Ouverts au monde, ah comme on voudrait pouvoir focaliser l'attention civique sur les grands problèmes internationaux ! ... sur les préoccupantes menaces venues d'une Chine désireuse d'exporter son régime totalitaire et esclavagiste, le communisme du XXIe siècle... sur la montée en puissance d'une Turquie ambitionnant de conquérir ce qu'elle appelle sa "patrie bleue", la Méditerranée mais aussi l'Afrique, et nos banlieues comme le proche orient, au nom de son rôle de "moteur" de l'islamisme mondial ... et bien entendu faire face aux dangers tant migratoires que militaires qui s'accumulent sur l'Europe...
Que valent cependant ces interrogations si nous sommes voués à être égorgés chez nous, dans nos rues et dans nos villages.
Le premier devoir, la plus importante et la plus féconde parole, celle qui dit la vérité.
Or, dans l'Hexagone, les vérités du jour sont dures.
L'affaire de Crépol est devenue affaire de Romans, et celle du pays tout entier. Elle semble s'envenimer de jour en jour depuis la mort du jeune Thomas, dans la nuit du 18 au 19 novembre. La magistrature syndiquée a pu ce 27 novembre, une semaine plus tard, infliger des peines de prison ferme à des garçons en colère. Ils étaient venus, courageusement, à une petite centaine, de divers coins de France. On comprend qu'ils aient été bouleversés, révoltés par l'annonce des crimes de racailles, indignés par l'impunité de tant de délits à répétition figurant au casier judiciaires des meurtriers.
Ah certes leur expédition surprend par son caractère irréfléchi. Réaction habituelle de la puissance publique, de l'État impuissant à faire régner l'ordre, à protéger nos frontières, à assurer la justice : dénoncer le danger de récupération de "l'extrême droite".
Nous apprenons ainsi que le préfet de la Drôme, sous l'autorité duquel sont placés les CRS condamne les violences... celles de "l'ultradroite" (?) pour sûr...
On pouvait lire dès lors ce 27 novembre, sur le site de Valeurs actuelles : "l’un des militants a été extrait de son véhicule avant d’être séquestré, déshabillé puis roué de coup par des jeunes du quartier. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital. Les organisateurs assument cette démonstration de force, tout en assurant avoir voulu marcher pacifiquement." À ce dernier mot le journal met des guillemets.
Le fait est établi pourtant que, venus avec quelques bâtons face à des voyous armés, ils n'en ont pas fait usage.
L'un d'entre eux témoigne sur son compte twitter. Son récit semble, hélas, parfaitement vraisemblable. Il est glaçant, pas seulement quant au sort du jeune militant mais plus largement quant à l'évolution de ce pays sous le règne chaotique de M. Macron.
Écoutez-le :
https://twitter.com/Lugangevin/status/1728717870073561330·
En regard bien sûr, les apparatchiks du Mélenchon n'hésite pas à prendre, une fois de plus, le parti des meurtriers, en se frottant les mains.
Sur <a href"https:="" twitter.com="" jlmelenchon="" status="" 1728754154519044233"="">son compte twitter on peut lire la déclaration du lider maximo de LFI en date du 26 novembre "Magnifique auto protection de la population. Son sang-froid doit faire école car les agressions racistes par l'extrême droite etc."
Ajoutant la lâcheté à l'ignominie le compte personnel du bonhomme précise que "JLM ne tweete pas en personne". Et avec ça on reproche à Elon Musk de vouloir diminuer le nombre des faux comptes.
Dans notre lointaine jeunesse sans doute pouvions nous hausser les épaules devant la boursouflure des discours d'André Malraux. Au moins ne demandait-il pas aux techniciens de la communication de lui prescrire des éléments de langage. Que dire aujourd'hui du porte parole du gouvernement ? Que dire du robinet d'eau tiède qui tient lieu de Premier ministre ? Que dire de Monsieur En même temps ?
Au temps de Maurice Barrès et de Paul Déroulède, Renan sur la fin de sa vie croyait pouvoir dire : "jeune homme, la France se meurt, ne troublez pas son agonie".
Aujourd'hui où l'Europe cherche à sortir de son tombeau la situation commande de dire la dure vérité face aux technocrates qui nous dirigent : ronds de cuir misérables n'empêchez pas le réveil de nos peuples.
JG Malliarakis