Quelques mois après l’avoir interviewé suite à une action menée par le collectif féministe identitaire Némésis à Besançon, nous avons retrouvé et interviewé Yona, porte-parole, pour savoir ce qu’elle devenait et pour évoquer la situation dangereuse dans laquelle les autorités ont mis notamment les femmes, ces dernières années, faute de s’attaquer aux causes réelles de la délinquance et de la violence.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous parler de votre parcours ?
Yona Faedda : Je m’appelle Yona, j’ai 19 ans et je suis étudiante en administration économique et sociale. J’ai grandi dans une cité marseillaise dans un HLM, où l’insécurité était omniprésente, même si je ne m’en rendais pas compte à l’époque, malgré quelques expériences désagréables entre mes 10 et 15 ans. Ensuite, j’ai déménagé à Besançon, une ville plus petite et supposée plus calme. Cependant, en grandissant et en commençant à sortir, surtout le soir, j’ai réalisé que je ne pouvais pas porter de jupe sans craindre des remarques ou pire, que je devais éviter certains quartiers et même certaines rues en plein centre-ville. J’avais pris l’habitude de toujours regarder derrière moi en rentrant chez moi, après m’être fait suivre une fois. J’ai aussi remarqué que les profils des personnes qui me causaient problème étaient souvent similaires. Le féminisme, une cause qui me tenait à cœur, semblait monopolisé par la gauche, mais de façon très sélective : les pseudo-féministes de gauche ne parlaient des agressions que lorsque cela servait leur agenda. Cette malhonnêteté me dégoûtait. À 17 ans, j’ai découvert le collectif Nemesis, qui dénonçait toutes les violences faites aux femmes et abordait l’impact de l’immigration sur la sécurité des femmes. À 18 ans, j’ai rejoint le collectif, participé à plusieurs actions choc, et peu de temps après, je suis devenue porte-parole du collectif.
Breizh-info.com : Pouvez-vous revenir sur ce qu’il s’est passé pour vous lors de l’action “Violeurs étrangers dehors” ?
Yona Faedda : Lors du carnaval de ma ville en avril dernier, sachant que la maire écolo pro-immigration serait présente, nous avons décidé de passer devant sa tribune avec deux pancartes. Je tenais une pancarte « violeurs étrangers dehors ». Après cette action, j’ai été convoquée au commissariat et placée en garde à vue pendant 8 heures. La mairie avait porté plainte pour « incitation à la haine ». Notre message exigeait simplement l’expulsion des violeurs étrangers, sans insinuer que tous les étrangers sont des violeurs, contrairement à ce que la gauche essayait de nous faire dire pour nous diaboliser. Pendant ma garde à vue, j’ai subi plusieurs pressions : on me disait que si je ne donnais pas le nom de la fille qui était avec moi ou si je ne déverrouillais pas mon téléphone, je passerais la nuit en cellule. Cette action a eu un retentissement médiatique considérable, et j’ai reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques de la droite française. Notre message a été repris partout en France et même en Europe.
Breizh-info.com : Pouvez-vous nous décrire la réalité quotidienne des femmes en France aujourd’hui ?
Yona Faedda : Pour beaucoup de femmes en France, l’insécurité est une réalité quotidienne. On évite certains quartiers et on adapte parfois notre tenue, comme ne pas porter de jupe, pour éviter des remarques ou des comportements inappropriés. La nuit, sortir devient stressant, et même dans les transports en commun, on se sent rarement en sécurité. En plein jour, on peut aussi se sentir menacée, harcelée, suivie ou abordée de manière lourde. Souvent, ces problèmes viennent de personnes ayant un profil similaire, issues de l’immigration, en situation irrégulière. La présence de nombreuses personnes sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont certaines pour avoir déjà agressé ou violé des femmes, aggrave cette insécurité et rend notre quotidien encore plus difficile.
Breizh-info.com : Comment définissez vous votre vision du féminisme, et comment pensez-vous que les hommes peuvent y contribuer ?
Yona Faedda : Pour Nemesis, le féminisme signifie avant tout donner la parole à toutes les femmes et garantir que chaque voix soit entendue. Nous réclamons une meilleure sécurité en faisant appliquer les OQTF et en exigeant des peines plus sévères pour les agresseurs et violeurs, car les peines actuelles sont souvent trop légères. Il est également crucial de refuser que les femmes soient invisibilisées par des hommes (trans) qui prétendent être des femmes.
Nous dénonçons les agressions, souvent commises par des personnes issues de l’immigration ou en situation irrégulière, et soulignons que la présence de nombreux individus sous OQTF dans les rues aggrave l’insécurité. En outre, nous combattons les cultures rétrogrades qui entravent les droits des femmes, telles que le port du voile ou l’excision. En résumé, pour Nemesis, le féminisme, c’est se battre pour la sécurité, la liberté (comme pouvoir sortir habillée comme on le souhaite) et la justice pour toutes les femmes, tout en abordant les problèmes spécifiques liés à certaines dynamiques migratoires, souvent délaissé par le pseudo-féminisme de gauche.
Breizh-info.com : Quel message aimeriez vous transmettre aux femmes pour les encourager à s’impliquer davantage dans votre mouvement ?
Yona Faedda : Si je devais convaincre des femmes de nous rejoindre, je leur dirais de ne pas rester passives face aux injustices et à l’insécurité que nous subissons. Il est crucial de se mobiliser et de s’impliquer pour défendre nos droits et notre sécurité. En rejoignant notre mouvement, vous contribuerez à faire entendre notre voix et à lutter contre les agressions. Ensemble, nous avons le pouvoir de changer les choses et de rendre notre environnement plus sûr pour toutes les femmes. Votre engagement est essentiel pour avancer et obtenir la justice que nous méritons.
Breizh-info.com : Quelles mesures aimeriez-vous voir adoptés pour améliorer les conditions des femmes en France ?
Yona Faedda : Nous ne sommes pas un parti politique et pensons que c’est aux responsables politiques de garantir notre sécurité, un travail pour lequel ils sont bien rémunérés. Cependant, nous appelons à des mesures de bon sens pour améliorer les conditions des femmes en France : arrêter l’immigration massive, ne plus accorder automatiquement la nationalité française, supprimer le droit du sol et le regroupement familial, et expulser les étrangers ou les personnes ayant la double nationalité qui sont criminels ou délinquants, avec interdiction de revenir sur le territoire. Ce sont des mesures simples et appliquées par de nombreux pays, mais qui semblent encore très controversées en Europe occidentale.
Breizh-info.com : Quelle est votre vision de la remigration ?
Yona Faedda : Nous ne parlons pas de remigration, mais nous insistons sur l’application des OQTF et l’expulsion des criminels étrangers. Nous pensons que ces mesures sont essentielles pour améliorer la sécurité et protéger les femmes en France.
Propos recueillis par Matisse Royer
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