Bernard Plouvier
Cela fait environ dix-huit mois que le couple Macron emplit la scène médiatique avec son cabotinage. Dix-huit mois également de baratin modern-style et de mesures économiques ultraréactionnaires : celles qui accroissent les dépenses des salariés, par le biais d’une inflation encore modérée et d’une taxation de moins en moins discrète, et celles qui allègent les dépenses des entreprises, mais sans dynamiser l’emploi, puisque le chômage réel affleure les six millions.
Au lieu de méditer son bilan désastreux, qui est une véritable provocation pour le menu peuple, notre Génial Président-Dictateur Général pique une colère, tandis que son « Premier Flic » laisse transformer une grogne très légitime en une jacquerie sauvage de voyous, sournoisement alimentée par les fonds secrets.
À qui fera-t-on croire que les attaques de policiers par de pseudo-manifestants ne sont pas de grossières provocations, ni que les dégâts monstrueux ne sont pas le fait de casseurs professionnels, engagés pour salir un mouvement de contestation populaire parfaitement compréhensible ?
Il ne s’agit pas, pour nos princes abusifs, de « gérer médiatiquement une crise » (comme ils disent dans leur jargon énarco-administratif) : leur baratin lamentable et hypocrite, la Nation n’en veut plus ! Il s’agit de reconnaître l’état détestable d’une année et demie de gestion ignoble du Bien Commun, de cesser de mépriser le vrai peuple de France et de mettre fin à un spectacle à peine digne d’une principauté d’opérette.
Il s’agit de rompre définitivement avec une politique antinationale où l’immigration et l’insécurité, où le chômage créé par les délocalisations d’entreprises et des importations de produits bas de gamme fabriqués dans un Tiers-Monde esclavagiste, sont financés par une imposition directe et des taxes extraordinairement lourdes, alors même que l’État réduit de plus en plus ses dépenses les plus élémentaires : sécurité intérieure et extérieure, instruction publique, voies de communication, hôpitaux publics, services administratifs au quotidien.
Les Français sont les plus belles vaches à lait fiscales d’Europe. Ce prélèvement d’argent ne doit plus être synonyme de détournement de fonds en faveur de l’immigration-invasion, du tribut payé à la finance cosmopolite ou de l’embauche d’une armée de fonctionnaires sous-productifs engagés par l’effet du piston. L’argent public doit servir la Nation française et elle seule.
Ce doit être la leçon à tirer du mouvement actuel de protestation, un mouvement calomnié par des princes aux abois, qui soldent des voyous, dans l’unique but de continuer les fructueux grenouillages de l’économie globale.
Macron and Co doivent écouter la Nation souveraine, solliciter humblement son avis sur les grands problèmes de société, enfin mettre en œuvre une politique conforme aux souhaits de la Nation. S’ils ne le veulent pas ou n’en sont pas capables, qu’ils s’en aillent. On ne les regrettera pas.