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  • Élections locales en Allemagne : forte poussée de l’AfD

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    L’extrême droite allemande a enregistré dimanche une forte poussée lors de deux élections régionales dans l’ex-RDA, faisant plus que doubler ses scores réalisés lors des précédents scrutins en 2014. En Saxe et dans le Brandebourg, deux Länder de l’Est de l’Allemagne, quelque 5,5 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes dimanche pour élire leurs nouveaux parlements régionaux.

    Selon les premières estimations réalisées à la fermeture des bureaux de vote, le parti d’extrême droite réalise une forte progression, de plus de 10 points dans les deux Länder.

    Selon les estimations réalisées publiées par le quotidien Die Zeit, l’AfD se place en deuxième position dans le Brandebourg avec 22,5% des voix (10,3 points), derrière le SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne, centre-gauche) à 27,5% (-4,4 points) mais devant la CDU (Union chrétienne démocrate, centre-droit). Le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel régresse de 7,5 points dans ce Land, à 15,5%.

    En Saxe, l’AfD récolte 27,5% des voix, en progression de près de 18 points par rapport à 2014. Elle est en deuxième position, derrière la CDU, à 32% des voix (mais en chute de 7,47 points)

    Le Dauphiné

    https://www.fdesouche.com/1254537-elections-locales-en-allemagne-forte-poussee-de-lafd

  • Attaque de Villeurbanne : des réactions médiatiques et politiques fort instructives

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    Une attaque a été perpétrée, samedi après-midi, à Villeurbanne, à la sortie d’un métro. L’agresseur était armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue. Bilan : un mort et huit blessés, dont trois grièvement. Après son arrestation, le parquet de Lyon l’a placé en garde à vue pour « assassinat et tentative d’assassinat ». On a appris assez vite qu’il s’agissait d’un réfugié afghan, demandeur d’asile.

    On devrait en apprendre plus sur les motivations exactes de cet homme, mais le plus instructif, ce sont les premiers commentaires des médias, qui ont répété à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée. Certes, tant que l’enquête ne l’a pas éclairci, on ne peut affirmer s’il s’agit d’un acte dicté par le fanatisme islamique ou de l’acte d’un « déséquilibré ». Mais n’est-ce pas tendancieux de privilégier une version plutôt que l’autre, dans la présentation de ce fait divers tragique ? Il suffisait de dire qu’on ne pouvait, à ce stade de l’enquête, déterminer avec certitude les motivations de cette agression mortelle.

    Les réactions politiques ne sont pas moins intéressantes. Gérard Collomb s’est dit « extrêmement choqué », tandis que Christophe Castaner a déclaré que « la police nationale est mobilisée, sous l’autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l’agression » et que « [ses] premières pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie ». Bruno Bonnell, député LREM de Villeurbanne, a appelé sur LCI à la prudence dans l’interprétation de cette attaque, précisant qu’« on a malheureusement un climat qui tout de suite fait sortir la carte terroriste de tout acte d’agression ». Une prudence extrême, donc, pour ne pas admettre qu’il pourrait y avoir un lien entre le terrorisme et une immigration incontrôlée.

    D’autres personnalités politiques, notamment au Rassemblement national et à droite, ont mis les pieds dans le plat, se faisant accuser d’instrumentaliser cette affaire. Marine Le Pen a déclaré que « de nationalité afghane, l’un des suspects de l’attaque au couteau de Villeurbanne est par ailleurs […] un demandeur d’asile », mettant en cause « la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire ». Même type de réaction du côté de Nicolas Dupont-Aignan, qui se demande « combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du gouvernement », ou de Julien Aubert, candidat à la présidence LR, pour qui « il faut revoir de fond en comble ce droit [d’asile] qui est dévoyé, pour le réserver aux vraies victimes et ne pas en faire une passoire d’immigration illégale ».

    Car le problème est bien là. Qu’il s’agisse d’un individu aux intentions terroristes ou d’un « déséquilibré » (les deux ne sont pas incompatibles), on ne peut éluder la question de la politique migratoire. Est-il normal que des assassins en puissance puissent se retrouver sur le territoire français le plus légalement du monde ? Le fait que l’agresseur soit inconnu des services de police – sauf, selon BFM TV, pour son addiction aux stupéfiants – n’est guère rassurant : combien de personnes dangereuses circulent ainsi en France sans que la police ne soit au courant ? Quant à la thèse de la folie, elle reste bien fragile : quand on se poste à la sortie d’un métro, armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue, cela ressemble beaucoup à de la préméditation.

    Le procureur devrait prochainement prendre la parole. On en saura peut-être un peu plus. Quoi qu’il en soit, le gouvernement commettrait une faute grave s’il ne s’interrogeait pas, à l’occasion de ce fait divers tragique, sur sa politique migratoire.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/attaque-de-villeurbanne-des-reactions-mediatiques-et-politiques-fort-instructives/

  • Yannick Jadot : « l’écologie au service de l’immigration »

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    « Oui, on a le melon ». Les mots sont du secrétaire général d’Europe-Écologie les Verts, David Cormand, mais reflètent parfaitement l’état d’esprit du candidat aux Européennes, Yannick Jadot. Depuis ses 13,5% et sa troisième place en mai 2019, ce dernier ne touche plus terre.

