et-le-fascisme-6076898.html

  • La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays, selon le ministre allemand de l'Intérieur

    6a00d83451619c69e2022ad38f28be200d-800wi.jpgLe ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, président du parti bavarois CSU - en principe allié à celui de centre-droit d'Angela Merkel (CDU) - a de nouveau tiré à boulets rouge suite aux manifestations et incidents qui se sont déroulés à Chemnitz :

    "La question migratoire est la mère de tous les problèmes dans ce pays".

    Il a aussi pris la défense des manifestants à Chemnitz qui ont protesté après le meurtre à l'arme blanche d'un Allemand, dont sont soupçonnés plusieurs demandeurs d'asile. Le ministre a affirmé "qu'en tant que citoyen", il serait "aussi descendu dans les rues" de la ville.

    « Cela ne fait pas de ces gens en colère des nazis ». « En premier lieu il y a un crime brutal ».

    Angela Merkel avait dénoncé « la haine dans les rues ». Elle doit se rendre à Chemnitz dans les jours qui viennent.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/09/la-question-migratoire-est-la-m%C3%A8re-de-tous-les-probl%C3%A8mes-dans-ce-pays-selon-le-ministre-allemand-de-.html

  • La valse des vautours, par Etienne Defay

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    Le pourri, la sectaire et l’anonyme.

    François de Rugy est un homme heureux. Ecologiste, candidat malheureux aux primaires du PS avec moins de 4% des voix, il avait trahi ses engagements en ne soutenant pas le vainqueur de la primaire Benoît Hamon et avait préféré Emmanuel Macron. Bien lui en a pris. Elu avec l’étiquette de la majorité présidentielle, il devint président de l’Assemblée nationale. Poste qu’il quitta ce mardi 4 septembre pour un ministère d’Etat. Celui de l’Ecologie. Le Vert revient à ses premiers amours, c’est beau comme une boucle bouclée.

    Mais en coulisse, sa succession au Perchoir est déjà bien disputée. Si le nom d’Hugues Ranson avait été évoqué un temps, celui de Richard Ferrand semble, à l’heure où nous écrivons, beaucoup plus certain. L’actuel président du groupe parlementaire de La République En Marche et éphémère ministre de la Cohésion des territoires a de quoi sabrer le champagne. Alors qu’il se trouve enlisé dans une sombre affaire de conflit d’intérêt, Richard Ferrand a une magnifique occasion de prendre de la hauteur en occupant le Perchoir. Une nomination qui aurait en revanche le mérite d’en finir avec l’illusoire république irréprochable.

    C’est ce qu’a pensé visiblement l’association Anticor, qui, pour relancer l’affaire, a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. De quoi relancer une affaire qui s’était calmée avec un classement sans suite prononcé par le parquet de Brest le 13 octobre 2017.

    Ferrand à la tête de l’Assemblée nationale ? Ce serait visiblement le souhait du prince tant la rivalité entre Ferrand et Rugy commençait sérieusement à plomber l’ambiance au sein de la majorité. Il devra néanmoins faire avec une double candidature face à lui. Premièrement, celle du député de l’Isère Cendra Mttin. Cette chef d’entreprise spécialisée en RH peut se targuer d’être l’élue de la majorité la plus assidue avec pas loin de 60% de présence lors des votes, vu le chiffre on n’ose imaginer le taux de participation des cancres. Deuxièmement, celle de la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivert. Si cette dernière n’a, à notre connaissance, aucune affaire aux basques, elle traîne en revanche un passif avec l’affaire Benalla et sa gestion calamiteuse des auditions. Nul doute que depuis le Perchoir, elle offrira une cible de choix aux députés de l’opposition.

    Ainsi donc, un beau casse-tête à venir pour l’exécutif et un très mauvais signal envoyé au législatif. Car si le Perchoir vous place à la tête du législatif, il est maintenant de notoriété publique qu’il constitue en réalité un tremplin vers l’exécutif. Là où se situe véritablement le pouvoir. L’occasion de rappeler aux députés la faiblesse de leur rayon d’action et surtout le peu de considération du président Rugy pour ce poste. Néanmoins, avec un président au plus bas dans les sondages et la double défection des deux ministres les plus appréciés du gouvernement, l’occupant du Perchoir devra composer avec une majorité au bord de la crise de nerfs et une opposition déterminée à se refaire les dents.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 05 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211791/la-valse-des-vautours-par-etienne-defay/