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  • MAIS À QUOI SERT ENCORE L’OTAN ? (I)

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    L’agitation internationale de M. Macron a sans doute pour but de restaurer une image présidentielle plus respectable aux yeux de la population française. Mais, entre les apparences et la réalité, le fossé s’est creusé. Une chose est de papillonner  parmi les grands de ce monde, pour donner l’impression que l’on fait partie du cercle, une autre est d’échanger avec la première puissance mondiale sur un pied d’égalité. Lorsque le Président Georges Pompidou atterrissait en Concorde aux Açores en 1971  pour y rencontrer le Président Richard Nixon après que celui-ci eut annoncé la fin de la convertibilité du Dollar en or, l’égalité était de mise : le Chef de l’Etat le plus puissant de l’Europe Occidentale avait fait la moitié du chemin dans un avion d’avant-garde pour parler d’une certaine manière au nom de l’Europe qui s’inquiétait à juste titre de la décision américaine sur son économie, et il représentait la France, un allié occidental, certes, mais qui menait une politique qui lui était propre. La France avait reconnu la Chine communiste en 1964. Nixon allait entamer le rapprochement sept ans plus tard.

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  • Climat : quand les experts se contredisent, par Marc Le Menn.

    L’Association des climato-réalistes s’est fait l’écho, récemment, d’un article sorti dans la revue History of Geo- and Space Sciences. Il est l’œuvre de Pascal Richet, un géophysicien de l’Institut de physique du globe, diplômé de l’École normale supérieure. Il reprend les données publiées dans un autre article sorti en 1999 et portant sur l’étude de l’évolution des températures et de la concentration en CO2 (gaz carbonique) à partir de carottes de glace prélevées à Vostok. 

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  • Régionales et LREM, la débâcle des ministres de Macron

    Si le premier tour des Régionales de ce dimanche 20 juin a montré que le discours pasteurisé du Rassemblement National ne faisait pas recette, il a aussi témoigné du peu d’assise électorale de l’actuel gouvernement.

    Ce premier tour a été marqué par la débâcle, la déroute, de la formation LREM et des ministres et chefs de file macroniens. Candidats dans treize régions, ils ont enregistré des scores relativement bas. Quatre d’entre eux sont éliminés dès le premier tour.

    Dès ce dimanche, une bonne partie est éliminée. Dans quatre régions, les candidats de la majorité n’ont pas franchi le seuil symbolique des 10% requis pour présenter une liste dans la suite du scrutin.

    L’échec le plus cuisant reste celui des Hauts-de-France. Emmanuel Macron y avait envoyé cinq ministres dont l’avocat à paillettes, Dupond-Moretti, actuel garde des Sceaux, et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Malgré la présence de quatre autres ministres, la liste du secrétaire d’État Laurent Pietraszewski a enregistré le faible score de 9,1%. Éliminé dès le premier tour, il a rapidement appelé ses électeurs à voter pour le président LR sortant, Xavier Bertrand, arrivé en tête du scrutin (41,4%).

    En Auvergne-Rhône-Alpes, le député de Villeurbanne Bruno Bonnell a frôlé la qualification en recueillant 9,9% des suffrages. Il se place très loin derrière le président LR sortant Laurent Wauquiez (43,8%). Le candidat défaitiste s’est refusé à donner une consigne de vote pour le second tour. « On ne doit pas être propriétaire des voix, a-t-il déclaré. En temps utile, j’expliquerai pour qui je vote et pourquoi je vote. »

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  • La logique de l'abandon vulgaire

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    Dans le désordre du monde, la réunion du G7 du 11 au 13 juin, n'a guère été analysée par les commentateurs agréés parisiens, comme d'habitude, qu'en fonction du nombrilisme jacobin de caricature de nos médias. On ne doit pas perdre de vue que les États-Unis et la Grande-Bretagne entendaient y reprendre la main et redonner un nouveau souffle à la charte atlantique remontant à plus de 70 ans.

    Le lendemain 14 juin à Bruxelles, le sommet de l'Otan a concrétisé cette intention par un communiqué de 32 pages en 78 points.

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  • Inédit – La version complète de l’interview du Professeur Fourtillan pour le documentaire Hold-up

    Le réalisateur du documentaire Hold-up vient de dévoiler la version complète et inédite de l’entretien que lui avait accordé le Professeur Jean-Bernard Fourtillan, expert en pharmacologie et toxicologie, interné ensuite sous des prétextes fallacieux, selon une méthode utilisée naguère en URSS pour briser les dissidents.

  • Si l’inflation doit être temporaire, pourquoi les Bourses s’affolent-elles ?

    Marc Rousset

    La Bourse de Paris, qui n’en finissait pas de monter tous les jours un peu plus haut vers les niveaux de la bulle de septembre 2000, a brusquement chuté de -1,46 %, ce vendredi. À Wall Street, le Dow Jones a enregistré sa plus grosse perte hebdomadaire (-3,45 %) depuis fin octobre, tandis que le NASDAQ perdait 0,92 % et le S&P 500 1,91 %. Lors d’une réunion monétaire, la Fed a en effet envisagé pour la première fois, ce jeudi, deux hausses de ses taux directeurs d’ici 2023, tout en rappelant que l’accélération de l’inflation était temporaire et qu’elle devrait se stabiliser en 2022 et 2023. Quant au taux à dix ans sur la dette américaine, il a reflué légèrement à 1,51 %.

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  • Surdélinquance des étrangers et des Français issus de l’immigration : la fin d’un tabou ?

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    Laurent Lemasson, docteur en droit public et sciences politiques, vient de publier, dans le cadre de l’Institut pour la justice, un rapport où il analyse, à partir des données officielles disponibles, les rapports entre l’immigration et la délinquance.

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  • Huchon et Valls vont voter Pécresse contre le trio infernal : la gauche, explosée façon puzzle

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    On n’y comprend plus rien.

    Les Français ont voulu par leur abstention massive désavouer, entre autres, les partis politiques et notamment le manque de ligne claire de beaucoup d’entre eux. Malgré cela, on assiste, depuis dimanche, à une valse-hésitation de soutiens, défiance, barrages républicains et remparts contre les uns ou les autres qui brouillent une fois de plus les cartes.

    La région Île-de- où Valérie Pécresse, ex-LR, est arrivée en tête en est le plus parfait exemple.

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