    Dans un entretien au Monde début juin, il s’imagine même « conquérir et exercer le pouvoir » en 2022 en remportant l’élection présidentielle. Une boursouflure de l’égo qu’il est nécessaire de dégonfler en rappelant le parcours et les idées de Yannick Jadot.

    1) De la défense d’une Europe « multiculturelle » à l’islam

    Soutien de Daniel Cohn-Bendit aux Européennes en 1999, Jadot défend le « oui » au Référendum sur la Constitution européenne en 2005, à rebours du choix des Français. Parfaitement à l’aise dans le système en place, il fait passer sa vision de l’Europe avant l’identité nationale.

    Dans une tribune pour les élections européennes en 2014, le Vert dénonce le « pouvoir strictement national »et défend une Europe « subversive et multiculturelle ».

    Après avoir évoqué les étudiants qui doivent avoir la liberté d’aller à « Varsovie, Rome, Lille ou Coimbra », il enchaîne sur la liberté de « tomber amoureux d’un enfant de Tunisien né à Lampedusa ». La grande arnaque se dévoile au fil des mots : l’apologie de « l’Europe » n’est qu’un prétexte afin d’éliminer toute défense contre l’immigration massive.

    Aucune identité historique propre n’est défendue, malgré la richesse de notre héritage civilisationnel. L’Europe n’est vue que comme un immense terrain vague, baignant dans le relativisme culturel.

    « Le discours de la jeunesse, c’est le métissage » affirme Yannick Jadot le 12 avril 2017. C’est oublier la réalité des votes. Aux régionales en 2014, le Front National fait 35% dans les 18-24 ans, là où les écologistes ne font que 9%.

    En mars 2017, une étude du Cevipof révèle que ceux qui vont voter pour la première fois choisissent en priorité Marine Le Pen : 29,3% d’entre eux disent vouloir voter pour elle. Et cela se confirme à la présidentielle : les 18/34 ans sont 25,7% à avoir voté FN au premier tour, selon Opinionway.

    La « jeunesse » que se figure Yannick Jadot, c’est celle des grandes villes, où se concentrent les avantages économiques et dont les dirigeants ne cessent de faire du clientélisme avec les populations immigrées qui les entourent. Le système est international.

    En novembre 2012, des organisations islamiques signent un accord avec la ville de Hambourg afin d’offrir des jours fériés aux musulmans, une première en Allemagne. L’initiative est qualifiée d’ « intéressante » par Yannick Jadot qui « avait fait inscrire une proposition similaire dans le programme d’Eva Joly pour l’élection présidentielle » de 2012 rappelle Le Parisien.

    2) Un aveuglement total sur l’immigration

    « Il n’y a pas de submersion migratoire ». Les mots sont de Yannick Jadot au lancement de sa campagne pour les élections européennes, le 24 août 2018.

    Une position qu’il maintient jusqu’à la fin de la campagne, prétendant qu’il n’y a pas d’immigration massive en France, dans l’Émission politique sur France 2 le 4 avril 2019. Alors que huit Français sur dix considèrent que notre pays ne doit plus accueillir d’étrangers supplémentaires (sondage Ifop pour le JDD, 2018), Jadot n’en a cure.

    En septembre 2016, Yannick Jadot défend l’arrivée de « réfugiés » sur BFMTV. Il s’en prend notamment à Laurent Wauquiez, président LR de la région Rhône-Alpes, qui « nous explique qu’il ne peut pas accueillir 1000 réfugiés » dans sa région. Et de dérouler l’argument d’une simple arrivée de « 50 000 réfugiés dans notre pays », qu’il serait largement possible de « se répartir ». Mais comme tous les immigrationnistes, Jadot vit dans l’enfumage et l’amnésie permanente concernant la réalité de l’immigration.

    En 2014, près de 96% des déboutés du droit d’asile restent en France et ne sont pas reconduits à la frontière, selon les chiffres de la Cour des comptes rapportés sur LCI. Un pourcentage énorme et stable depuis lors, comme si nos lois n’avaient aucune importance, aucune effectivité.

    Loin des quelques centaines ou milliers de « migrants » que Jadot voudrait répartir, rien qu’en 2017, la France c’est 262 000 personnes admises au titre de séjour, 100 000 demandeurs d’asile, près de 300 000 clandestins et 54 000 « mineurs isolés ».

    Concernant ces derniers, « un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés » selon Le Figaro Magazine, précisant que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ».

    Pendant ce temps, le coût pour le contribuable français est estimé à 1,9 milliard d’euros par an selon Jean-Louis Thiériot, député et président du conseil départemental de Seine-et-Marne. Et le gouffre économique ne cesse de se creuser. « Les services d’aide sociale à l’enfance ont pris en charge plus de 25 000 “enfants migrants” en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 » poursuit Le Figaro.

    3) L’écologisme contre les frontières nationales

    Confronté à la journaliste Charlotte d’Ornellas en mai 2018 sur LCI, Yannick Jadot réfute le terme de « clandestins » pour qualifier ceux qui traversent la frontière française illégalement. Le combat sur les mots est essentiel. En 2015, le terme de « migrants » a été imposé dans le discours médiatique afin de laisser croire à un mouvement indolore, inéluctable et naturel comme pour la « migration » des oiseaux selon les saisons.

