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«Amoureux de l’Italie» : après son renvoi devant la justice par le Sénat italien, Salvini se défend

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Matteo Salvini pour «séquestration» de migrants en mer. Le chef de la Ligue risque 15 ans de prison et six à huit ans d’inéligibilité.

Le Sénat italien a validé le 12 février le renvoi de Matteo Salvini devant un tribunal de Sicile, qui l’accuse d’«abus de pouvoir et de séquestration de personnes» pour avoir bloqué en mer un navire rempli de migrants clandestins prêt à accoster sur les côtes italiennes alors qu’il était ministre de l’Intérieur.

Le natif de Milan – qui fédère la droite italienne derrière lui et dont le seul parti est crédité de plus de 30% d’intention de vote au niveau national – pourrait donc faire face à un tribunal pour avoir refusé plusieurs fois l’entrée dans le pays à 116 migrants naviguant à bord d’un navire des gardes-côtes italiens, le Gregoretti.

«Calme et la tête haute, amoureux de l’Italie : je revendiquerai mon travail de ministre»

«Les adversaires doivent être battus dans les urnes, pas dans les tribunaux», a réagi l’homme politique que son court passage à l’Intérieur a propulsé sur le devant de la scène politique italienne. Il risque en effet une peine d’inéligibilité en cas de condamnation.

«Calme et la tête haute, amoureux de l’Italie : je revendiquerai mon travail de ministre, car défendre le pays n’était pas mon droit, mais mon devoir», a-t-il par ailleurs déclaré sur twitter, avant même la publication du résultat officiel du vote des sénateurs.

Des années de procédure en perspective

«Mes deux enfants ont le droit de savoir que, si leur papa était souvent loin de la maison, ce n’était pas pour séquestrer des personnes mais pour défendre les frontières et la sécurité du pays», ajoutait-il, précisant qu’il irait au tribunal «pour revendiquer avec orgueil» ce qu’il a fait.

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