« Un cauchemar pour ceux qui aiment le cinéma et qui repensent à tous les grands chefs-d’œuvre classiques du cinéma français. » Philippe de Villiers ne mâche pas ses mots pour décrire la désastreuse soirée des César de ce week-end. Il en appelle à retrouver « ce qui relève de l’absolu : quand on est Français, la France, et quand on est humain, le Beau ».
Vendredi dernier, la cérémonie des César a eu lieu. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas attiré votre admiration. Pourquoi ?
C’est un cauchemar pour ceux qui aiment le cinéma et qui repensent à tous les grands chefs-d’œuvre classiques du cinéma français.
Comme je l’ai exprimé dans un tweet : vendredi, César a franchi non pas le Rubicon mais le « rubi des cons », à sec. La France de Louis lumière est plongée dans le noir, requiem pour le septième art, il faut débarrasser le cadavre, il pue. Il y a de beaux jours pour le spectacle vivant et le souffle lyrique du légendaire français, suivez mon regard…
Quel est le problème qui pourrit le cinéma français ?
Quand on perd le sens du beau, du bien et du vrai, on va lentement vers le pourrissement dans une atmosphère mortifère. Nous sommes dans une époque glauque, avec un gouvernement qui entretient la mort ambiante au nom de la protection de la vie.
En ce moment même où on est censé protéger la vie, il y a une proposition de loi qui est en train de passer au Sénat et à l’Assemblée nationale de la part d’En Marche ! pour prévoir l’euthanasie. On est censé sauver les personnes âgées dans les EHPAD et on propose, désormais, de les euthanasier. Ces gens sont horribles. Je ne peux plus les voir. Il faut qu’ils s’en aillent tous.
Est-ce l’époque tout entière qui est à jeter ?
C’est une époque glauque. Il faut retrouver ce qui relève de l’absolu. Lorsqu’on est Français, la France. Lorsqu’on est humain, le beau. Sans la France et sans le beau, on se vautre. Vendredi soir, c’était la décomposition du cadavre.