    Lire aussi:  Le porno responsable du «désastre écologique»? Un think tank sonne le branle-bas de combat

    Néanmoins, devant la multiplication des exactions commises par les « migrants » en Europe, le mot est rapidement devenu péjoratif. Afin de pouvoir continuer à manipuler l’opinion, de nombreux intervenants médiatiques se mettent donc à désigner automatiquement ces « migrants » de « réfugiés ».

    En avril 2019, Yannick Jadot réclame la mise en place d’un statut européen pour les « réfugiés climatiques ». Sachant que 26 millions de personnes ont été déplacées chaque année de chez elles par des phénomènes climatiques entre 2008 et 2014, tous les prétextes sont bons pour faire de l’Europe un centre d’accueil sans limites.

    Accolé à « réfugié », l’adjectif « climatique » succède à « de guerre », beaucoup moins à la mode. Et pour cause : dans le rapport 2016 de Médecins du Monde, seuls 13,7% des « migrants » déclarent avoir fui la guerre. Au contraire, 53,1% d’entre eux citent avant tout des raisons économiques.

    L’idéologie immigrationniste est aux fondements d’Europe-Écologie les Verts. Et l’on en vient à se demander si l’écologie n’y est pas qu’un simple prétexte afin de défendre l’immigration. Pour l’essayiste Laurent Alexandre,

    « Les écologistes proposent en réalité la disparition de la civilisation occidentale pour laisser la place aux migrants ». Au cours d’une conférence de Valeurs actuelles en avril 2019, l’écrivain Michel Houellebecq renchérit : « on parle de biodiversité , mais on ne parle jamais de sauver les civilisations, les cultures, les modes de vie humains ».

    L’obsession médiatique d’une apocalypse climatique autour de Greta Thunberg masque les arguments les plus rationnels sur la situation. « La France émet 0.9% de CO² dans le monde » rappelle André Bercoff sur CNEWS, avant d’ajouter sur Macron :

    « Quand ce crétin a fait de l’écologie punitive en disant “Vous allez payer un peu plus de taxes pour la transition écologique”, il prenait les gens pour qui ? Pour des brêles ! ».

    En mai 2019, Éric Zemmour résume sur Paris Première :

    « Les écolos sont des mondialistes et le mondialisme est le pire ennemi de l’écologie ».

    Mais pendant ce temps, Yannick Jadot gardait ses soutiens là où il faut. Chroniqueuse sur RTL, Isabelle Saporta cache sa relation avec la tête de liste des Verts durant la campagne des européennes tout en préparant ses interventions et en écrivant une partie de ses discours.

    Un mélange des genres habituel au royaume du politiquement correct, mais qui rappelle au public à quel point les médias prétendument « neutres » dans le traitement de l’actualité sont en réalité biaisés et formatés, notamment sur les questions d’immigration et d’écologie.

    Reste aux Français à faire dégonfler le « melon » des Verts et de Yannick Jadot aux prochaines élections.

    Source : Damocles

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/31/yannick-jadot-lecologie-au-service-de-limmigration/

  • Après les commémorations du 75ème anniversaire du Débarquement en Provence : restituer l'histoire vraie...

    4178358984.jpgFrançois-Marin Fleutot est essayiste. Ancien membre fondateur de la Nouvelle Action royaliste (NAR), il est l’auteur de divers livres à succès et considéré comme l’un des spécialistes de l’histoire de la Résistance.

    Son livre Des Royalistes dans la Résistance, paru aux éditions Flammarion, est devenu une référence et sera prochainement réédité en même temps qu’une biographie de Jacques Renouvin.

    Frédéric de Natal l’avait interviewé en janvier 2018 pourVoie Royale :

    https://vdhvoieroyale.wordpress.com/2018/02/22/des-royalistes-dans-la-resistance-entretien-avec-francois-marin-fleutot/?fbclid=IwAR1nHVaHdr-mHGYXjf38bxN1UUegxaxNMdRsEP1cT2t-BfNzUxtw-5P1h3g

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les principes économiques de Marion Maréchal

    Les principes économiques de Marion Maréchal

    En juin, le Medef renonçait à inviter Marion Maréchal à son université d’été. Dans une tribune, elle explique ce qu’elle y aurait défendu :

    […] Certains ont néanmoins tenté de justifier mon invitation par mon étiquette « libérale ». Un qualificatif tantôt infamant, tantôt valorisant selon le commentateur. La difficulté du dialogue dans cette démocratie tient pour partie au fait que ce type de mot valise ne recouvre pas nécessairement la même réalité, ni le même sens dans la bouche de ceux qui l’utilisent.

    Ce terme « libéral», selon qu’il renvoie à une doctrine économique ou à une philosophie politique, recoupe des notions variées voire contradictoires selon les époques.  Je n’ai pas l’espace ici de revenir sur ses différentes acceptions dans l’histoire des idées politiques ou de la pensée économique. Je m’en tiendrai donc à ce qui ne fait pas débat : son étymologie. Libéralisme découle du mot liberté.

