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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 5/5

    Plus généralement : « bonum est amandum », le bien est à aimer; s'il est possible de faire respecter et aimer le bien par des personnes sans leur accord, et même contre leur volonté peccamineuse, alors il faut bien évidemment user de coercition pour le faire, parce que le libre arbitre n'est pas l'essence de la volonté, il n'en est que l'attribut; on n'a pas une volonté (appétit rationnel) pour jouir du privilège de prendre des décisions, on prend des décision pour satisfaire aux réquisits objectifs de la nature (rationnelle) de la volonté, c'est-à-dire de cette volonté par nature ordonnée à des biens dont le libre arbitre ne décide pas, parce qu'il ne crée pas la bonté des biens qu'il choisit. Mais il se trouve que certains biens ne peuvent être appétés sans être dénaturés que s'ils sont subjectivement choisis. Donc il n'est pas possible d'ordonner les volontés individuelles à ces biens autrement qu'en faisant dépendre cette ordination de leurs choix subjectifs. Usons d'un exemple simple pour l'illustrer :

    Objectivement, la personne humaine vouée au mariage, trop souvent gâtée par les préjugés et les passions, n'est pas tou jours la mieux placée pour se choisir le conjoint le plus adéquat. Nombreuses sont les unions conjugales si déséquilibrées qu'elles en viennent à engendrer des désordres privés tels qu'ils compromettent médiatement la santé de l'État. Est-ce à dire pour autant que c'est à l'Etat que reviendrait le soin de régler, comme le voulait Platon, les unions conjugales ? Nullement, parce qu'il est définitionnel du mariage d'être librement consenti, d'être subjectivement voulu si l'on forçait les gens à se marier, le sacrement du mariage serait invalide, parce que le mariage est don réciproque, don de soi à l'autre, abnégation des conjoints ablative de leur indépendance différentielle en vue d'une fusion qui, pour se concrétiser sans être ablative des personnes qui se donnent, doit être productrice d'une progéniture en laquelle les époux sont un (ne faire qu'une seule chair); or, pour se donner, il faut se posséder, et il faut être libre pour se posséder , il n'est pas de don qui ne soit librement consenti, il n'est pas de mariage qui ne soit librement contracté Pour autant, le respect des libertés en matière d'unions conjugales ne fait pas de la vie de couple et de la vie familiale la raison et la fin de l'autorité de l'État. Le raisonnement qui vient d'être exposé s'applique à l'éducation des enfants et au choix de la confession religieuse.

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  • « Les jugements de Cours vous feront blancs ou noirs »

    Maître Frédéric Pichon avocat au Barreau de Paris, a été l’un des défenseurs qui a le plus souvent plaidé en faveur des manifestants anti-mariage pour tous. Il a bien voulu répondre à nos questions sur l'étrange pouvoir des juges.

    Entretien par l'abbé G. de Tanoüarn

    En tant qu'avocat de toutes les causes et parce que, comme chrétien, vous acceptez de défendre les clients les plus compromettants, je veux dire par exemple ceux qui sont politiquement incorrects, pensez-vous, cher Maître, que, dans certains domaines idéologiquement sensibles, la même loi puisse être appliquée de différentes manières selon les justiciables ? Auriez-vous des exemples à proposer ?

