Son frère rapporte au magazine Bild (repris par Fdesouche) : « Un témoin m’a raconté qu’un groupe de 15 personnes d’origine arabe se sont battues avec trois amis russes et ukrainiens de mon frère […] Filipp est intervenu pour interrompre le combat. Les jeunes Arabes l’ont d’abord frappé au visage. Lorsqu’il était au sol, ils auraient continué à le frapper. Je crains que ces voyous restent impunis car ils sont tous censés être mineurs. »
Incurable déni de réalité
Un « fait divers », dira-t-on, comme il en arrive quotidiennement dans tous nos pays d’Europ, et particulièrement en France. Un fait divers de plus alors que, ce lundi matin, sur Europe 1 et CNews, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, expliquait à Sonia Mabrouk que « pour résoudre les problèmes de Mayotte, on n’a pas besoin de moins de République mais de plus de République ». À comprendre qu’« il ne faut certainement pas entamer le droit du sol qui est un des piliers fondamental (sic) de notre République ». Manuel Bompard refuse de « faire un lien » entre l’immigration et la délinquance. Et donc, la solution, dit-il, c’est d’« accueillir une partie, notamment des mineurs, qui traînent aujourd’hui dans les rues à Mayotte. On les accueille pour une partie dans l’Hexagone pour ne pas laisser les Mahorais seuls face au problème. »
C’est vrai, si les Mahorais pouvaient partager ce trésor avec les habitants de La Ferté-sous-Jouarre ou de La Ferté-Imbault, ce serait beaucoup mieux. Ben oui, parce qu’il le sait, lui, Manuel Bompard : « Non madame, l’ensemble des mineurs qui sont dans la rue ne sont pas des bandes criminelles. » Fin de l’histoire. Le déni de réalité est une maladie incurable, et le jeune Filipp comme le jeune Thomas à Crépol ont succombé aux coups de jeunes gens bien sous tous rapports.
Reste que le coût humain et financier de l’idéologie immigrationniste défendue par les Bompard et consorts est colossal.
Dans leur Livre noir, étude sur le coût de l’immigration en Allemagne, des économistes écrivent qu’« il n’existe aucun scénario dans lequel l’immigration aurait un impact positif sur les finances publiques », cela car « la plupart des immigrés qui viennent en Allemagne ne travaillent pas et la grande majorité d’entre eux ne travailleront jamais, car ils n’ont pas les qualifications les plus élémentaires ». Est-ce différent de ce côté de la frontière ? Hélas, non. La conclusion de Bernd Raffelhüschen (université de Fribourg) est sans appel : « Nous devons faire un choix : soit nous continuons à ouvrir nos portes aux migrants illégaux d’Afrique et d’Orient et nos États-providence s’effondreront, soit nous fermons les frontières, nous rapatrions les migrants illégaux et nous nous attelons à la tâche colossale de la reconstruction économique. C’est l’un OU l’autre. Nous ne pouvons pas avoir les deux : l’ouverture des frontières ET l’aide sociale ! »
Ce discours de bon sens est malheureusement inaudible pour une bonne part de la classe politique, comme il est inaudible pour les instances européennes qui, à l’instar d’un Bompard, affirment que la solution est dans le « toujours plus ». Et qu’importe le coût social et humain, qu’importent les vies fauchées.
Dans une préfiguration de ce qui nous attend, nos voisins allemands s’apprêtent à voir entrer dans le jeu électoral aux européennes des listes de l’AKP, le Parti de la justice et du développement du président turc Recep Tayyip Erdoğan. Simple question de justice, nous dit-on, sachant que 1,3 million de citoyens allemands sont issus de l’immigration turque, soit 1,6 % de la population totale du pays. Chez nous, des listes communautaires sont déjà apparues dans nos banlieues lors des municipales. Ne doutons pas qu’elles réclameront bientôt de dépasser le cadre des scrutins locaux.
Au nom de la démocratie représentative, la gauche qui refuse les statistiques ethniques poussera des listes qui le seront ouvertement. Le Grand Remplacement a commencé et les jeunes Filipp et Thomas en sont les innocentes victimes.