    De fait, s’il est bien une question fondamentale pour moi en économie, c’est celle de la liberté. L’une des premières choses que fit le général de Gaulle en arrivant au pouvoir en 1958 fut de s’atteler au redressement économique et financier de la France. En l’occurrence, il ne se soumettait pas à je ne sais quel diktat capitaliste, il n’était pas non plus obsédé par une vision comptable du remboursement de la dette : il agissait en patriote soucieux de l’indépendance française. Le Général avait simplement compris qu’un budget public sain est la condition de la liberté politique. Car quiconque dépense plus qu’il ne produit de richesse est condamné à emprunter à d’autres. Nous payons aujourd’hui nos fonctionnaires et notre politique sociale avec de l’argent à crédit dont les intérêts constituent le deuxième poste de dépense de l’Etat. Et notre dette est contractée majoritairement auprès de non-résidents. La menace permanente d’une « perte de confiance des marchés financiers » et d’une augmentation même dérisoire de notre taux d’emprunt tétanise nos gouvernants. Cette épée de Damoclès les conduit à sacraliser les marchés financiers en condamnant notre pays à l’application docile de recommandations émanant d’instances lointaines et idéologues: BCE, FMI, commissaires européens. Si notre dette n’était pas aussi importante, ou du moins si elle ne servait pas principalement à financer nos dépenses de fonctionnement, nous n’aurions de compte à rendre à personne mais surtout la voix française pèserait bien davantage dans les rapports de force internationaux, notamment au sein de l’Union Européenne. La puissance a changé de visage : autrefois déterminée principalement par la géographie, la démographie, la capacité militaire, elle est aujourd’hui largement tributaire des flux, autrement dit de l’économie et de l’influence.

    Emmanuel Macron a échoué à imposer la voix de la France dans le concert européen car nos partenaires ne souffrent pas de recevoir des leçons d’un pays «  en faillite », en particulier dans un système politiquement européen précisément construit sur l’économie. Si l’enjeu de la liberté est d’abord politique, cet enjeu est aussi celui de la liberté personnelle dans un pays champion du monde de la pression fiscale, dont les prélèvement totalisent plus  de 45% du PIB français. Il n’est pas illégitime de se poser la question du respect de la liberté individuelle quand la puissance publique capte près de la moitié de l’argent que vous gagnez. Dans ce sujet économique, se pose immanquablement la question de la place de l’État, de son périmètre, de ses missions et de ses moyens.

    Le capitalisme ne peut pas fonctionner grâce aux seules forces du marché. L’Etat est nécessaire pour protéger les marchés, punir les tricheurs, éviter les ingérences extérieures, protéger les secteurs stratégiques, garantir des investissements de long terme qui n’attirent pas les capitaux privés, créer des infrastructures, soutenir les plus fragiles mais aussi et surtout pour assurer les fonctions régaliennes en particulier la sécurité, la défense et la justice qui ne peuvent fonctionner équitablement dans le cadre d’un marché concurrentiel. 

    Force est de constater que malgré un niveau record de dépense publique et donc de prélèvements, l’Etat peine à assurer convenablement ses missions fondamentales. Rien de surprenant pour un État de plus en plus tentaculaire qui tend à s’ingérer dans tous les niveaux de notre existence, bien loin parfois du rôle qui lui est initialement dévolu.

    Nos concitoyens ont le sentiment légitime de payer toujours plus, que l’effort pèse toujours davantage sur les mêmes, pour des services publics de moins en moins efficaces et de plus en plus éloignés. Et de fait, ils n’ont pas tort. Le gouvernement a pour interlocuteur économique privilégié de grandes entreprises internationalisées qui ont les moyens de se soustraire au carcan financier, juridique, social imposé par l’Etat ; pour autant les choix politiques s’imposeront aux TPE, PME et ETI pourtant premières créatrices d’emplois.

    Le chef d’entreprise, l’artisan, le commerçant, les ménages usent leurs forces à financer le puits sans fond d’un chômage structurel, d’une immigration délirante et extrêmement coûteuse qui vient profiter des largesses de notre système social, ou de privilèges bien installés dont l’existence ne se justifie plus : songeons au financement public  des syndicats, à des systèmes comme celui des intermittents du spectacle, aux gabegies dans la formation professionnelle, à l’empilement des strates administratives etc… Tant de dépenses qui, non seulement ne sont pas réduites, et sont même encouragées par des taux d’intérêts extrêmement faibles, une facilité en trompe l’œil, garantie par notre appartenance à la monnaie unique.

    Les gouvernements successifs ont cru trouver la solution dans une ouverture de plus en plus large des marchés à l’international sans jamais s’attaquer aux réformes structurelles qui permettraient de baisser les impôts au bénéfice de l’économie réelle et d’investir dans les infrastructures et les secteurs d’avenir. Une double erreur qui, conjuguée aux méfaits d’un euro fort, entretient un taux de chômage avoisinant les 10% et asphyxie les entreprises qui ne parviennent plus à assurer leur trésorerie.