    La question n'est pas nouvelle. En son temps La Fontaine pouvait déjà dire « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cours vous feront blancs ou noirs ». Ces cours, ce ne sont pas des cours princières, ce sont des cours de justice, ce sont les tribunaux de l'époque que vise le fabuliste. Certes les juges sont impartiaux, par définition. Mais dans la réalité, tout dépend de quel côté vous vous trouvez. Aujourd'hui qu'ils soient de gauche ou de droite, les gouvernements subissent la pression du politiquement correct notamment par la voie de lobbies puissants (féministes, antiracistes, LGBT, etc.) Lorsque je soutenais il y a plus de 20 ans mon mémoire à l'école du Barreau sur le thème « La liberté d'expression et le respect des croyances religieuses », je relevais déjà l'incroyable inéquité entre les atteintes aux symboles chrétiens tolérés au nom de la laïcité, et la répression qui frappe les atteintes aux autres religions. Les choses n'ont pas changé depuis. Ainsi les Femen ont-elles été relaxées, alors qu'elles ont volontairement dégradé l'une des cloches de Notre Dame (photo) et dans le même temps un agent de sécurité de la cathédrale a été condamné pour violences, simplement parce qu'il a tenté de les expulser ! Dans le même registre, on a vu ces jeunes identitaires qui étaient montés sur le chantier en construction de la mosquée de Poitiers -mosquée appartenant à l'UOIF branche française des frères musulmans - condamnés, pour cela, à des peines de prison avec sursis, à une amende incroyablement élevée ainsi qu'à 5 ans d'interdiction civique. Je crains que les choses n'aillent en s'aggravant.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 4/5

    Or telle est la Vie divine, en tant qu'elle est la Vie trinitaire Dans la vie physique, il y a une âme qui totalise, mais qui est incapable de conférer sa dignité personnelle à ses parties , dans le deuxième cas, à savoir la vie politique, les parties ont la dignité de personnes qui sont chacune un tout organique, mais c'est le tout des per sonnes qui est incapable d'être une personne la société n'est personnelle que dans et par la personne du monarque, qui l’liypostasie en tant qu'il la dirige et la mène au bien commun, c'est-à-dire à son ordre qui est son essence. Or il convient de faire observer que, dans la Vie trinitaire, les Personnes demeurent subordonnées à la Nature divine qui se personnalise en faisant procéder et spirer, d'elle-même et en vue d'elle-même, les Personnes le Père n'est que dans Sa Paternité A fortiori donc, dans le cas de l’État, les personnes demeurent subordonnées à la nature humaine qui se personnalise en elles comme en cette condition de sa propre concrétisation, mais aussi comme cette instance à partir de laquelle elle se fait fin des personnes elles-mêmes; or, étant plus parfaitement réalisée dans la communauté que dans l'individu, il est rationnel qu'elle se subordonne les personnes au titre de leur fin. Si la Vie trinitaire, modèle de toute société, est bien l'identité concrète de l'organicité vitale d'une part, et de la singularité personnelle des moments qu'elle totalise d'autre part, alors l'ineffabilité substantielle des personnes, même dans une société non substantielle, ne remet nullement en cause le primat du tout sur ses parties qui sont ses moments d'une certaine façon, c'est encore au tout qu'emprunte la personne pour être personnelle, puisque la personne humaine n'est véritablement personne qu'en société, en relation avec d'autres personnes.

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  • Identité française : un sursaut est-il encore possible ?, par Nicolas Lévine.

    Incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019 © Diana Ayanna/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22325038_000006

    Source : https://www.causeur.fr/

    Il y a coïncidence entre l’écroulement de notre culture et celui de l’Église.

    A un an d’intervalle, des incendies ont ravagé Notre-Dame de Paris puis la cathédrale de Nantes. Les réactions à ces drames ont démontré notre profond malaise identitaire. Alors qu’un changement de peuple est en train de s’opérer, le catholicisme peut-il renaître de ses cendres?

    Qu’est-ce que la République en France ? C’est la IIIème. Qu’est-ce que la IIIème République ? Une alliance des minorités franc-maçonne, protestante et, dans une moindre mesure, juive contre les masses catholiques qui étaient aussi, du moins jusque dans les années 1880, monarchistes. Pour les hommes qui ont bâti ce régime, la laïcité devait rompre définitivement le lien qui unissait la nation à l’Eglise ; la loi de 1905, promulguée dans un climat délétère, contre la volonté d’un peuple encore très majoritairement attaché à sa religion, fit du catholicisme un culte parmi d’autres dans la désormais « patrie des droits de l’homme » issue d’une déclaration abstraite et léguée par le Grand Architecte.

    Disons-le tout net : l’Eglise en France n’a pas volé le triste destin qui est le sien aujourd’hui. En tant qu’institution, elle œuvre sans relâche, avec une admirable constance, à sa propre destruction.

