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“J’ai honte d’une Union européenne soumise à l’islam” : l’eurodéputée italienne Silvia Sardone et ses enfants menacés de mort depuis qu’elle a dénoncé la promotion du voile islamique par l’UE devant le Parlement européen (MàJ)

19/09/2023

Des insultes, des menaces de mort et des intimidations très graves, même à l’égard de ses enfants, ont été dirigées contre l’eurodéputée de la Ligue du Nord, Silvia Sardone , pour son militantisme contre le port du foulard islamique et la prolifération des mosquées illégales . Elle l’a signalé elle-même, en rapportant certains des messages arrivés via les réseaux sociaux et par courrier électronique. Une situation qui, a-t-il expliqué, dure depuis des années et qui s’est aggravée après son discours la semaine dernière à l’hémicycle portant le t-shirt “Non au foulard islamique”.

Insultes et menaces contre Sardone et ses enfants : “Mettez… je vous tranche la gorge”

« Ma fermeté motivée a évidemment gêné. Je reçois des dizaines et des dizaines de messages de cette nature d’utilisateurs musulmans sur les réseaux sociaux et par courrier électronique, en italien, en arabe et dans d’autres langues”, a expliqué Sardone, faisant état de certaines des phrases de menaces et d’insultes reçues : “Mettez… je vais “T’égorge”, “Je vais te poignarder”, “Meurs”, “Toi et Salvini devez mourir”, “Tu vaux la peine d’être brûlé”, “Je te tuerai”, “Je t’étoufferais”, ” Explose”, “Je vais te casser la gueule”, “Ça finit mal pour toi”, “Tr… dégoûtant tu dois mourir”. Puis les menaces contre ses enfants : « Si je l’attrape, il y aura des problèmes », « J’espère l’attraper dans la rue ». Et les “illusions”, comme la députée européenne les a elle-même qualifiées, telles que “Soit vous devenez musulmans comme nous, soit il n’y aura pas de place pour vous”, et “l’inévitable allah akbar”.

Visée par la haine pour ses combats contre le foulard et les mosquées illégales

« Depuis des années, je reçois des menaces, de plus en plus grossières et sévères, en raison de mes positions sur les mosquées illégales et de mon opposition au voile islamique. Cela fait des années que je les signale aux instances compétentes”, a déclaré Sardone, ajoutant que “je veux être clair : je continuerai à exprimer mes idées et mes opinions en Italie et dans les institutions dans lesquelles je suis élu, la tête haute haut et sans crainte”. « Je continuerai à dire – a-t-il poursuivi – que l’Union européenne ne doit pas promouvoir le voile islamique dans ses communications comme un instrument de liberté et d’intégration, car je le considère plutôt comme un instrument d’asservissement des femmes. Je continuerai à me battre pour les nombreuses femmes qui veulent être libres et non opprimées pour des raisons religieuses. »

L’eurodéputé : « Je continuerai à exprimer mes idées et à dénoncer »

Et encore une fois : « Je continuerai à dénoncer l’islamisation croissante de l’Europe, la propagation des ghettos musulmans et des tribunaux islamiques qui veulent imposer la charia . Je continuerai de souligner le recul inquiétant de notre identité et de notre culture. Je continuerai à dénoncer le danger des centres islamiques illégaux sur notre territoire, dont le financement et ce qui est prêché ne sont pas clairs. » « Je continuerai à réitérer – a souligné Sardone – que l’Europe ne doit pas renoncer à nos valeurs et aux droits de l’homme pour ne pas offenser les communautés islamiques. Ces menaces, pour la énième fois, ne me briseront pas. Face à un Islam qui gagne du terrain en Europe, s’y opposer – a-t-il conclu – est plus que jamais un devoir ».

Secolo d’Italia

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