    Je suis convaincue qu’il existe une troisième voie entre un socialisme étatique qui n’a aucun scrupule à capter un maximum de ressources produites par le privé pour les redistribuer selon son idéologie, et un néolibéralisme qui croit par principe que la privatisation d’un service public le rendra nécessairement plus efficace, ou qui dénie à l’Etat tout rôle économique. Je préfère un État attelé à garantir, y compris au niveau européen, notre souveraineté numérique et la protection de nos données face aux GAFA plutôt qu’un État nounou qui dorlote le profiteur et décourage l’entrepreneur.

    A vrai dire, les défis que l’Etat doit relever sont énormes si l’on souhaite réduire significativement le poids des impôts et des taxes sur les Français et augmenter ainsi leur pouvoir d’achat. Il faut être prêt à faire des choix, à évaluer les politiques publiques et, au besoin, à les réorienter fondamentalement . Rien ne changerait si l’Etat continuait à créer des effets d’aubaine par des politiques de subvention qui deviennent des rentes. Ou s’il s’empressait de réglementer toutes les nouvelles initiatives.

    Nous pouvons trouver un exemple significatif de ces effets d’aubaine dans un domaine pourtant essentiel : l’écologie, avec le soutien artificiel à certaines énergies renouvelables… L’Etat peut poser des cadres, en concertation avec le reste de la communauté internationale ; mais rien ne remplacera l’entrepreneur qui, sur le terrain, innove dans l’économie verte ; ou le collectif d’individus qui créent un écosystème régénératif, selon une logique de circuits courts et de marché de proximité. L’Etat a le devoir de faciliter ses initiatives par une fiscalité incitative ou un accompagnement, pas de s’y substituer. Je ne crois pas non plus aux vertus de la fiscalité punitive, ni que l’Etat soit nécessairement plus efficace que le citoyen.

    Il y a de nombreux secteurs où l’Etat pourrait laisser davantage de place au privé comme l’éducation ou la culture.  Il y en a d’autres où il pourrait changer radicalement sa politique de redistribution : si l’on veut lutter contre la « France du vide », il faut remailler le territoire, encourager la déconcentration des grandes villes au profit de villes moyennes où le prix des logements soit abordable, où les trajets vers le lieu de travail soient réduits. Autrement dit plutôt que la France des 21 métropoles, il nous faut viser la France des 100 villes. Il est urgent d’investir dans l’avenir des « villes intermédiaires », ces villes qui bénéficient encore d’un capital attractif pour les ménages et les entreprises mais se dévitalisent petit à petit, aspirées par les grandes métropoles. Reims, Le Mans, Perpignan, Colmar  ne sont pas condamnées à rejoindre la « France périphérique » si l’Etat y conduit une véritable stratégie culturelle, éducative, économique. Il y a des secteurs enfin, où l’Etat peut faire le choix de réduire son champ, comme en politique sociale, où il serait souhaitable de mettre en place une priorité nationale permettant aux nationaux de bénéficier prioritairement, voire exclusivement selon les cas, des aides sociales. 

    Notre pays ne peut malheureusement pas se contenter de vivre sur ses acquis en regardant désabusé la disparition progressive de la classe moyenne et la relégation croissante des classes populaires. L’avenir appartient aux nations indépendantes qui déploient une véritable stratégie industrielle, qui refusent la colonisation économique de puissances étrangères dans des secteurs stratégiques comme l’industrie de défense ou l’agriculture, qui défendent leur souveraineté notamment numérique, qui favorisent les produits fabriqués sur leur territoire, qui protègent leurs ressources par une écologie concrète et non idéologue, qui orientent l’investissement vers l’innovation et l’éducation.

    L’économie n’est ni une science, ni une religion. Elle n’est pas une fin en soi mais un outil, elle ne régit pas la société mais doit se mettre au service de son harmonie. Pour cela, je crois qu’il n’y a pas de meilleur objectif que la poursuite de la liberté politique ni de meilleur moyen que la liberté offerte à chaque entreprise de s’épanouir et à chaque citoyen de vivre décemment de son travail.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-principes-economiques-de-marion-marechal/

