De nombreux médias américains ont révélé, le mercredi 11 novembre, qu’Albert Bourla, le PDG de Pfizer, avait vendu, lundi 9 novembre, pour 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire américain.
L’action Pfizer a bondi de 7 % le jour de l’annonce du vaccin
Ce même jour où le groupe annonçait de bons résultats préliminaires sur l’efficacité de son vaccin contre le Covid-19, rapporte Le Parisien. Il en est de même pour Sally Susman, la vice-présidente des laboratoires, qui a, elle aussi, cédé des actions et vendu 43.662 titres pour la somme de 1,8 million de dollars (1,5 million d’euros). Une « concomitance » qui interroge.
Le PDG avait déjà touché, l’an passé, « 17,9 millions de dollars de rémunérations directes du laboratoire », rappelle Reuters.
L’action Pfizer s’était envolée, lundi, de plus de 7 % lorsque le laboratoire américain avait annoncé que son vaccin développé avec la compagnie allemande BioNTech était « efficace » à 90 % contre le Covid-19.
Interrogé par l’AFP sur ces ventes de titres, Pfizer n’a pas souhaité répondre. Selon un porte-parole cité par CNN, ces transactions étaient déjà parties intégrantes d’un plan de désinvestissement périodique, mis en place par le patron du laboratoire, et « auraient été programmées dans le cadre de leur gestion financière personnelle, depuis août 2019 pour le PDG Albert Bourla et depuis novembre 2019 pour la vice-présidente ».