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  • Sur Sacr TV, nos raisons pour la Monarchie - 3.


    Contrairement à ce que l’on nous fait souvent croire, la république n’est pas le meilleur des systèmes de gouvernement. Il n’existe pas à vrai dire de système politique parfait, et la Monarchie ne fait pas exception. Mais dans son imperfection, la Monarchie offre bien plus de possibilité que la république actuelle. Il ne sert à rien non plus d’envisager une sixième ou septième voire huitième république, car lorsque l’on fait le bilan des cinq premières depuis 1792, force est de constater que la faiblesse, l'absence de continuité et l’instabilité sont des symptômes inhérent à ce système. Ce qui explique l’état actuel de notre pays en a peine deux siècles. Une république forte, stable et durable ne serait qu’une république singeant la monarchie. Et pour ainsi dire ça ne serait même plus une république car comme nous l'avons dit c'est la faiblesse, l’absence de continuité et l'instabilité qui constituent les caractéristiques principales d’une république.

    C’est ce que le Norvégien diplomate et homme d’Etat Fridtjof Nansen avait compris, lorsqu’il répondit à un journaliste français sur le choix de ses compatriotes pour la Royauté, et non la République en 1905, après leur séparation du royaume de Suède :

    « Nous avons choisi la Monarchie pour trois motifs :

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  • La lettre d'Eduardo McKenzie au directeur du Parisien

    6a00d8341c715453ef026be40716f9200d-320wiMon ami Eduardo Mackenzie est l'infatigable directeur des Colombian News. Ce travail indispensable réinforme le public sur la pénétration révolutionnaire en Amérique latine. Aujourd'hui, il s'insurge contre une désinformation caractéristique. Il s'exprime en l'occurrence dans une lettre ouverte à la rédaction du Parisien ex-libéré. Il proteste en effet contre le traitement médiatique des graves événements de son pays, où des magistrats militants s'emploient à faire juger l'ancien président Alvaro Uribe coupable, à leurs yeux d'avoir pratiquement vaincus, en fait, l'organisation terroriste des FARC communistes maîtresse du narcotrafic en relation avec le Venezuela de Maduro et la Bolivie de Évo Morales.

    À sa demande je me fais un devoir de publier dans ce libre espace le texte de sa Lettre au directeur du Parisien en date du 5 août 2020

    JGM

    La lettre d'Eduardo McKenzie au directeur du Parisien

    En tant que journaliste, je ne peux que réagir face à l’article d’hier intitulé « Colombie : pourquoi l’ex-président Uribe est rattrapé par la justice ». Signé par Mme Guylaine Roujol-Perez, ce récit est truffé d’inexactitudes car basé non sur des faits mais sur une vision idéologique de l’actualité colombienne.

    Le président Uribe, 68 ans, n’est pas « rattrapé par la justice ». Il est un remarquable homme d’État, un lutteur formidable de la liberté grâce à qui la Colombie n’est pas tombé dans la situation abominable du Venezuela et du Nicaragua, pays actuellement sous la férule de Cuba. Très populaire et aimé par la population qui a subi la terreur des guérillas communistes, Alvaro Uribe n’a jamais été condamné.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 3/5

