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  • Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?, par Philippe Lallement.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    L‘été militant du blog quotidien de l’Action française rencontre un succès certain.

    La première série de Christian Franchet d’Esperey, issue de la revue laboratoire d’idées «  La Nouvelle Revue Universelle  », a été reprise par plusieurs blogs royalistes dont « lafautearousseau   ». Reprise aussi sur les réseaux sociaux dans plusieurs groupes royalistes Face Book comme celui des «  anciens AF – RN  » crée par les anciens de la Génération Maurras ou «  Le cercle des Camelots du roi  » ou «  Les amis de l’Alliance Royale  ».

    C’est sur l’excellent groupe de l’historien Philippe Delorme «  Les compagnons du lys  » qu’elle a donné lieu à un commentaire du sociologue Michel Michel, mesurant à sa juste valeur le caractère stratégique de la rubrique de Christian Franchet d’Esperey  : Une demarche d’aggiornamento c’est-à-dire de mise au jour. Celle-ci est maintenant reprise avec le commentaire de Michel, sur « lafautearousseau ». Succès !

    Michel regrette l’usage du terme «  Aggiornamento  » utilisé par Christian Franchet d’Esperey mais le rédacteur en chef de la NRU n’a fait que reprendre Olivier Dard dans son excellent travail de «  maurrassisme hors les murs  ». Dans le n° 67 de la NRU, Philippe Lallement avait rendu compte de l’approche d’Olivier Dard. Sa lecture permettra d’éclairer le texte de Franchet et le commentaire de Michel. A vous de juger. (NDLR)

    Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?
    PHILIPPE LALLEMENT

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  • La terreur, cette arme révolutionnaire

    La terreur, cette arme révolutionnaire

    Le père Michel Viot évoque la période de Thermidor et la continuité du terrorisme républicain. Terreur toujours active aujourd’hui, même sans guillotine (ce qu’un journaliste pourtant réputé de gauche et favorable à la loi Veil vient d’expérimenter) :

    […] Aujourd’hui, c’est le couperet de l’injonction au progrès qui s’abat. Il ne coupe plus les têtes, il les fait tourner, toujours au nom de la liberté et du bonheur, toujours contre la vieille ennemie, l’Église, l’Infâme, qu’on n’en finit pas d’écraser. Et la mort est plus que jamais là, compagne inséparable du progressisme messianiste rêvant du paradis sur la terre. C’est par milliers, par dizaines de milliers, par centaines de milliers que l’on détruira ainsi des embryons humains dans toutes sortes d’opérations cauchemardesques de démiurges voulant créer la vie et reformater l’homme. On ira même jusqu’à tuer des enfants viables au nom d’une « détresse psycho-sociale » dans le cadre de « l’IMG, interruption (pseudo) médicale de grossesse ». Les transgressions en tout genre n’ont pas leur pareil pour faire perdre toute raison à ce qui reste d’humain, et l’on réouvre donc le chantier de nouvelles tours de Babel. Les constructeurs du monde nouveau, tels ceux du livre de la Genèse, veulent s’unir et se faire un nom. A leur image, à celle des inventeurs de la première terreur en chrétienté lors de la révolution française, puis de leurs nombreux disciples de par le monde, les députés qui ont voté cette loi de prétendue bioéthique se sont placés sous le signe de Babel et de sa double signification, selon qu’on se réfère à la langue de Babylone ou à celle des Hébreux : porte des cieux ou confusion.

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  • Identité et souveraineté au service de la culture nationale

    En dépit des dérives jacobines héritées de la révolution, la nation française reste la protectrice naturelle des identités qui participent à culture.

    La victoire électorale des nationalistes en Corse, la montée des indépendantistes en Catalogne, la tentation séparatiste en Ecosse sont-elles le signe d'une affirmation des identités régionales contre les nations ? Entre la nation, les régions et l'Europe, avec en toile de fond la mondialisation, la souveraineté et l'identité ont-elles encore partie liée ? La question est actuellement posée.

  • Marion Maréchal et Eric Zemmour : identité et conservatisme [Rediffusion]

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    Tout les différencie. L’âge, le sexe, les origines, le métier, le parcours et même le style… La plume de fer du polémiste contre le gant de velours de l’ancienne députée, devenue directrice d’un institut de formation. Le nom de l’un claque, le prénom de l’autre évoque la douceur. Tout les différencie ? Mais peu les oppose ! Et leur présence à la même tribune, samedi 28 septembre, pour la Convention de la Droite, est explosive ! Elle affole les réseaux sociaux, polarise les médias et fera remplir la salle, indépendamment des zakouskis qui accompagneront l’événement. Pourquoi ?
    Parce que l’un comme l’autre incarnent un double rejet et une promesse.

    Eric Zemmour et Marion Maréchal : un même rejet de Macron

    Ils incarnent d’abord le rejet absolu du régime Macron : c’est à dire la mise en œuvre – par la répression policière et judiciaire, la propagande et la censure – d’une entreprise de déconstruction et de rupture.

    • Rupture avec les lois de la vie avec la PMA et la GPA. Rupture avec les lois de l’histoire avec la destruction des frontières, l’immigration de masse, la soumission à l’islamisation et la délocalisation.
    • Rupture avec les libertés avec l’adoption de lois et de pratiques de plus en plus liberticides.
    • Rupture avec le réel avec les délires subventionnés qu’ils soient néo féministes, « antiracistes », antispécistes, « indigénistes », pédagogistes ou transsexualistes.

