210 prétendants de gauche ou du camp présidentiel, qualifiés pour le second tour mais arrivés troisième ont annoncé leurs désistements.
Jordan Bardella a renvoyé dos à dos lundi sur TF1 Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, qui auraient scellé ensemble une «alliance du déshonneur». Néanmoins, il a fait du Nouveau Front populaire (NFP) son «principal adversaire». C’est dans ce contexte que quatre candidats soutenus par le RN se sont retirés, permettant de limiter la victoire de la gauche dans leur circonscription :
- dans la 4e circonscription du Val-d’Oise, où le député sortant Horizons Naïma Moutchou est arrivé deuxième (27,89%) derrière l’Insoumise Karine Lacouture (34,65%) et juste devant le candidat du RN Sébastien Meurant (26,22%). Pour «barrer la route à la politique du pire», Sébastien Meurant va voter pour l’ancienne vice-présidente de la Chambre basse qui a «pris du recul sur la macronie».
- dans la 11e circonscription des Yvelines, où le maintien de la candidate Victoria Doucet (21,79% des voix au premier tour) aurait favorisé l’élection de l’Insoumis William Martinet, arrivé en tête (43,38%) devant le centriste Laurent Mazaury, en deuxième position (29,25%).
- dans la 1re circonscription du Calvados, la candidate RN Ludivine Daoudi, qui avait obtenu 19,95% des suffrages, s’est retirée. Sans triangulaire, le second tour dans ce territoire verra s’affronter la prétendante de la gauche Emma Fourreau (34,82%) et le représentant «DVD» Joël Bruneau qui était en tête à l’issu du premier tour (43,11%).
- dans la 2e circonscription de Haute-Corse, la RN Sylvie Jouart (troisième à 25,42%) s’est désistée au profit du «divers droite» François-Xavier Ceccoli (34,05%) pour empêcher l’élection du gauchiste Jean-Félix Acquaviva (28,63%).