Bravo aux patriotes pour la forte mobilisation au premier tour de l'élection présidentielle 2022 ! En effet, la somme des résultats obtenus par chacun des candidats du camp patriote, national, conservateur et souverainiste confirme la tendance du basculement idéologique vers la droite dite « forte » ou « dure ». On peut le dire aujourd'hui : plus que jamais, le camp patriote est installé dans le paysage politique en France. D'ailleurs, comment aurions-nous pu en douter, puisque depuis des années, toutes les enquêtes d'opinion ne font que confirmer le phénomène de droitisation de la société.
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CHOISIS TON CAMP, CAMARADE !
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Le précédent Trump : « Le peuple n’écoute plus ses élites »
Le Système, cette caste qui contrôle les pouvoirs, ne maîtrise plus ses coups. Contre le peuple qui se réveille, les « élites » tiennent des propos de guerre civile. Elles usent de l’assommoir pour faire taire les protestataires, à quelques jours de l’échéance présidentielle. La haine, qui déborde des accusations portées par ces « humanistes », dit le mépris dans lequel ils tiennent près de la moitié du corps électoral, assimilé à des sous-citoyens. Samedi, lors du meeting clairsemé du président-candidat à Marseille, Mourad Boudjellah, soutien du macronisme, a déclaré : « A tous ceux qui votent Front National (sic), regardez vous, vous êtes racistes ». Ce lundi, dans Libération, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, assure que Marine Le Pen veut « mettre au pas les artistes, les journalistes et les responsables d’institutions culturelles ». Vendredi, dans Le Parisien, 500 personnalités du monde de la culture ont appelé à voter contre « la xénophobie et le repli sur soi », en assurant : « Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme ».
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Abel Bonnard ou l’exemple de la cohérence 1/3
[Ci-dessus : couverture de la première édition de 1936. Abel Bonnard analyse la lâcheté des modérés, autre nom des conservateurs, paralysés par leurs adversaires parce qu'ils ignorent que “le premier réalisme, en politique, est de connaître les démons qui se sont cachés dans les mots” et dont la faiblesse “vient beaucoup de ce qu'ils n'ont pas la moindre doctrine”. Égoïstes troublés et opportunistes, les modérés sont incapables de défendre la société]
« Croyez-moi, les hommes qui par leurs sentiments appartiennent au passé, et par leurs pensées à l’avenir, trouvent difficilement leur place dans le présent » (Louis de Bonald à Joseph de Maistre, 22 mars 1817)
« Nous n’aimons que les choses rares, les pierres, le cristal pareil à du soleil gelé, le corail, sceptre de l’aurore, les perles, larmes de la lune » (Abel Bonnard)
« L’homme considère les actes, mais Dieu pèse les intentions » (Imitation de Jésus-Christ, II, 6, 2)
Les Modérés sont l’ouvrage le plus célèbre d’Abel Bonnard (1883-1968), le meilleur aussi et le plus important, de l’avis unanime de ceux qui s’intéressent à son œuvre. Sa parution chez Grasset en 1936 marque un tournant décisif dans la vie et l’œuvre de Bonnard.
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Les entretiens du PdF - n°28 - Didier Rochard (17/04/2022)
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LE DANGER N’EST PAS LE POPULISME, MAIS L’OLIGARCHIE QUE NOUS SUBISSONS !
Le Nouvel Observateur, l’OBS, pour faire “chébran” offre toujours le spectacle d’une prétention sans mesure : la gauche caviar aime à se parer de références culturelles et à s’enorgueillir de l’autorité des spécialistes reconnus. C’est ainsi que récemment Marc Lazar, professeur d’histoire et de sociologie politique qui dirige le Centre d’histoire de Sciences-Po et préside la School of Government de la Luiss (Libre Université internationale des Etudes sociales, Rome), a été brandi comme un étendard dans la guerre sainte contre Marine Le Pen. Il est l’auteur, avec Ilvo Diamanti, d’un ouvrage au titre barbare : “Peuplecratie”. En bon français, et avec l’équilibre de ses deux racines grecques, le mot est “démocratie”, mais ce néologisme moche entend justement souligner la dérive de la démocratie en France et en Europe.
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MEETING RATE ET DESERTE DE MACRON A MARSEILLE : LE 2è TOUR SE PRESENTE MAL
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« Signe incroyable » sur l’affiche de Marine Le Pen : le complotisme macroniste a frappé
Gabrielle Cluzel sur BVoltaire
Ce mardi matin, Nicolas Vanbremeersch, conseiller en communication numérique ayant son rond de serviette dans nombre de grands médias, a dénoncé sur son compte Twitter (certifié) ce qu’il appelle un « signe incroyable » (sic) : sur la toute nouvelle affiche de campagne de Marine Le Pen. On y voit la candidate souriante adossée à un bureau, les mains en appui sur le plateau en bois derrière elle. Nicolas Vanbremeersch a fait un gros plan sur la main droite et il est formel : dans les trois doigts posés, bien droits et le pouce qui rejoint comme négligemment l’index, Nicolas Vanbremeersch a immédiatement reconnu le « signe de reconnaissance utilisé par toute l’extrême droite mondiale ».
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Les Femmes et les Enfants d’abord ! – Pédocriminalité : la faillite de l’Etat (video)
Protéger les enfants et prendre soin d’eux lorsque l’impensable a été commis devrait sans doute être une des missions incontournables de l’État. Mais à quelques jours de l’élection présidentielle, la défense des enfants est plutôt absente du débat public. Manque de moyens, absence de volonté politique ? On en débat avec Homayra Sellier, présidente d’Innocence en danger et Patrick Yvars, commissaire divisionnaire honoraire passé par la Brigade des Mineurs en police judiciaire.
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Conflit russo-ukrainien, un autre son de cloche
Il est quand même inimaginable que l’ensemble des chefs d’Etat européens n’aient pas mesuré à leur juste valeur les conséquences du conflit ukrainien sur l’avenir de ce que l’on appelle l’Europe. Une Europe unie dans la condamnation d’une guerre prévisible et désunie quant à l’application des sanctions. Ici, les intérêts divergent. Tous les médias européens nous vendent la même soupe, Poutine c’est le méchant et les Ukrainiens, les gentils. Guy Mettan, journaliste suisse, ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève ne le voit pas de cet œil et nous livre une analyse implacable des tenants et des aboutissants d’un conflit que l’on aurait pu éviter. Et c’est bien ce que nous pensions et n’avons cessé de clamer, c’est l’Europe et pas les Etats-Unis qui vont payer l’addition. Petite leçon passionnante de géopolitique.
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