Il y a deux ans, nous soulignions dans un article que de nombreux médias de grand chemin avaient repris à leur compte la thèse des immigrationnistes selon laquelle il n’y a pas de crise des migrants en France, mais une crise de l’accueil des migrants. En dépit d’un effort budgétaire considérable, la situation s’est-elle améliorée en particulier dans la capitale française ? Nous avons tenté de le savoir dans les médias de grand chemin.
Un effort budgétaire et matériel considérable
En juillet 2017, la maire de Paris Anne Hidalgo s’exprimait dans les colonnes de Ouest-France. Elle proposait une loi « clef en main » sur l’accueil des « migrants ». Celle-ci prévoyait notamment une forte augmentation du nombre de places en centres d’accueil des demandeurs d’asile et une répartition administrée des migrants sur tout le territoire.
Le gouvernement Philippe semble avoir été plus qu’attentif aux propositions de la maire de Paris. A l’occasion du débat sur la loi asile et immigration, Le Figaro reprenait le 7 octobre 2019 les déclarations du délégué général LREM et député Stanislas Guérini :
« Nous avons augmenté de 50% le budget dédié à l’asile et l’immigration, nous avons plus ouvert de places d’hébergements en deux ans que durant tout le quinquennat précédent ».
Plus rares ont été les médias à présenter la répartition administrée des migrants sur le territoire français, qui peut s’apparenter à une véritable opération de peuplement. Le site d’opinion Polémia y a consacré un article en janvier 2019. L’OJIM l’a également évoqué à l’occasion de la sortie du documentaire « Et les cloches se sont tues » qui fait un focus sur la Vendée.
Des ouvertures de centres d’accueil des migrants à foison
Comme nous l’apprennent les médias de grand chemin, le budget considérable consacré à l’accueil des étrangers, légaux et clandestins à Paris comme partout en France, s’est vite matérialisé en ouvertures de centres d’hébergement.
C’est ainsi que Le Monde nous informe le 20 septembre 2018 qu’ « un centre pour réfugiés ouvre sans polémique dans le 16e arrondissement de Paris ». Le 3 juillet 2019, Actu.fr nous apprend que « trois nouveaux centres pour migrants vont ouvrir à Paris pour désengorger les campements ».
Le 31 octobre 2019 Infomigrants fait état de l’ouverture d’un nouveau centre d’hébergement pour « migrants statutaires », Boulevard Poniatowski. Sur CNews le 9 janvier 2020, on apprend qu’un nouveau centre d’accueil et d’examen des situations a vu le jour Boulevard Ney. Les associations immigrationnistes maintiennent la pression : « Les associations et les élus locaux exhortent l’Etat à agir pour héberger les migrants présents au nord-est de la capitale ». Il s’agit pourtant du sixième centre d’accueil pour migrants dans la capitale, selon le préfet de la région ile de France sur le site de la Préfecture.
Les migrants se regroupent très souvent dans le nord de Paris pour bénéficier d’une mise à l’abri. Ils n’auront plus à aller bien loin,. Selon l’édition du 10 août du Figaro, un hôtel Ibis va être transformé en centre d’hébergement d’urgence pour les sans-abri, au nord de Paris. « Il va accueillir 600 personnes » nous apprend le Figaro. Le quotidien omet cependant de préciser que les sans-abris dans ce quartier de Paris, proche du parc de la Villette, sont très souvent, voire exclusivement, des étrangers.
Le site de l’hôtel nous en dit plus sur les chambres qui vont être mises à dispositions des migrants :
« L’Ibis Paris est un hôtel calme proposant des chambres équipées d’une télévision à écran plat, d’une climatisation et d’un bureau. Vous pouvez également compter sur un Wi-Fi gratuit pour rester connecté tout au long de votre séjour ».
Nous voilà rassurés
En 2017, l’Express nous informait de la transformation d’hôtels à bas coût (Formule 1) en centres d’hébergement pour migrants ( 5 531 places). La transformation de l’hôtel Ibis de la Villette tout comme celui de Forbach, de Lesquin, la Crèche (Deux Sèvres), etc., semble marquer un saut tant quantitatif que qualitatif…Espérons que tous ne connaissent pas le sort de l’hôtel de Forbach rendu inhabitable après trois ans d’occupation par des migrants, selon un site d’information la Droite au cœur.
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