
Donc, on en est là. Dans le pays le plus généreux du monde en leçons de démocratie, entre 35.000 et 40.000 élus (sur 42.000 au total) refusent de donner leur signature aux candidats à la présidentielle. Ils évoquent mille raisons mais, au fond, ils n’en ont qu’une : ils ont peur. Eux aussi. En signant pour d’autres listes que le PS, désormais sous la barre des 5 %, LR, aujourd’hui en troisième position, ou LREM, le parti présidentiel, les maires craignent mille maux. Ceux qui auront mal signé savent ce qu’ils risquent. D’abord une révolte venue d’une partie de leur propre conseil municipal car les conseillers sont souvent, dans les petites villes, de tendances différentes.





