La presse écrite, radiophonique et télévisuelle présente Maurice Audin comme un mathématicien, partisan de l’indépendance de l’Algérie et – pas toujours – membre du parti communiste algérien.
C’est exact mais c’est partiel. Un point de première importance n’est pas mentionné : il a été complice d’auteurs d’attentats aveugles commis, en particulier, contre la population d’Alger à l’époque ville française.
En toute logique, on peut le qualifier de traître à son pays. Après son arrestation, il a été exécuté sommairement par un militaire français. C’était une conséquence de son action qu’il ne pouvait écarter.
Principaux attentats perpétrés à Alger par des membres du FLN et du parti communiste algérien en 1956 et 1957 :
- 30 septembre 1956 (dimanche) Bombes au Milkbar et à la Cafeteria : 5 morts et 60 blessés
- 17 novembre 1956 Grenade au café Le Progrès : 3 morts, 6 blessés
- 3 janvier 1957 Bombe dans un trolleybus : 2 morts
- 26 janvier 1957 Bombes à l’Otomatic, à la Cafeteria et au Coq hardi : 4 morts, toutes des femmes, et 37 blessés dont 21 femmes, la plupart amputés
- 10 février 1957 Bombes aux stades d’Alger et d’El Biar : 12 morts et 45 blessés
- 3 juin 1957 Bombes dans les lampadaires de rue : 8 morts et 90 blessés
- 9 juin 1957 Bombe au Casino de la Corniche : 9 morts et 85 blessés
- Sur la période courant du 30 septembre 1956 au 8 octobre 1957, à Alger, 751 attentats ont été perpétrés faisant 314 morts et plus de 900 blessés
Quant aux harkis, qui avaient choisis la France, ils n’ont droit qu’au mépris :
https://www.lesalonbeige.fr/affaire-audin-emmanuel-macron-encourage-le-terrorisme/