  • L’État freine volontairement la construction de maisons individuelles

     
    Julien Denormandie, le ministre du Logement, vient de le reconnaître : l’État freine la construction de maisons individuelles au profit d’une hypothétique rénovation des centres-villes.
    Pour arriver à ce résultat, le gouvernement a diminué le prêt à taux zéro et l’a même supprimé dans des zones dites détendues, c’est-à-dire celles où l’offre est considérée comme suffisante (en gros, toutes celles où on bâtissait jusque-là des maisons individuelles). 
    Le marché a aussitôt réagi et la mise en chantier des logements individuels a baissé de 10 % tandis qu’en parallèle, celle des logements collectifs ne progressait pas.
    Les promoteurs immobiliers, en effet, sont soumis à de multiples contraintes qui retardent, voire font annuler les permis de construire. 
    On ignore quand la construction d’immeubles redémarrera, si même elle va redémarrer un jour, vu les obstacles rencontrés. 
    Emmanuel Macron, dans sa campagne électorale, avait promis un choc de construction. 
    Cette promesse de Gascon, comme tant d’autres, est tombée à l’eau et ne sera sans doute pas tenue pendant le quinquennat. 
    Or, le bâtiment est une composante essentielle de la croissance. 
    Quand il se porte mal, comme maintenant, le PIB ne croît plus, la récession est proche. 
    La crise de 2008 aux États-Unis est due, en grande partie, à la chute de la construction de maisons individuelles consécutive à l’effondrement des subprimes.
    La politique de M. Denormandie choque, tant elle est empreinte d’un fort mépris social : les ménages des classes moyennes inférieures (celles qui forment les gros bataillons des gilets jaunes) payent, en effet, les pots cassés : pour eux, le prêt à taux zéro était essentiel. 
    Les classes moyennes supérieures ou les classes aisées étaient exclues du dispositif et finançaient sans aide la construction de leur villa. 
    Rien ne changera pour elles. 
    Le pouvoir retire donc aux « pauvres » le droit de vivre dans un environnement verdoyant. 
    Pour lui, ils doivent s’entasser dans des immeubles situés dans les centres-villes. 
    Certes, le mitage de bonnes terres agricoles au profit d’un habitat individuel est un problème qu’il faut traiter. 
    On ne peut pas laisser les banlieues s’étendre à l’infini tandis que les centres des villes deviendraient déserts. 
    Mais la politique de Julien Denormandie aurait dû être plus équilibrée, la suppression et la diminution du prêt à taux zéro moins brutale. 
    On pouvait à la fois vouloir redynamiser les centres-villes, interdire aux lotissements de pousser d’une manière trop anarchique et continuer à financer le logement individuel des classes moyennes inférieures.
    Dans le domaine du logement, le gouvernement mène une politique incohérente et injuste : incapable de faire de vraies économies en diminuant le nombre de fonctionnaires dans les nombreux services où il y en a trop, il a sabré sans réfléchir dans une dépense sociale au détriment de ceux qui se sont révoltés pendant l’épisode des gilets jaunes. 
    Christian de Moliner

  • Face aux juges, mieux vaut être une racaille islamisée qu’un Identitaire français

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    Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
    En France, comme en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Suède, il ne fait pas bon être un patriote amoureux de son pays, soucieux de protéger sa culture et son identité.
    La sévérité du jugement condamnant trois membres de Génération identitaire, pour avoir voulu barrer la route aux migrants venus d’Italie, en bloquant le col de l’Échelle dans les Hautes-Alpes, est une ignominie aux relents de justice politique.
    Six mois de prison ferme, cinq ans de privation des droits civiques et 75 000 euros d’amende pour l’association, pour avoir voulu protéger leur pays de l’invasion de clandestins, c’est du jamais vu. Un total renversement des valeurs.
    Y a-t-il eu des menaces, des violences ou des insultes racistes ? Non, puisque le procureur avait dans un premier temps classé l’affaire.
    Mais Génération identitaire étant dans le collimateur du pouvoir et des ayatollahs de la bien-pensance, il eût été surprenant que l’enquête soit définitivement enterrée.
    C’est ainsi que le parquet de Gap a épluché le Code pénal et sorti de la naphtaline l’article 433-13, qui punit d’un an de prison l’« exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ».
    Les trois prévenus ont donc été jugés coupables d’avoir entretenu une « confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». Ce que conteste leur avocat, Me Lambert, puisque le sigle « Defend Europe » apparaissait partout et qu’aucune confusion avec la police ou la gendarmerie n’était possible. Il n’y a jamais eu usurpation de fonction. D’ailleurs, les prévenus font appel.
    Mais si ce jugement très sévère scandalise la sphère patriote et identitaire, il irrite fortement les associations pro-migrants, qui estiment que les juges n’ont pas suffisamment sanctionné la mise en danger d’autrui et l’incitation à la haine raciale ! LIRE
    Éternel refrain. Le patriotisme, c’est devenu une incitation à la haine raciale !  Et c’est précisément ce qui est gravissime pour l’avenir des générations futures.
    Car au pays de la liberté et des droits de l’homme, il n’est plus possible de s’opposer à la pensée unique, plus possible de défendre ses racines et son identité, plus possible de protéger son patrimoine culturel hérité de ses ancêtres, sans être cloué au pilori par les Fouquier-Tinville du politiquement correct, qui bêlent au racisme, à la xénophobie et à l’islamophobie.
    Tous les peuples du monde ont le droit de protéger leur identité, sauf les Occidentaux,  éternels  détenteurs du monopole du Mal.
    Trois jeunes patriotes ont été condamnés à de la prison ferme, alors que des racailles multirécidivistes, arrêtées maintes fois, subissent un simple rappel à la loi avant d’être remises en liberté.
    Et que dire des cinq années de perte des droits civiques, alors que les centaines de jihadistes français, qui ont combattu nos soldats et trahi la France, n’ont même pas été déchus de leur nationalité !
    Rappelons que les citoyens sont victimes de 1 000 agressions gratuites par jour, qui se traduisent régulièrement par des morts et des blessés graves.
    Les jeunes patriotes ont-ils blessé ou tué quelqu’un ? Non.
    Est-il interdit d’avoir peur de cet islam conquérant qui veut s’imposer dans notre quotidien ? Devons-nous oublier que nos racines sont judéo-chrétiennes et que la France a 15 siècles de chrétienté derrière elle, depuis le baptême de Clovis ?
    Les Français, bouleversés et profondément émus devant l’incendie de Notre-Dame, ont montré combien ils étaient attachés à leur histoire et à  leur patrimoine culturel.
    Faut-il oublier les paroles de Gérard Collomb, seul homme politique en exercice ayant eu le courage de dire la vérité aux Français, en évoquant une sérieuse menace de guerre civile dans un proche avenir ?
    Tous les sondages montrent que les Français ne veulent plus d’immigration et jugent que l’islam est un obstacle à l’intégration. Ce qui en fait obligatoirement des racistes et des islamophobes, comme chacun sait.
    Mais peut-on encore être patriote en France sans être traité de xénophobe ? Peut-on être souverainiste sans être taxé de racisme ? Peut-on défendre l’État-nation sans être accusé de prêcher la haine des autres ?
    Non, à en juger par la sévérité de la justice envers ceux qui s’opposent à l’immigration de masse et à l’islamisation du pays.
    Ce jugement, loin de défendre les valeurs républicaines, ne fait qu’aggraver la fracture identitaire de plus en plus béante. On ne répondra pas au cri d’alarme de Collomb en niant le choc des cultures et la menace de désintégration de la nation.

