Par Maxime Jacob, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue
Le professeur de philosophie Didier Lemaire à Trappes dit avoir subi des menaces de la part de musulmans après la décapitation de Samuel Paty. Il a même bénéficié de moyens policiers pour assurer sa sécurité. Avant lui, d’autres avaient déjà alerté sur le risque que faisait planer l’islam dans le milieu scolaire. Il y avait eu dès 2004 le rapport Obin, en 2017 le livre de Jean-François Chemain, Tarek – Une chance pour la France ?, mais aussi le livre de Bernard Ravet : Principal de collège ou imam de la République, sur lequel nous allons revenir pour Polémia.
Bernard Ravet était le principal d’un collège marseillais situé dans un quartier peuplé en majorité par des extra-Européens musulmans. Il attendra d’être à la retraite pour écrire son livre, abandonné par sa hiérarchie face aux problèmes que pose l’islam dans son établissement scolaire ; il n’ose pas dire ce qu’il s’y passe de peur d’être amalgamé au Front national. Le premier changement est l’arrivée du fait religieux islamique dans les années 2000. La part des musulmans est allée croissant, passant de 50 % de pratiquants en 2000 à plus de 90 % en 2013 selon ses estimations. Il voit aussi l’arrivée du voile, des adolescentes se couvrent la tête dès la sortie du collège alors même que leurs mères ne portent pas de voile.
L’escorte
Comme Didier Lemaire qui bénéficie d’une protection policière quand il se rend dans son lycée, les enseignantes du collège de Ravet à Marseille en ont aussi bénéficié pendant un temps. À la différence près que ce n’était pas la police qui s’en chargeait, mais des vendeurs de drogue musulmans du quartier ! En réalité la police s’en était chargée quelques jours, mais sa présence dérangeait trop les trafiquants, alors ils ont préféré se substituer à elle. Mais de quoi les trafiquants de drogue musulmans protégeaient-ils les enseignantes ? D’autres musulmans, tout simplement. Ces femmes ne pouvaient pas traverser le quartier si elles étaient en jupe, à cause de la charia qui s’y appliquait, il leur fallait une escorte pour se rendre au collège.
Des enseignements perturbés
Les professeurs de ce collège marseillais sont parfois bien désemparés face à de jeunes musulmans endoctrinés à la mosquée. Commençons par les mathématiques : certains enfants de confession islamique refusent de dessiner le symbole mathématique « + » car il fait penser à une croix chrétienne. En science et vie de la terre (biologie), ils refusent la théorie darwinienne de l’évolution, préférant croire au monde créé par Allah. Les parents ne veulent pas que leurs enfants assistent aux cours sur la reproduction. En histoire, certains contestent les cours sur le judaïsme ou le christianisme, voire se félicitent de la Shoah. En éducation civique, on peut entendre des propos comme « les femmes ne sont pas égales aux hommes » ou « il faut couper la main des voleurs ».
L’islam n’est pas le seul perturbateur des cours, le niveau catastrophique des élèves joue aussi beaucoup. Souvent, leurs parents ne parlant pas français à la maison, les enfants ont des lacunes considérables obligeant le chef d’établissement à prendre tout un tas de mesures pour tenter de les combler (en plus des dispositifs spéciaux déjà alloués par l’État pour son établissement classé en zone d’éducation prioritaire). Seules les classes bilangues permettaient aux élèves qui avaient l’envie de s’en sortir d’intégrer de bons lycées. Cependant, au nom de l’idéologie égalitariste, elles ont été supprimées par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous Hollande. Les associations d’aide aux devoirs, financées par la politique de la ville, sont en fait des relais de la mosquée, et elles islamisent les élèves. Le principal doit aussi gérer la délinquance, les vols, la prostitution de ses élèves ou les agressions. Il sera lui-même frappé et victime d’une tentative d’assassinat. Il doit aussi protéger les collégiennes des mœurs particulières de leurs parents. Par exemple, les petites Comoriennes risquent de ne pas revenir de leurs vacances au pays car mariées de force là-bas…
La vie scolaire à l’heure islamique
Le collège de Ravet est évidemment vide pendant les vacances scolaires, mais aussi… lors des fêtes religieuses musulmanes. Lors du ramadan, la cantine ne compte plus que vingt élèves ; d’ailleurs certains enfants sont forcés de pratiquer le jeûne par d’autres. Le reste du temps, tous veulent de la viande halal, vœu soutenu lors du conseil d’administration par les associations de parents d’élèves. La consommation de tabac, le respect des rites musulmans, la tenue vestimentaire… des enseignants sont aussi surveillés par les élèves qui n’hésitent pas à rappeler à l’ordre (islamique, évidemment) ces derniers. La charia tente de s’imposer dans le collège. En classe, les filles et les garçons se séparent. Quant aux surveillants, l’un d’entre eux, membre du mouvement radical Tabligh, suivi par les services de renseignements, islamise les élèves. Nous ne parlerons pas des pères qui refusent de serrer la main ou de regarder les femmes lors des convocations au collège, c’est un classique.
Des parallèles entre Trappes et Marseille
Lemaire, le professeur de philosophie de Trappes, qui a alerté sur le risque islamique, a été lâchement abandonné par le préfet du département Jean-Jacques Brot qui a déclaré qu’il est « irresponsable » et « met de l’huile sur le feu ». Ravet, lui aussi, n’était pas soutenu par la hiérarchie. L’Éducation nationale considérait que, après avoir mis quelques professeurs en plus dans l’établissement (car situé en ZEP), elle n’avait plus rien à faire. Le problème pour le principal, ce ne serait pas les moyens accordés aux établissements en ZEP mais l’absence de formation des personnels aux conditions spécifiques rencontrées dans ces établissements (je pense plutôt que le problème en ZEP, ce sont les élèves extra-européens). Les rapports d’inspection constatent qu’il y a de graves problèmes, mais ne parlent jamais d’islam alors que c’est de là que ces problèmes découlent en majorité. Les syndicats enseignants SNSE et FSU refusent d’admettre l’évidence et ne sont d’aucun soutien aux professeurs qui vivent l’enfer. Enfin, comme à Trappes, les élus marseillais, Samia Ghali et Patrick Mennucci en tête, sont main dans la main avec les islamistes.
Lire le livre Principal de collège ou imam de la République, de Bernard Ravet, c’est découvrir à quoi conduit la présence massive de musulmans sur un territoire. Je vous conseille vivement cette lecture qui est édifiante. La semaine prochaine, au travers du livre enquête Inch’Allah des journalistes du Monde Davet et Lhomme, nous partirons pour un voyage exotique en terre musulmane : la Seine-Saint-Denis.
Maxime Jacob 17/02/2021
https://www.polemia.com/de-trappes-a-marseille-lecole-sous-lemprise-islamique/