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  • Les combats de Camus sont toujours actuels 3/3

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    À ce point, bien évidemment, on se demandera ce que Camus entend exactement par justice. Tant de gens aujourd'hui s'en réclament ! En premier lieu, répondrait-il, la justice s'identifie à la solidarité avec les victimes. Affirmer la justice signifie donc se ranger aux côtés des victimes pour combattre les bourreaux. Ce thème est celui que développe Camus dans les Lettres à un ami a allemand, mais aussi la peste, qui leur est contemporaine, la peste, on le sait, a souvent été interprétée comme une allégorie de la guerre et de l'Occupation. C'est là la première grande idée. La deuxième, qui en est le corollaire, est qu'il faut résister à la tentation de vouloir distinguer entre les bourreaux. Camus s'est toujours refusé à faire de telles distinctions. Pour lui, les bourreaux sont tous à mettre sur le même plan. C'est autour de cette dernière affirmation que se nouera le débat avec Sartre. Le principal reproche que Sartre adresse en effet à Camus est de ne pas savoir distinguer entre les maîtres. L'arrière-plan n'est plus ici celui de la lutte contre le nazisme, mais des discussions sur le communisme et sur l'attitude à adopter à son égard. Sartre se montre ici disciple de Carl Schmitt. Il faut choisir l'ennemi prioritaire. En l'occurrence, selon Sartre, l'ennemi prioritaire était le capitalisme. En se refusant, comme il le faisait, à choisir entre les bourreaux, en les récusant tous en bloc, Camus se mettait en quelque sorte hors-champ. Il faisait de la morale, pas de la politique.

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  • Zoom – Gérald Olivier : Donald Tump vs Etat profond, dernière ligne droite

    L’expérience Trump : aberration ou révolution ? A moins de 4 mois de l’élection présidentielle américaine, le locataire de la Maison Blanche est aux prises avec des forces invisibles : l’Etat profond. Les victimes du covid-19 et l’agitation autour de la lutte raciale lui font perdre des points dans les sondages d’opinion mais rien n’est perdu. Gérald Olivier, journaliste spécialiste des Etats-Unis et auteur d’un dictionnaire intitulé « Sur la route de la Maison Blanche », revient sur le bon bilan économique et social de « l’expérience Trump » et décrypte les enjeux de ce nouveau scrutin. Pour Gérald Olivier, les choses tourneront mal quelque soit le vainqueur de l’élection…


    https://www.tvlibertes.com/zoom-gerald-olivier-donald-tump-vs-etat-profond-derniere-ligne-droite

  • Les combats de Camus sont toujours actuels 2/3

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    Sous cet angle, L'homme révolté pourrait être mis en parallèle avec L'opium des intellectuels de Raymond Aron (1955), de style et de contenu très différents, mais n'en défendant pas moins, en matière politique, des positions assez proches de celles de L'homme révolté. Aron était de sensibilité libérale, Camus plutôt libertaire, mais ils n'en partageaient pas moins, l'un comme l'autre, une même aversion à rencontre du totalitarisme sous toutes ses formes. L'un comme l'autre se sont employés à dégonfler un certain nombre de mythes, en particulier ceux associant le communisme au progrès (quand ce n'était pas aux lendemains qui chantent). Ni Camus ni Aron n'ont jamais cru à ces choses. Ils n'ont jamais cédé non plus à ce qu'on n'appelait pas encore le terrorisme intellectuel (mais n'en concourait pas moins, à cette époque-là déjà, à soustraire à la critique un certain nombre d'opinions érigées en dogmes, dogmes auxquels tout un chacun était obligé de faire semblant au moins d'adhérer, au risque, s'il n'y adhérait pas, de devenir alors « infréquentable »). Sartre disait : « Tout anticommuniste est un chien ». Il évitait ainsi d'avoir à s'expliquer sur un certain nombre de réalités gênantes, celles-là même, justement, sur lesquelles aussi bien Aron que Camus ont eu, à l'époque, le mérite d'attirer l'attention, d'assez évidentes convergences entre le nazisme et le communisme par exemple. En cela ils ont préparé le terrain au retournement d'opinion provoqué, une vingtaine d'années plus tard, par la publication de L'archipel du goulag de Soljénitsyne.

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  • Le Mans : un policier mortellement fauché par un fuyard

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    Un policier a été tué par un conducteur qui tentait de prendre la fuite, jeudi 6 août, au matin, au Mans (Sarthe). Le suspect a été interpellé.

    Le policier traîné sur plusieurs mètres

    Un mois après la mort de Mélanie Lemée, une gendarme du Lot-et-Garonne fauchée par un chauffard, c’est un policier manceau qui a été mortellement percuté, jeudi 6 août, peu avant 4 heures du matin, dans la Sarthe.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire de police intervenait, à la demande des pompiers, avec deux de ses collègues auprès d’un conducteur ivre. Lorsqu’il tenta de retirer la clé sur le contact, l’individu endormi a enclenché la marche avant et a accéléré, précipitant le policier contre un mur, indique France Info.

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  • Les combats de Camus sont toujours actuels 1/3

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    Albert Camus est décédé en 1960 dans un accident de la route. Il n'avait que 44 ans. Avec Sartre et quelques autres, il a marqué de son empreinte les deux premières décennies de l'après-guerre. Son nom reste attaché à la notion d'absurde (« Le mythe de Sisyphe »), dans une moindre mesure à celle de révolte (« L'homme révolté »). Que subsiste-t-il aujourd'hui de son œuvre ?

    Parlons d'abord de ses romans. Les trois principaux, comme chacun sait, sont L'étranger (1942), La peste (1947) et La chute (1956).Trois textes qui ne se ressemblent guère, si peu même qu'on s'étonnerait presque, à la limite, qu'ils aient été écrits par la même personne. Le style n'est en tout cas pas du tout le même dans les trois cas assez austère et dépouillé dans L'Étranger, beaucoup plus ample dans La peste, très ironique et distancé dans La chute.

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