Il y a la Place de la République un soir d’élection et il y a la France. Les gens de la Place de la République, quand ils sont quelques milliers, s’imaginent qu’ils sont la France, et que la France entend leur message et les suit. Mais ils ne sont qu’un microcosme braillard, haineux et déconnecté du reste d’un pays qui n’a pas le temps, lui, de se livrer à des exactions gratuites et injustifiées sur le mobilier urbain et les commerçants laborieux. Ils donnent à voir ce qu’est réellement cette extrême gauche à près de 29 %. Elle n’accepte pas le verdict des urnes, est donc par essence, anti démocratique, plus extrême donc, que l’autre extrême, qu’elle prétend combattre et qui ne casse rien quand elle perd une élection.
Mais surtout, cette gauche défile sous des bannières étonnantes, le drapeau palestinien, le drapeau algérien… on se pince. Alors comme ça, pour être de gauche, il faudrait renier le drapeau Bleu-Blanc-Rouge ? Cette gauche utilise la même bannière que celle des voyous qu’elle défend en permanence, issus de l’immigration et préférant des pays où ils ne vont pas vivre, dont ils ne connaissent ni l’histoire ni les mœurs, au pays où ils sont nés et où ils devraient travailler et fonder des familles. Ils ne s’en cachent pas, comme à Nice, où des Beurs nés en France expliquent devant caméra, qu’ils sont là pour la carte Vitale et les allocations. Est ce cela qui est censé créer de l’unité dans le pays, du rassemblement et de l’avenir ?
Mais l’analogie avec les voyous continue, car quand le cortège se met en marche, c’est pour aller tout casser. Est-ce comme cela que l’on rallie des électeurs indécis ? Cette gauche a les mêmes comportements que ces « jeunes » de son électorat : tout faire pour qu’on les déteste, pour pouvoir se plaindre après, que justement, on les déteste. A travers ce genre de manifestation parisienne, apparaît toute la dimension communautariste de ce mouvement, acoquiné avec les islamistes radicaux, qui n’hésite pas à faire encadrer le discours du Che, Mélenchon, par une Rima Hassan, Keffieh sur les épaules, en importatrice, dans des élections législatives françaises, d’un conflit isralo-palestinien, qui ne mobilise en France que des musulmans et quelques ultra-gauchistes, zélés collaborateurs, volontiers antisémites. Que proposent donc ces troupes hystérisées pour qu’on leur emboîte le pas ? L’abrogation des lois anti-squat ? Ainsi, permettre à des migrants de s’installer dans nos maisons, de vivre dans nos affaires, que vous soyez propriétaire ou locataire d’ailleurs, serait un bon argument électoral ? Augmenter les impôts ? Dans un pays où le taux de prélèvement est déjà l’un des plus élevés du monde, sinon le plus élevé ? Allons donc. Mieux redistribuer l’argent, selon une rhétorique choisie « Prendre aux riches pour donner aux pauvres », et qui en pratique est surtout « Prendre à ceux qui ont peu en travaillant, pour donner à ceux qui ne font rien et qui n’ont pas l’intention de travailler » ? Qui a envie de se départir du peu qu’il gagne, dans un pays où le salaire moyen permet désormais tout juste de survivre, grâce à sept années de politique macroniste et cinq, encore avant, de hollandisme ? Ces gauchistes veulent encore plus de migrants ? Pour quoi faire ? Ceux qui sont là traînent dans les rues, dorment dehors dans Paris et sont impliqués sans fin dans les faits de délinquance. La preuve, le pouvoir cherche à s’en débarrasser pour que les Jeux Olympiques se passent au mieux.
Et les « écologistes », grands alliés de cette extrême gauche au programme hors-sol. Ils signent eux aussi leur arrêt de mort et donnent à vérifier ce vieil adage : l’écologie c’est comme la pastèque : vert dehors et rouge dedans. Ces escrologistes, acoquinés avec l’extrême gauche sont, avant d’être des écologistes, comme les gens auxquels ils s’associent : pro-islam, pro-migrants. De quoi donner à l’écologie, sujet sérieux s’il en est, une dimension délétère et peu crédible. Aurore Berger s’en mêle, l’ex d’un peu tous les mouvements politiques ne « veut pas que le RN arrive au pouvoir », radote-t-elle avec de l’émotion surjouée dans la voix. Quelqu’un lui a expliqué que le peuple avait le pouvoir de choisir sans tenir compte de son avis à elle ? Place de la République, un soir d’élection l’extrême gauche offre son vrai visage, anti-démocratique, violente, islamisée, radicale, spoliatrice, antisémite et stalinienne. Et elle s’imagine que ce faisant, elle va faire le plein de voix. Elle n’a pas encore compris que désormais, dans ce pays, ce n’est plus le RN qui fait peur, mais l’extrême gauche et la gauche, qui se dit « de gouvernement », quand elle s’associe avec cette foule hétéroclite d’idéologues bien pensants autoproclamés, de jeunes endoctrinés, de oisifs, de communautaristes et de casseurs, tous unis sous des bannières palestiniennes. Cette Place de la République fait le job et le RN n’a même plus besoin de faire campagne, les LFI s’en chargent et avec brio. Qui dans ce contexte, va suivre les consignes de vote des états-majors, en particulier celle du président Macron ? Non seulement ça ne risque pas de devenir un barrage à l’extrême droite, mais se profile plutôt un barrage à l’extrême gauche de la part des électeurs qui voient arriver un genre de terreur idéologique, mâtinée d’islam et une spoliation généralisée. L’extrême droite supposée est bien républicaine, puisqu’elle a mené campagne républicaine, s’est pliée aux exigences administratives de la République et a pignon sur rue dans un pays où Darmanin s’est fait fort de dissoudre tout ce qui pouvait apparaître comme une extrême droite non-républicaine. Le RN n’a pas été dissout, donc à l’évidence, il est républicain, n’en déplaise aux casseurs d’extrême gauche.
En face, Bardella s’est posé en rassembleur, respectueux des institutions, avec des troupes maîtrisées et une dialectique apaisée, aux antipodes de ce que lui prête une extrême gauche désormais aux abois et choisissant, comme un gamin tout puissant, la crise de colère et les insultes pour arriver à ses fins. Ce possible passage de la droite nationale au pouvoir en France coïncide, au niveau européen, avec l’arrivée de la Hongrie de Orban à la présidence européenne, dans un grand mouvement de mise en doute d’une Europe ouvertement contre les peuples et leurs cultures. Il serait nécessaire dimanche prochain, de se donner une vraie chance de faire vaciller aussi cette Europe là, celle des restrictions sanitaires inutiles, celle de la guerre en Ukraine qui nous a ruinés, celle des normes inutiles sans fin, celle de la fin de nos nations, avant l’avènement d’un conglomérat ultra-libéral, sous haute surveillance électronique, à la chinoise…
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.