    Voici ce que disait Gérard Collomb en quittant ses fonctions. Certains feraient bien de s’en imprégner, au lieu de bêler au racisme à tout propos.

    « Aujourd’hui, les quartiers sont soumis à la loi du plus fort, qui n’est plus la nôtre. »

    « Nous vivons côte à côte, je crains que demain nous ne vivions face à face. »

    Et dans un article paru dans Valeurs Actuelles, il ajoutait :

    « Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble… je crains la sécession. »

    VA : Quelle est la part de responsabilité de l’immigration ?

    GC : Énorme…

    VA : Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ?

    GC : Oui, absolument. Des communautés s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent.

    « Je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… »

    Voilà ce que disait il y a un an l’homme le mieux renseigné de France. Un discours de bon sens et un cri d’alarme avant la désintégration de la nation.

    C’est ce discours de vérité que les juges enterrent en condamnant ceux qui s’opposent pacifiquement à l’invasion migratoire qui va détruire le pays.

    Peut-on être fier d’une justice qui condamne de jeunes  patriotes qui refusent de subir l’effacement culturel de leur pays ? À chacun d’en juger…

  • Allemagne : l’AfD en tête des sondages avant les régionales dans deux Länder

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    Pour la première fois depuis la chute du Mur de Berlin, l’extrême droite allemande pourrait arriver dimanche 1er septembre en tête d’une élection importante. La Saxe et le Brandebourg, deux Länder en Allemagne, renouvellent leur parlement régional. Dans ces deux régions, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est donnée en tête.

    Dans le Brandebourg, ce sont les sociaux-démocrates sortants qui risquent la déroute. Les électeurs de gauche leur préfèrent l’extrême-droite ou les Verts.

    « Bonjour les Français, il fait très beau ici dans le Spreewald« , lance Wolfgang. L’homme a la soixantaine et il gère l’entrée d’un parking où affluent des cars et des voitures de touristes, dans cette région surnommée la Venise allemande. À part ça, il n’y a pas beaucoup de travail dans le coin, explique-t-il. « À part l’été, jusqu’en octobre, et puis après, il n’y a plus qu’à attendre l’année prochaine« .

    Dans le Land de Brandebourg, les hommes sont bateliers et les femmes vendent des gros cornichons, la fierté de la région. La plupart de ces femmes sont toutes retraitées, comme Dorothee. « La société vieillit, on va devenir quoi avec nos maigres pensions de retraite ? La pauvreté nous guette, c’est un très gros problème ici dans le Brandebourg. On subit encore cette grande différence entre l’Ouest et l’Est, ce n’est pas facile« . Pour ces élections régionales, elle ne votera pas car elle juge que les partis ne font rien. […]

    « J’ai déjà voté deux fois pour l’AfD« , explique Volker. Ce vendeur de voitures avoue une forme de lassitude envers la CDU et ne serait pas contre une alliance avec l’extrême droite en Saxe. « L’AfD apporte des réponses constructives aux problèmes« , dit-il. À ses côtés,
    sa femme Anke acquiesce : « Ce que l’AfD a déjà mis sur la table est souvent très juste et il est important que tout le monde le sache« . […]

    francetvinfo

  • Un mythe LGBT s’effondre

    Un mythe LGBT s’effondre

    Une étude souligne que les marqueurs génétiques ne peuvent pas être utilisés pour prédire une orientation sexuelle : elle conclut qu’il n’y a pas de « gène gay ». « Il est de facto impossible de prédire l’orientation sexuelle d’une personne d’après son génome », déclare Ben Neale, chef de l’équipe qui a conduit une gigantesque étude sur un demi-million de profils ADN, par la prestigieuse revue Science. Cette étude enterre l’idée née dans les années 1990 qu’il existe un “gène gay” aussi prévisible que ce qui existe pour la couleur des yeux. Au début de la génétique, en 1993, une étude sur 40 familles avait cru identifier un lieu unique, le gène Xq28, définissant l’orientation sexuelle. La nouvelle analyse réfute ce modèle simpliste.