    La mère aime son enfant au point de lui sacrifier sa vie, elle l'aime en se rapportant à lui et non en le rapportant à elle, elle ne fait pas de lui l'instrument de sa jouissance privée, elle se subordonne à son épanouissement; mais cela n'empêche pas qu'elle trouve son propre épanouissement, ainsi son bien - et son bien le plus propre -, dans le service de son enfant, dans l'exercice de son dévouement, aimer l'autre d'un amour d'amitié c'est l'aimer comme un autre soi même, c'est l'aimer non en se voulant du bien, mais en lui voulant du bien, mais cela n'empêche pas que l'être aimé soit lui-même un bien appétible, et qu'il soit aimable de l'aimer, épanouissant pour celui qui aime - ainsi appétible de vouloir le bien de l'autre; le rigorisme apparent du kantisme cèle un individualisme honteux, parce qu'il ne conçoit la recherche du bien que sur le mode de l'égoïsme, et c'est pourquoi il en appelle, pour fonder la morale, à un principe axé non sur la recherche du bien objectif (il est en effet immoral d'être égoïste), mais sur celle de la « bonne volonté », ou volonté d'agir par devoir, c'est-à-dire volonté capable de s'autodéterminer sans référence au bien, en vertu de sa seule liberté; qu'est-ce à dire, sinon que la liberté de la volonté devient une fin en soi, et que la fin du politique est la pure liberté ? Mais le politique peut-il encore longtemps demeurer politique s'il est finalisé par la liberté qui aura tôt fait de s'émanciper de la norme du politique pour s'éprouver en son absoluité ? La morale kantienne, en son austérité de surface, rendant impossible l'amitié, n'est qu'une modalité grandiloquente (nos contemporains libertaires et « philosophes républicains » patentés ne s'y sont pas trompés) de l'anarchisme individualiste.

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  • Sur Sacr TV, nos raisons pour la Monarchie - 2.


    Il est indispensable de consacrer clairement le droit d’initiative comme en Suisse. Le peuple n’est pas la source du pouvoir, il n’a pas le pouvoir, mais il doit avoir du pouvoir, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

    - Compétence très large de la population dans les affaires communale, comme en Suisse.

    - Compétence large, mais contrôlée par le gouvernement et le parlement, dans les affaires provinciales…

    - Compétence réelle, mais plus limitée, dans les affaires nationales. Le « droit d’initiative » doit être reconnu largement comme en Suisse par la réunion d’un certain nombre de milliers de signatures.

    Mais Il ne faut pas que des votations puissent être organisées à tort et à travers, sans contrôle, sur tout et sur n’importe quoi ! En effet le danger d’abus de majorité est réel et le risque de manipulation par les groupes de pression est important. C’est un des graves problèmes que doit affronter actuellement la démocratie suisse qui ne peut actuellement compter, à peu de chose près, que sur la prudence de l’électeur…

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  • Palavas-les-Flots : face à l’explosion de l’insécurité, les habitants manifestent « contre la racaille » aux cris de « On est chez nous » (MàJ)

    08/08/2020

    300 personnes environ ont manifesté ce vendredi soir à Palavas-les-Flots. Une marche qui a commencé à 19 heures devant la police municipale pour exprimer leur ras le bol face aux incivilités, rodéos de voitures et de motos dans les rues en pleine nuit, musique trop forte sur la plage et des déchets jetés n’importe où. 

    Gilles vit à Palavas depuis 50 ans, il est jouteur et il en a marre « c’est le bordel tous les soirs, les rodéos, des bagarres, nous on est dans notre village et on veut que tout soit bien. Tout le monde peut s’amuser, c’est les vacances, mais il faut qu’il y ait du respect. Il faut que ça cesse. »

    France Bleu

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 2/5

    Dans le monde indo-européen, seuls les Celtes et les Indo-iraniens eurent un clergé distinct du monde aristocratique des guerriers et des chefs politiques. Or la vertu naturelle de religion s'exerçait tant bien que mal dans ces cités antiques, et elle était la plupart du temps une fonction du corps politique, de telle sorte que le problème d'une harmonie entre État et Église ne se posait pas. C'est par les chefs politiques qu'était assumée la fonction de médiation entre le monde visible et le monde invisible. S'il est vrai que la grâce ne détruit pas la nature mais la restaure et la parfait en la surélevant (telle est la doctrine catholique), il doit bien demeurer quelque chose de cette coïncidence entre politique et religion dans l’État catholique idéal. Et c'est cette coïncidence partielle, condition de l'harmonie entre les deux, ainsi ce point de suture entre nature et surnature, que les penseurs catholiques ont toujours eu beaucoup de mal à penser. Le problème d'un tel point de suture, considéré sous l'angle des conditions d'harmonie entre famille, État et Église, peut ainsi se formuler comme suit :

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