    Les auteurs, ayant peur du lobby LGBT, ont pris soin de rappeler, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes, qu’ils étaient eux-même homosexuels… Désireux d’éviter toute mauvaise interprétation, ils sont allés jusqu’à consulter des associations LGBT sur la façon de communiquer leurs résultats.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-mythe-lgbt-seffondre/

  • La récession, annonciatrice du déluge, à nos portes

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    Le lingot d’or a coté 44.049 euros à Londres, ce vendredi 23 août, tandis que les Bourses continuent de chuter. L’énarque politiquement correct Alain Minc avoue que « [ses] certitudes sur l’économie s’effondrent » et ne trouve rien de mieux, dans Le Figaro du samedi 24 août, que d’implorer un nouveau Keynes ou Friedman pour nous sortir miraculeusement d’affaire alors que nous l’avons déjà trouvé depuis longtemps avec le courageux, humble et génial Maurice Allais, qui a été rejeté et même moqué par les médias. Alain Minc n’hésite même pas à manger publiquement son chapeau en recommandant l’immobilier, l’or et l’art comme placement !

    Pas besoin du nouveau pape médiatique d’une nouvelle théorie monétaire moderne « bidon » pour aggraver la situation, ni d’un ridicule « aggiornamento complet de la pensée économique », comme le demande naïvement Alain Minc, mais tout simplement, comme en matière d’immigration, du besoin impérieux de retour au bon sens, à la règle de trois et aux réalités ! Les peuples vont tout simplement payer la note effroyable, suite au manque de courage et à l’irresponsabilité des élites technocratiques qui ont pratiqué la fuite en avant du comblement du déficit public par la « planche à billets » (QE), ce que reconnaît enfin Alain Minc, ces mêmes élites qui n’ont pas maîtrisé les dépenses publiques, tandis que les États et les entreprises continuent à s’endetter d’une façon irresponsable en raison de la baisse artificielle des taux par les banques centrales et des taux d’intérêt négatifs.

    Suite aux pressions de Trump, il est probable que la Fed baissera encore de 0,25 ou 0,5 % son taux d’intérêt, le 18 septembre. La guerre commerciale de Trump avec Pékin semble maintenant irréversible avec sa décision de frapper de taxes douanières élevées (30 % et 15 %, selon la catégorie de produits), à partir des 1er septembre et 1er octobre, la totalité des 550 milliards de produits chinois importés aux États-Unis. La Chine avait, en effet, manifesté son intention d’imposer de nouveaux droits de douane, en représailles, aux 75 milliards d’importations américaines. Trump a 100 % raison vis-à-vis de la Chine, mais il risque d’échouer car il devrait, en fait, taxer tous les pays émergents pour obliger les industriels américains à relocaliser aux États-Unis plutôt qu’au Vietnam.

    Pour la troisième fois en huit jours, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain à 10 ans et 2 ans s’est inversée avec un écart irrationnel de -0,5 %, signe qui a toujours préfiguré une crise économique dans les douze mois. Les marchés financiers sont déboussolés puisque « l’indice VIX de la peur », qui mesure la volatilité, s’est envolé brusquement de 12 à 25. Même l’Allemagne, qui espérait obtenir deux milliards d’euros sur des obligations à 30 ans et à coupon zéro, n’a finalement récolté qu’un peu plus de 800 millions d’euros.

    Aux États-Unis, l’indice Markit d’activité manufacturière est passé en territoire négatif pour la première fois depuis la récession de 2009. Trump envisage déjà des baisses d’impôt face au spectre de la récession.Et l’Allemagne, selon la Bundesbank, pourrait entrer en récession, dès le 1er octobre, si la prévision de recul, pour le troisième trimestre, du PIB se confirme. Au premier semestre, les commandes allemandes de machines-outils ont chuté de 9 %. Les cours mondiaux des métaux industriels (cuivre, cobalt, lithium), signes de récession, sont en train de plonger (15 % pour le cuivre).

    De plus, les entreprises gèlent leurs investissements partout dans le monde et seraient assises, selon Standard & Poor’s, sur une trésorerie gelée de 6.000 milliards de dollars, alors que 16.000 milliards de dollars d’obligations à rendement négatif ont déjà été émises. Dans les 8.000 milliards de dollars d’obligations émises par les entreprises américaines, il y a aujourd’hui 3.000 milliards de dollars de la catégorie à haut risque BBB et 1.000 milliards de dollars d’obligations pourries, soit plus que le double de 2007. Dans les bilans des banques centrales, il y a pour 14.000 milliards de dollars d’obligations, suite au « QE » non conventionnel, et ces dernières n’ont plus rien sous le pied pour relancer le crédit et baisser les taux d’intérêt lorsque la récession viendra.

    Quant aux dépenses du gouvernement américain, elles ont augmenté de 30 % en un an avec un déficit supplémentaire, chaque année, de 1.000 milliards de dollars. Malgré des taux d’intérêt ridicules, le coût de la dette américaine va bientôt éclipser le budget militaire américain, le plus élevé du monde (soit la moitié des dépenses militaires dans le monde). La récession est à nos portes et il ne manque plus qu’une étincelle italienne, iranienne, bancaire ou boursière pour déclencher le déluge !